François Legault a bel et bien parlé d'indépendance, jeudi, alors qu'il répondait aux questions du chef d'antenne Pierre Bruneau dans le cadre d'une entrevue de fin d'année diffusée à TVA Nouvelles.
«Si on veut être indépendants, dans le sens large du mot, il faut créer de la richesse au Québec», a lancé le premier ministre, cachant à peine son exaspération à dépendre des transferts de péréquation provenant du gouvernement fédéral.
Il rétorquait ainsi aux critiques qui l'accusent de ne faire aucune concession pour permettre le passage d'un oléoduc sur le territoire québécois. La première ministre de l'Alberta, Rachel Notley, n'a notamment pas aimé que François Legault utilise l'expression «énergie sale» pour décrire le pétrole de sa province.
«Nous ne serons pas en bonne position tant que nous serons plus pauvres que le reste du Canada», a martelé le premier ministre.
Cela dit, il ne regrette pas sa déclaration sur le pétrole de l'Alberta. «Les gens ne veulent pas d'oléoduc avec du pétrole», a-t-il insisté.