Fier d’être un Québécois pure laine!
Tout au cours de son histoire, le peuple canadien-français, ayant acquis aujourd’hui à juste titre le statut de nation québécoise, a dû voyager par monts et par vaux pour survivre et maintenir son identité et sa culture francophones au sein d’un environnement anglophone.
Enfant, j’ai admiré le courage et la détermination d’un Maurice Richard qui réussissait à marquer un but harnaché de deux joueurs adverses sur ses épaules! Plus tard, j’ai été emballé par le charisme et le message d’autonomie véhiculé par René Lévesque! Enfin, ce peuple francophone isolé en Amérique du Nord allait sortir de son image de peuple colonisé! Malheureusement, les référendums de 1980 et de 1995 nous ont laissé avec, en souvenir, la phrase de René Lévesque : « Si je vous comprends bien, vous me dites « À la prochaine! » Depuis lors, la vie a continué et continue encore mais toujours, les Québécois ont su, à l’image de leurs fondateurs défricheurs, se retrousser les manches et poursuivre leur route vers leur émancipation à l’image des Jean Béliveau, Michel Tremblay, Robert Lepage et autres…
Toutefois, au-delà de ces personnages rassembleurs qui ont contribué grandement au rayonnement de la nation québécoise, s’est toujours érigée en phare la fierté de ceux et celles qui incarnent notre peuple, soit les Québécois eux-mêmes! Peu importe les méandres et les débats parfois houleux qu’empruntent aujourd’hui les discussions autour des dossiers chauds au Québec, la démocratie jouera pleinement son rôle dans la mesure où le peuple pourra s’exprimer parfois avec émotivité mais surtout, faire valoir son gros bon sens qui, en bout de ligne, a toujours contribué à maintenir bien ancrée sa fierté d’être québécois pure laine!
Henri Marineau
Québec Qc
Fier d'être un québécois pure laine!
Tribune libre
Henri Marineau2094 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
10 janvier 2011http://s3.e-monsite.com/2010/12/29/48190995microsoft-word-2010equitetotal-pdf.pdf
Fier je le suis mais pas fier des politiques d'embauche au sein de la fonction publique qui défavorise le fait d'être un québécois pure laine pour cause des programmes d'accès à l'égalité et équité en matière d'emploi.
Archives de Vigile Répondre
9 janvier 2011Vous écrivez : «le peuple canadien-français, ayant acquis aujourd’hui à juste titre le statut de nation québécoise »
Non-monsieur, la nation québécoise est inclusive, par définition, selon le PQ et Québec solidaire et le PLQ et le parti Conservateur. Elle ne comprend pas que les Canadiens-français mais aussi les anglophones et les allophones. En plus, M. Maurice Richard était fédéraliste et M. Jean Béliveau et Mme Céline Dion et la majorité de nos entrepreneurs. Ça fait qu’il est difficile d’atteindre une majorité pour le OUI à la souveraineté.
Les Canadiens-français n'incluaient que les francophones, par définition.