États-Unis: un enfant autiste de six ans tué par les balles de deux policiers

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La barbarie a pignon sur rue aux États-Unis




Les deux agents ont été suspendus vendredi de leurs fonctions après une course-poursuite en voiture dans laquelle le père de l'enfant, qui conduisait, a été grièvement blessé. L'enfant est mort après avoir été atteint de plusieurs tirs des policiers.





Nouvelle bavure policière aux Etats-Unis? Un petit garçon autiste de 6 ans, Jeremy Mardis, a été tué mardi 3 novembre alors que son père, au volant de sa voiture, était poursuivi par deux policiers. 

Derrick Stafford, 32 ans, et Norris Greenhouse, 23 ans, (voir la photo ci-dessous) ont tiré plusieurs coups de feu sur le véhicule pour tenter de mettre fin à une course-poursuite dans l'Etat de Louisiane. Leurs balles ont non seulement blessé grièvement Chris Few, le père de 25 ans, mais également tué son fils. Jeremy Mardis a été touché à cinq reprises, à la tête et au torse. Il est, selon le Washington Post, la plus jeune victime de tirs mortels de la police cette année. 

Les deux agents accusés d'homicide et de tentative d'homicide

"Le petit garçon était installé, ceinture attachée, sur le siège passager du véhicule. C'est ainsi qu'il est mort", a expliqué le colonel Michael Edmonson, de la police de l'Etat de Louisiane, évoquant "une affaire complexe". 

La chaîne de télévision locale WBRZ a de son côté indiqué, citant les enquêteurs, que les quatre policiers avaient demandé à Chris Few de s'arrêter pour un contrôle. Mais celui-ci aurait ensuite fait marche arrière, alors que sa voiture était engagée dans une impasse, en direction des policiers qui ont ouvert le feu, le blessant grièvement et tuant l'enfant. WBRZ a ajouté qu'aucune arme n'avait été retrouvée dans le véhicule de Chris Few. 

"La chose la plus perturbante que j'ai jamais vue"

Jeremy Mardis était "un don du ciel", a déclaré sa grand-mère à la télévision WAFB. "Il était toujours souriant, toujours heureux. Il a été diagnostiqué autiste quand il avait deux ans. Il aimait tout le monde et c'était réciproque. J'ai entendu qu'il avait été tué à cause des blessures [l'autopsie l'a confirmé, rapportent les médias américains, NDLR], il ne méritait pas ça. Il n'aurait pas fait de mal à une mouche", a-t-elle encore confié. 

"Il ne méritait pas de mourir de cette manière et c'est ce qui est important", a confirmé le colonel Michael Edmonson. Je peux vous dire que c'est la chose la plus perturbante que j'aie jamais vue", a-t-il ajouté, au sujet de la vidéo de la course-poursuite meurtrière. Aux États-Unis, les policiers sont équipés de "body-cam", des caméras personnelles utilisées lors des interventions. Un dispositif qui se développe également en France





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