Entreprendre un Québec vert

Mon chien a la rage...



Les Chinois veulent notre minerai. New York dési­re se brancher sur notre élect­ricité. Comment allons-­nous répondre à ces deman­des? Notre actif ne doit pas être dilapidé. Le défi qui nous est posé aujourd'hui est de tirer par­ti de cette demande pour développer notre économie : pas seulement pour créer des emplois con­joncturels dans les mines, mais bien pour développer une économie manufacturière de haute tech­nologie. Et cela, particulièrement au plan des technologies vertes si essentielles au mieux-être de l'humanité. Qui peut le mieux réa­liser ce virage au nom des Québécois qu'un entrepreneur à succès qui a de surcroît fait ses classes en politique?
Alors qu'il était au sein du PQ, je soutenais François Legault, car je croyais en ses qualités de chef de file démontrées par une feuille de route impressionnante, autant comme entrepreneur que comme ministre. C'est un leader pragmatique que j'admire. Aujourd'hui, j'ai la chance de le soutenir pour qu'il devienne premier ministre du Québec.
Sur les banquettes de l'opposition officielle, j'ai assisté au triste spectacle de voir un premier ministre libéral trop souvent abdiquer devant le gouvernement fédéral, de peur d'obtenir un refus qui aurait choqué les Québécois. Il est temps de remplacer ce gouvernement à genoux devant le fédéral. Pour y arriver, je choisis le chef nationaliste le plus susceptible de battre le Parti libéral.
Force est de constater que la stratégie souverainiste n'a pas fonctionné. La majorité des Québécois n'est pas prête, maintenant, à voter pour la souveraine­té. Ça ne veut pas dire que la
souveraineté n'est plus possible. Sur­tout si le Québec renforce sa situation. Si les Québécois reprennent leur économie en main, ils deviennent moins dépendants de facto et d'esprit. Une économie d'entrepreneurs nous rendra plus indépendants. Je suis donc encore souverainiste tout en étant conscient du fait que l'enjeu actuel n'est pas celui de la tenue d'un référendum, mais bien celui de choisir le meilleur gouvernement dirigé par le meilleur premier ministre.
L'objectif du gouvernement doit être d'offrir les meilleurs services à meilleurs coûts, et non pas d'en­richir certaines entreprises, institutions ou des groupes qui prennent en otage les contribuables. Cette approche efficace n'est ni de droite, ni de gauche, elle est simplement celle du parti pris envers les citoyens. Elle est aussi celle qui permettra d'augmenter les res­sources vraiment allouées vers les services importants que sont l'éducation, la santé et la petite enfance.
Trop souvent, certains ont oppo­sé affaires et culture. Avec François Legault, ce n'est pas le cas. Au contraire, son sens des affai­res pourra servir nos artistes. En plus, il sera utile de pouvoir comp­ter sur un entrepreneur qui con­naît bien les affaires pour s'assurer que les dirigeants de nos gran­des entreprises comprennent bien le message de l'importance du fran­çais comme langue de travail.
Je ne veux pas me contenter d'attendre le grand soir. Je choisis le meilleur premier ministre pour bâtir notre avenir, pour entreprendre un Québec vert.
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François Rebello, député de La Prairie



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François Rebello3 articles

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Député de La Prairie et porte-parole de l'opposition officielle en matière de travail. Il participe aujourd'hui à un panel portant sur les trains à la réunion annuelle de la Conférence régionale de l'Est du Council of State Government, qui a lieu à Burlington au Vermont.





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