Voici ma réponse à la dernière sortie publique du député péquiste Bernard Drainville, qui propose d'instituer un référendum d'initiative populaire en guise de plan d'accession à l'indépendance du Québec.
Pour réussir, une stratégie de libération nationale ne devrait jamais dépendre entièrement d'un seul mode, d'un seul procédé ou d'un seul événement politique. On ne saurait en tout cas faire reposer l'amorce d'une démarche aussi extraordinaire sur un pur processus de démocratie directe, en proie à toutes les magouilles de l'adversaire, dans un contexte où nous sommes faibles, dispersés sur le plan politique, et où l'opinion et la "volonté populaire" s'avèrent si faciles à manipuler. Autrement, cela équivaudrait à se lier les mains et s'auto-aliéner, en restreignant notre marge de manœuvre stratégique.
Plutôt, il faut fonder notre action sur des principes et des objectifs solides, devant être mis en œuvre des leaders compétents, crédibles, organisés et aspirant à gouverner l'État québécois, lequel reste encore aujourd'hui "le plus grand parmi nous", c'est-à-dire notre plus puissant instrument de volonté politique. Il ne suffit pas de proposer des stratégies, aussi séduisantes puissent-elles paraître; encore faut-il avoir l'assurance que les moyens et les véhicules dont nous nous doterons pour parvenir à nos fins, fonctionneront réellement. Le temps venu, il nous faudra être en position de force pour réaliser nos objectifs. Nous ne devons jamais perdre de vue le rapport de force qui existe entre l'adversaire et nous. Vaincre n'est pas magique.
Essayons de revenir à la base
Notre objectif ne se résume pas à déclarer la souveraineté suite à une élection décisionnelle ou un référendum gagnant... Notre véritable objectif, notre but ultime, c'est d'être souverain DANS LES FAITS comme en droit; de jure et de facto, ce qu'une simple victoire à l'occasion d'un exercice de consultation populaire ne nous permettra pas d'atteindre automatiquement.
Cet objectif ultime se déploie essentiellement sur deux axes stratégiques qui consistent en ceci : d'une part, affaiblir le régime d'Ottawa et d'autre part, renforcer l'État du Québec. En un mot : il s'agit de se donner les pouvoirs d'un véritable État-nation, prêt à acquérir son indépendance. Pour cela, il faut Agir, et pour Agir, il faut Vouloir, et pour Vouloir, il faut en ressentir collectivement le besoin et l'intérêt. Dans tout ce processus, il faut des leaders, des représentants, des responsables, des initiateurs, etc., ne serait-ce que pour soulever la volonté populaire et l'unifier, et puis la canaliser en vue de la traduire en Actes d'État, basés sur une stratégie inébranlable.
La proposition de Bernard Drainville pose plusieurs problèmes
D'abord, elle marque le retour du référendisme, après une certaine accalmie depuis l'arrivée de madame Marois. En fait, c'est du référendisme à outrance. C'est croire qu'il suffit de remporter un référendum pour acquérir le statut de pays indépendant. C'est demander au peuple d'investir trop d'énergies politiques dans l'organisation d'un tel référendum, sans aucune garantie de résultat. C'est donner trop d'importance à la démarche, et pas suffisamment à l'objectif, qui est l'indépendance.
C'est s'auto-pelure-de-bananiser, en s'imposant des contraintes additionnelles et superflues à la réalisation de la souveraineté : non seulement l'indépendance dépend d'une victoire référendaire, mais le référendum dépend du dépôt d'une pétition pro-référendum signée par des centaines de milliers de Québécois, sans compter que la loi devant autoriser ce joli processus dépend elle-même d'une victoire électorale du PQ-Drainville. Et si la pétition ne lève pas ? Et si les gens n'en veulent toujours pas, de référendum, comme c'est clairement le cas actuellement ? Le Parti québécois aura-t-il la légitimité suffisante pour enclencher lui-même le processus référendaire ? Pis encore : si la pétition aboutit, mais qu'elle résulte de la militance ultra-engagée des indépendantistes purs et durs, alors que la population n'est pas encore prête, dû au manque de ferveur et de leadership du PQ ? Ce ne sont là que quelques exemples des moult scénarios problématiques à envisager...
C'est aussi s'exposer aux manœuvres des fédéralistes qui, fort organisés, sauront trouver les moyens de manipuler et la campagne référendaire, comme cela s'est vu en 1995, et le processus devant nous y mener... Par ailleurs, on sait que ce genre de pratique de démocratie directe peut facilement devenir le jouet des lobbies, comme cela s'est notamment produit en Californie... Et je n'aborde même pas la question des conséquences dramatiques pour la nation d'une défaite référendaire sur les plans moral et politique...
Ensuite, ça soulève des questions quant au leadership et à la représentativité démocratiques. En fait, ça équivaut à une sorte de démission politique, d'une part en abandonnant l'État aux forces du statu quo, et d'autre part en laissant l'ensemble de la société civile à elle-même. Comment, en tant qu'indépendantiste, peut-on renoncer aussi lâchement au combat électoral et parlementaire, en laissant aux citoyens la "job sale" d'enclencher le processus référendaire, quand on sait pourtant à quel point les Québécois sont dispersés, désorganisés, divisés, démoralisés et peu mobilisés ?
"Qu'ils s'organisent !, nous dit au fond monsieur Drainville. Nous, nous gouvernerons la province en attendant, et puis nous nous attribuerons les mérites de l'indépendance advenant que ça marche"...
C'est de l'attentisme. C'est de l'étapisme. C'est fossoyer la raison d'être du PQ en fossoyant justement son rôle d'INITIATEUR. C'est de l'abdication. Les quelques militants qui restent encore finiront eux aussi par quitter, et le parti-projet de René Lévesque ne sera plus qu'un authentique "parti ordinaire", un parti comme les autres, empêtré plus que jamais dans une culture de la gouvernance provincialiste. Tant mieux pour Drainville et les péquistes qui le suivront dans sa presque subtile tentative de putsch, mais nous, les citoyens, nous les 'hommes révoltés', nous nous réorganiserons, s'il le faut à l'extérieur du PQ, pour reprendre la lutte parlementaire et redonner au Québec sa dignité !
Par ailleurs, cette non-stratégie qu'est le référendum d'initiative populaire n'est nullement adaptée au contexte : il faudrait une révolte nationale sans précédent pour que cela débouche sur un succès tangible, voire une révolution indépendantiste, - rendu là, déterminer une démarche d'accession aurait de toute façon peu d'importance, puisque la volonté populaire engendrerait d'elle-même l'indépendance. C'est utopique de la part de monsieur Drainville, et d'autant plus utopique s'il s'imagine que ça marcherait même avec le Parti libéral au pouvoir (!), - et le PQ dans l'opposition ? -. Que cent mille, cinq cent mille, voire un million de signatures en faveur de la tenue d'un référendum soient déposées à l'Assemblée nationale, nous serions encore loin d'une victoire du OUI, et encore plus loin de l'indépendance véritable.
L'hiver dernier, des centaines de milliers de gens ont signé une pétition en faveur de la démission de Jean Charest, mais le principal intéressé a fait comme si celle-ci n'avait jamais existé... Et cette histoire est rapidement sombrée dans l'oubli, les journalistes préférant s'intéresser à d'autres sujets plus spectaculaires. Imaginons maintenant ce qui adviendrait du dépôt d'une pétition en faveur d'un référendum !.. Pour soutenir une telle initiative, il faudrait une organisation si forte qu'elle transcenderait tous les obstacles énumérés précédemment. Dans le temps de Bourassa, après l'échec du Lac Meech, une grande partie de la société (et même une majorité de libéraux, voir ce film : http://www.vigile.net/Le-Tricheur-Le-film) favorisaient la tenue d'un référendum ! Or, - c'était prévisible -, Bourassa a brillé par son immobilisme, - je veux dire par son bourassisme.
Drainville rêve en couleur : par ses affirmations, il démontre sans le savoir sa faiblesse, sa non-popularité, de même que celle de son parti. Le message qu'il propage n'est pas un message de renouveau, mais bien un message de désespoir. Et c'est sans parler de l'état de division dans lequel se trouve actuellement le PQ (contrairement au mouvement indépendantiste qui lui est résolument uni, bien que dispersé). Il ne sert nullement la cause de son parti, c'est le moins qu'on puisse dire ! Bref, ce qu'il fait, c'est le contraire du leadership, à tous points de vue. On ressent presque de la sympathie pour madame Marois ! C'est bien beau de songer aux intérêts citoyens, mais certainement pas au prix de s'aliéner le combat parlementaire. Nos représentants doivent nous représenter, vu qu'ils ne savent plus le faire. La dernière chose à faire serait qu'ils renoncent à leur charge démocratique !
Le référendum d'initiative populaire, c'est faire porter beaucoup trop de responsabilité politique sur les épaules d'un peuple perdu; justement, un peuple en quête d'un véritable LEADERSHIP, d'une véritable REPRÉSENTATIVITÉ et d'un PROJET COLLECTIF, mené par des gens forts et crédibles. Pour Vouloir et Agir, la nation québécoise nécessite, comme toutes nations, des mythes fondateurs, des dieux et des demi-dieux, des symboles significatifs, qui puissent l'illuminer et la guider vers la terre promise. En des termes moins bibliques, nous avons absolument besoin d'initiateurs*, - pas de "messies", je précise -, mais des leaders dotés d'un programme qui saura enthousiasmer et mobiliser la masse, et ceux-ci doivent nécessairement aspirer à contrôler l'État par lequel nous deviendrons un peuple libre.
Que des élus soi-disant indépendantistes affirment vouloir renoncer à l'initiative d'une démarche vers l'indépendance, voilà une aberration sans nom ! Pour qui, pour quoi votons-nous quand nous votons pour eux, alors ?
Des lâches ?
Des pleutres ?
Des incapables ? Des irresponsables ???
Enfin, j'ajouterais que la dernière chose dont les Québécois veulent entendre parler, c'est bien d'un référendum ! C'est assez hallucinant de s'imaginer qu'ils en créeront un d'eux-mêmes ! - En tous points, la proposition de Drainville-l'opportuniste nous éloigne de l'indépendance, en plus de clouer le cercueil du PQ. Elle consiste en une démission politique comparable à celle proposée par Legault.
C'est une forme de croyance candide en la démocratie populaire. "On n'a qu'à attendre que le peuple veuille !" Mais pardi !, pour que le peuple veuille, il faut toujours bien le guider. Il faut des gens, des représentants, des leaders, des organisations fortes. Et le terrain électoral et parlementaire, entre autres, est là POUR CELA !
Que des députés faillissent à jouer ce rôle avec compétence et détermination, soit ! Mais ce n'est pas une raison pour tout mettre sur le dos de la société civile : ce qu'il faut faire, c'est d'abord renvoyer chez eux ces députés faibles et anti-révolutionnaires qui parasitent notre parlement ! À commencer par Drainville et autres péquistes !
Il faudra bien à notre République libre en devenir des Mères et des Pères fondateurs ! Les prochains mois verront apparaître des événements, des points de rupture, qui nous permettront justement de distinguer les "Mères et Pères" des enfants. Tout un mouvement national est sur le point de naître. Le député Drainville doit cesser de faire l'enfant !
Maxime Laporte, LL. B.
Étudiant à la maîtrise en science politique à l'UQÀM
_ Étudiant à l'École du Barreau du Québec
Loin d'être un "initiateur"...
Drainville l'abdicateur
À lire absolument
Maxime Laporte32 articles
Maxime Laporte, LL.B, étudiant à la maîtrise en science politique à l’UQÀM. Président général, Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
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8 commentaires
Marcel Haché Répondre
28 août 2011Reprocher à Pauline Marois de ne pas être "libérateur de peuple",et proposer que le peuple se libère lui-même,comme le fait Drainville,s,cusez,y a comme quelque chose comme une fuite en avant.Je reste poli.
Au début de ma conversion à la gouvernance souverainiste,me semblait que cela manquait de panache.Cela m'arrive encore.Mais tous mes doutes s'estompent quand je vois le panache de Draiville...
À accrocher au mur...qui s'en vient
Archives de Vigile Répondre
28 août 2011C'est intéressant mais le problème de base reste entier;
1) 40 % des sondés sont favorables à la souveraineté (quand serait-il si les sondeurs employaient le terme indépendance ou sécession ?)
2) 40 % sont contre de toute facon.
3) 20 % ne savent pas, ne veulent pas répondre...etc.
Ce sont ces 20 % qui font la différence et c'est vers eux que l'effort doit être fait. Rien ne sert de stigmatiser les méchants immigrants, qui pour des raisons sociologiques complexes ne voteront pas pour ce projet, les juifs, la finance internationale, Gesca, La Presse, etc.
Si cet effort ne porte pas ses fruits on peut discuter ad-nauseam de la tactique (référendum, constituante, pourcentage de ci ou de ca), au final, le pourcentage sera insuffisant, c'est une vérité désagréable. Madame Marois le sait très bien et organiser une consultation populaire maintenant c'est aller à la boucherie. Maître Cloutier va nous répondre ici, avec ses 4 étapes....
Entre le de jure et le de facto il y a une période très difficile qui demandera des négociations complexes avec le Canada, avant d'obtenir toute reconnaissance internationale. Ceci ne fait pas plaisir à de nombreux participants mais le lendemain d'un vote favorable tout reste à faire et le pays ne sort pas de la bouteille, tel un génie...là il est question de rapport de force, de volonté politique après un vote...de maintenir un momentum.
C'est pour ces raisons que le vote, quel que soit la tactique, doit être un vote large ou à tout le moins décisif.
Archives de Vigile Répondre
27 août 2011Au fond, le peuple agit comme le propriétaire d'une voiture, qui sait que son véhicule (son régime politique) serait plus performant s'il était modifié, mais qui ne veut pas confier cette modification à un mécanicien qui ne sait pas trop par quoi commencer, qui est hésitant dans le choix des pièces à installer et qui demande au client quel serait le meilleur moyen pour arriver à booster son char !
Bref, le mécanicien incomptétent (la bande d'amateurs du PQ) n'inspire pas confiance au client et celui-ci préfère donc garder sa voiture dans son état actuel, à défaut de trouver un mécanicien compétent. Et en passant, en politique, l'expérience n'est pas synonyme de compétence...
Grarlam Répondre
27 août 2011Deux phraese en particulier ont attiré mon attention.
1." Il faut en ressentir collectivement le besoin et l'intérêt".
Avec les gains qui ont été faits depuis les années 70 par le guvernement québécois avec le gouvernement fédéral, il est extrêmement difficile de convaincre les québécois de se lancer dans l'aventure de la souveraineté avec toutes les incertitudes que cela entraîne. Les riches et les parlementaires ne seront pas affectés mais le peuple ordinaire, oui, dixit Bernard Landry et Pauline Marois en d'autres termes que ceux que j'utilise.
M Drainville est réaliste et sait cela.
2." Enfin, j’ajouterais que la dernière chose dont les Québécois veulent entendre parler, c’est bien d’un référendum "!
Je pense que vous faites erreur; la dernière chose que les québécois veulent entendre parler, c'est de souveraineté.Cette option est perdante dans une élection à court terme. Il ne sert à rien de la pousser dans le gorge des citoyens; ça ne lève pas.
Ma suggestion.
Le PQ est présentement dans un marasme dans lequel il a été plongé par des stratégies anti-démocratiques.Si un virage radical n'est pas amorcé dans ce parti, Jean Charest est condamné à être élu président à vie comme Baby Doc Duvalier.
Pour gagner les élections il faut des voteurs et ceux-ci se retrouvent parmi des citoyens.Si les souverainistes abandonnaient , pour un moment leur fondamentalisme et travaillait pour le bien de l'état québécois et de son peuple, au lieu de s'obstiner et développer des théories pour une optioon que la population n'est pas prête à accepter pour le moment, ils devraient mettre leur énergie et leur talent à s'efforcer de trouver des façons de défaire le parti libéral lors de la prochaime élection.
Ce serait positif pour tous les québécois.
Ce que M Drainville essaie de faire , c'est de redonner aux voteurs l'impression qu'ils comptent dans l'équation de l'état.
Il y a toute une côte à remonter.
François Ricard Répondre
27 août 2011M. Laporte, vous êtes un véritable défonceur...de porte ouverte.
Pourquoi cet acharnement à démolir M. Drainville qui a tout de même investi beaucoup de temps à chercher une solution aux graves problèmes auxquels nous faisons tous face.
Le référendum d'initiative populaire n'est qu'une des idées avancées et non la principale.
Moi aussi, je ne suis pas d'accord avec cette suggestion. Mais cela ne veut pas dire que je suis prêt à balancer le message au complet aux orties et condamner le messager à la géhenne éternelle.
Des centaines et des centaines de gens lui ont communiqué leurs idées. Il faut respecter cela.
Georges Le Gal Répondre
27 août 2011Félicitations Maxime pour ce commentaire des plus pertinents!
Ayant répondu à l'appel du député Drainville, j'ai été scandalisé de constater que, comme le PQ, dans son rapport, il mettait de côté l'indépendance, au profit de "bricolages administratifs et bureaucratifs". Je lui ai donc envoyé ce petit mot pas très politiquement correct :
Georges Le Gal
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Monsieur Drainville,
Intéressant votre rapport, mais il souffre du même cancer qui mine le PQ depuis longtemps et depuis 1995 en particulier. On s'occupera peut-être plus tard de la "souveraineté", ce vieux mot usé qu'on associe toujours à "référendum", autre mot usé. Les commentateurs et journalistes de même que les dirigeants du PQ répètent et répètent que la population ne veut plus entendre parler de "souveraineté" et de "référendum". Le PQ est présentement à 18 % dans les sondages. À peine 20 % des électeurs ont soutenu le PQ lors des deux dernières élections. Les dirigeants du PQ, le supposé navire amiral souverainiste refusent depuis 1995 de faire la promotion de l'indépendance. Par contre, encore environ 40 % des Québécois sont favorables à l'indépendance.
Bizarre que les dirigeants du PQ aient peur de faire la promotion de l'indépendance, alors que celle-ci est deux fois plus populaire que le Parti. Le Parti serait-il contrôlé par des fédéralistes?
Heureusement que je n'ai pas pris trop de temps à répondre à votre appel.
Je vais continuer à consacrer l'essentiel de mon temps à une campagne permanente en vue de réaliser l'indépendance du Québec en continuant à ne pas trop compter sur nos politiciens.
Georges Le Gal
Jean-Claude Pomerleau Répondre
27 août 2011J'adhère entièrement à votre lecture de la situation. Il ne s'agit pas seulement de gagner, il faut avoir la capacité de rendre cette décision effective. Or ca n'a jamais été le cas.
C'est le premier constat incontournable de la géopolitique : Seul un rapport de force favorable mène à un changement de statut d'un État (souveraineté)
Le deuxième constat incontournable: L'État est le déterminant de la politique.
Vous avez très bien compris les deux constats. On est souverain de facto avant de le formaliser de jure (peu importe le mode).
Pour le moment le Référendum est un repoussoir, et un boulet à trainer. Ce qu'il faut c'est l'éliminer complètement du premier mandat. De toute manière cela prendra au moin 3 ans pour nettoyer l'écurie et refonder notre État. Au bout de cette démarche nous serions dans un toute autre dynamique (ce qu'est la politique).
JCPomerleau
Nestor Turcotte Répondre
27 août 2011Si vous proposez une fracture entre les générations, vous n'irez nulle part.
L'indépendance, c'est pour tout le monde. Pas seulement pour les enfants...
NT