Alors que les Démocrates annonçaient une catastrophe en cas de victoire de Donald Trump contre leur championne Hillary Clinton, la croissance et l’emploi américain sont au beau fixe.
Les statistiques de l’emploi pour le premier trimestre 2019 aux Etats-Unis viennent d’être publiés par le ministère du Travail. “Franchement, c’est énorme. Ce sont des chiffres historiques” commente le présentateur incrédule sur CNN. Avec une création nette de 263.000 emplois, le taux de chômage baisse à 3,6 %, soit un record depuis 1969.
Les intellectuels de gauche déconfits
La semaine précédente, les chiffres de la croissance pour le premier trimestre étaient rendus publics, marquant une progression du PIB de 3,2 % (à comparer à 0,3 % pour la même période en France). Ces excellents résultats économiques nous rappellent que depuis juin 2015, date de l’annonce officielle de la candidature de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, l’élite intellectuelle de gauche en Amérique s’est trompée sur tous les sujets. Les experts avaient prédit en premier lieu que Donald Trump n’était pas un candidat sérieux, qu’il était dénué de toute expérience en politique et qu’il ne remporterait pas les primaires républicaines face à des candidats de l’establishment aussi incontournables que Jeb Bush ou Ted Cruz.
Une fois les primaires républicaines remportées haut la main en juillet 2016, les intellectuels de gauche ont naturellement prédit que Donald Trump n’avait strictement aucune chance de remporter l’élection présidentielle. On nous assurait que “le clown” Donald Trump allait se faire écraser par Hillary Clinton, “la candidate la mieux qualifiée pour l’élection présidentielle que le Parti démocrate ait jamais eue” précisait même Barack Obama lors de la Convention démocrate.
La récession n’aura pas lieu
Parmi les nombreux angles d’attaque contre Donald Trump exploités par les experts du Parti démocrate pendant la campagne électorale, figurait en bonne place l’économie. Les intellectuels progressistes prétendaient que Donald Trump entraînerait le pays dans une récession encore pire que celle de 2008. Hillary Clinton dénonçait “les idées irresponsables” de Donald Trump en matière économique.
Elle en était d’autant plus convaincue que les meilleurs spécialistes partageaient son point de vue. Ainsi, l’économiste en chef de Moody’s Mark Zandy publia en juin 2016 un rapport très critique sous le titre “Les conséquences macroéconomiques des politiques économiques de M. Trump”, dans lequel il annonçait une “Trump recession” : “Le plan de Trump nous conduira en récession, le taux de chômage atteindra 7.3%, 3,5 millions d’emplois seront perdus d’ici à la fin de son mandat présidentiel, les revenus stagneront, le dollar sera attaqué la dette explosera, la valeur des actions déclinera. L’économie sera plus faible à la fin des quatre années de son mandat que quand il aura pris ses fonctions”
De même, l’incontournable Larry Summers, diplômé du MIT et de Harvard, membre éminent du ministère du Budget sous Bill Clinton, ancien chef Economiste de la Banque Mondiale et ancien Directeur du Conseil Economique National de Barack Obama, prévoyait sur son blog en juin 2016 que “les conséquences économiques d’une victoire de Trump seraient graves”. L’auteur expliquait qu’il s’attendait à ce que le pays entre en récession dans les dix-huit mois suivant la prise de fonction de Donald Trump.
Baisse des impôts, déréglementation, accords commerciaux
On connait la suite. Le 8 novembre 2016, au terme d’une campagne électorale haletante, Donald Trump – qui a dépensé deux fois moins qu’Hillary Clinton ($ 660 millions contre $ 1,2 milliard) a remporté 60 % des Etats et 57 % des grands électeurs. Et le parti Républicain a conservé la majorité à la fois à la Chambre des Représentants et au Sénat.
La gauche redoubla alors ses critiques sur l’économie. Le lendemain de l’élection, Paul Krugman, Prix Nobel d’Economie 2008, écrivait dans le New York Times : “Il semble désormais que le Président Donald Trump et les marchés s’écroulent. Quand peut-on espérer qu’ils se reprennent ? Une réponse immédiate est jamais. Nous avons très probablement devant nous une récession mondiale dont nous ne sommes pas prêts de voir la fin.”
Deux ans plus tard, grâce à un habile mélange de réduction des prélèvements obligatoires pensant à la fois sur les entreprises et sur les ménages, à un effort sans précédent de déréglementation de diverses industries et de réduction du contrôle gouvernemental sur l’économie, et après la négociation de nouveaux accords commerciaux internationaux, la croissance américaine a fortement augmenté. D’une progression de 1,6 % en 2016, elle est passée à 2,2 % en 2017 puis à 2,9 % en 2018. Et le PIB a progressé de 3,2 % pour le premier trimestre 2019 grâce aux exportations et aux investissements.
La bourse s’envole
De son côté, l’indice Dow Jones à la bourse de New York est passé de 17 900 points le jour de la défaite d’Hillary Clinton (9 novembre 2016) à 26 430 points aujourd’hui, ce qui représente un gain de 48 %. A l’évidence, la position des marchés constitue un indicateur de confiance forte dans la politique économique actuelle. Qui plus est, ce gain de Wall Street de 48 % s’est traduit par une création de richesse de l’ordre de 6 milliards, bénéficiant directement aux quelques 100 millions d’Américains titulaires d’un plan d’épargne retraite.
2017 et 2018 ont vu la création de 5 millions d’emplois, dont 450.000 nouveaux emplois industriels. On se remémore alors la prestation pathétique de Barack Obama pendant la campagne électorale, sous les caméras de PBS, qualifiant les emplois industriels “d’emplois du passé qui ne reviendront pas” et se moquant des propositions anti-mondialistes de Donald Trump.
Ironie de l’histoire, alors que les médias dépeignent Trump sous les couleurs d’un misogyne raciste, le taux de chômage des minorités et des femmes n’a jamais été aussi bas dans l’histoire du pays. Le nombre de bénéficiaires du programme des coupons de nourriture est à son niveau le plus bas depuis 2010. Les salaires augmentent, l’inflation est maîtrisée, les taux d’intérêt restent bas. La consommation des ménages atteint des sommets inégalés depuis dix ans. La monnaie est forte et le prix du baril de pétrole est raisonnable. Les Etats-Unis sont devenus indépendants énergétiquement et même exportateurs net d’énergie, ce qui n’était pas arrivé depuis soixante-quinze ans.
Merci Obama !
Déçus, les Démocrates tentent vainement de s’approprier ce miracle économique en expliquant avec le plus grand sérieux que les performances économiques actuelles sont dues à la politique économique de Barack Obama !
Larr Kudlow, Directeur du Conseil Economique National auprès de Donald Trump résume bien la situation : « Je dirai simplement que la politique du President Trump est en train de reconstruire l’économie américaine ». Ce qui devrait garantir au Président une réélection sans difficulté en 2020.