Les fédéralistes, certains immigrants du tiers-monde, les antinationalistes de tout acabit brandissent toujours leur pancarte «diversité» à la moindre occasion, présentant cette idée aberrante comme idéal tordu alors qu'elle ne peut en aucun cas s'appliquer aux petites sociétés dont la survie même est basée sur une identité collective homogène et qui est en fait la condition même pour qu'elle demeure vivante et s'épanouisse durablement.
On essaie de berner les Québécois avec des sophismes du genre: «la seule façon de prouver que vous êtes une bonne personne et que vous aimez inconditionnellement tous les êtres humains de la planète comme vous-même consiste à les faire rentrer tous dans votre pays en quantité illimitée; si vous ne le faites pas, vous êtes alors un méchant xénophobe».
Mais c'est là nier complètement l'effet nocif de l'immigration de masse accélérée et mal gérée tel que nous la connaissons actuellement qui a pour effet de décomposer peu à peu l'identité collective de la nation pour la laisser comme un lendemain de champ de bataille pour le peuple fondateur, une reproduction de la Conquête de 1759 mais étalée sur 50 ans...
Enlever au Québec entouré de trois Amériques ses éléments identitaires de base fera disparaître à jamais tout ce qui lui donne son caractère distinct. Retirez-lui petit à petit sa langue française unificatrice, sa tradition catholique, ses valeurs occidentales, sa culture vivante bien distincte, sa composition séculaire de souche européenne et principalement française, il ne lui restera plus rien pour résister à l'assimilation destructrice qui anéantie sans merci l'âme des peuples.
Le Québec deviendra alors rien d'autre qu'un morceau informe de Canada, rien d'autre qu'un simple État d'Amérique anonyme, sans personnalité propre, avec plus rien pour le différencier du reste du continent, un appendice moribond pouvant se raccrocher indifféremment tant au Canada qu'aux États-Unis. En d'autres mots, ce serait une perte irréparable pour la richesse universelle que représentent chaque culture locale vivante.
Ces éléments identitaires forment un ensemble cohérent acquis sur une longue période et qui nous représentent parfaitement. En éliminer ou en modifier l'un quelconque ne peut qu'être dévastateur à long-terme.
Qui oserait prétendre que Montréal ressemble de plus en plus au reste du Québec enraciné et historique? La métropole devient petit à petit étrangère à notre identité foncière, hélas.
C'est pour cette raison qu'il importe que les nouveaux arrivants sélectionnés en fonction de leur compatibilité avec notre type de société sentent plus qu'une simple incitation à adopter sans réserve notre culture et notre mode de vie moderne. Un suivi intégratif serait tout à fait indiqué pour les accompagner dans ce processus indispensable. L'intégration n'est pas facultative.
Tous ensemble, résistons fermement aux atteintes portées à notre identité collective. Restons nous-mêmes envers et contre tout en nous faisant respecter en tant que nation distincte.
Non à la diversification réductrice de l'identité nationale, oui à une culture québécoise vivante, partagée par tous, forte et unificatrice.
En complément de lecture:
Québécois d’ici : quelles sont nos principales caractéristiques identitaires? http://vigile.net/Quebecois-d-ici-quelles-sont-n
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
4 octobre 2014Est que je peux ajouter dans votre texte suite a l'assimilation:la honte d'une race qui voulait mourir.
Archives de Vigile Répondre
3 octobre 2014D'accord avec vous que chaque ethnie dans sa spécificité unique est une richesse de l'humanité à préserver, à protéger et à cultiver.
Par rapport à ce qui se passe au Québec et un peu partout en Occident, c'est à dire l'immigration qui semble devenir plus importante d'année en année, j'ai ma petite idée sur les raisons et ces raisons ne sont pas d'ordre économique ou politique, du moins pas en premier lieu.
En méditant là-dessus, je me suis rendu compte que l'ouverture du Canada et par conséquent du Québec à l'immigration de masse a commencé peu après la révolution tranquille, cette époque des années soixante qui a vu en particulier la baisse de la foi chrétienne chez les Québécois.
J'ai peur qu'il y ait un lien. Je ne peux le confirmer mais je crains qu'il y ait un lien.
Je ne me souviens pas du passage exact, mais n'est-il pas dit dans les Écritures saintes qu'en cas d'abandon de la foi par un peuple, le pays peut être donné à des étrangers?
C'est une explication de type surnaturel que je risque là. Cependant, je pense qu'il y a là matière à réflexion car si on prend le Québec depuis la révolution tranquille, époque qui marqua un certain abandon de la foi chrétienne par les Québécois, on remarque que non seulement un flot de gens de partout s'y sont installés et de plus en plus nombreux, mais le Québec a aussi périclité économiquement parlant, quoique peuvent en dire certains économistes grassement payés pour répandre des nouvelles positives.
Il n'y a qu'à penser à la région où j'habite en Mauricie où Trois-Rivières avaient cinq usines de pâtes et papier dans les années 1960 et n'en compte plus que deux avec des effectifs moins nombreux que dans le temps.
Shawinigan, seulement dans les dix dernières années, a vu fermer la Belgo, l'Alcan et la Laurentide, des manufactures d'importance dans la ville.
Les quartiers autrefois de classe moyenne sont devenus des quartiers plus défavorisés.
Bref, y a-t-il un lien? Peut-être faudrait-il se mettre à la prière.