Alors que les Québécois s’insurgent devant la piètre mémoire de l’ancienne ministre Julie Boulet (eux qui viennent tout juste de réélire le PLQ ; c’est… intéressant), Santé Canada tient à mettre en garde les jeunes qui rêvent d’aller un jour en politique.
En effet, l’organisme gouvernemental s’inquiète des effets dommageables que peuvent avoir, sur la mémoire à long terme des individus qui les occupent, les postes de pouvoir.
«C’est vraiment terrible !» s’exclame le chercheur Steve Poitras. «On voit d’anciens ministres ne plus se souvenir des gens qu’ils ont croisés, des choses dont ils ont parlé, des lieux qu’ils ont fréquentés… Franchement, ce serait moins dangereux pour un jeune de continuer à fumer du “pot” que de devenir ministre un jour.»
Les dommages ne semblent pas se limiter qu’à la mémoire. Des cas de cécité sévère ont aussi été rapportés, souvent accompagnés d’une confusion générale et d’une étrange manie qui consiste à faire confiance à tout le monde.
Le cas de l’ancienne ministre Boulet est particulièrement grave, selon M. Poitras : «La pauvre est tellement désorientée et aveugle que même Sam Hamad, lui qui en sait généralement si peu, sait des choses qu’elle dit ignorer.»
Cet avis médical s’appuie sur de récentes recherches effectuées sur des souris. «Ça a été très compliqué, explique le chercheur. Il a fallu créer un Parlement pour souris, les y faire élire, nommer une souris juge, monter une commission… Je vous épargne les détails.»
Interrogée sur cette découverte scientifique inquiétante, Julie Boulet a simplement déclaré : «Voilà deux jours qu’on me parle sans arrêt de cette “Madame Boulet”. J’aimerais bien qu’on finisse par me dire de qui il s’agit.» Elle a ensuite cherché sa voiture pendant deux heures dans le stationnement des bureaux où se tient la commission Charbonneau. Elle était venue en taxi.
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