Des représentants de neuf fondations dénoncent les risques de la rigueur budgétaire appliquée par le gouvernement du Québec, se disant préoccupés par l'accroissement des inégalités sociales.
Dans un texte collectif, ces fondations privées estiment que la remise en question de programmes gouvernementaux et de la fiscalité fait craindre des impacts négatifs sur la société.
Elles reconnaissent la nécessité de gérer les finances et les deniers publics de manière responsable, mais elles invitent le gouvernement à orienter ses choix en fonction des effets sur les inégalités sociales. Pour juger du bien-fondé d'une réforme, elles proposent que l'un des critères soit la réduction des inégalités.
Les fondations soutiennent que le Québec est la société la plus égalitaire en Amérique du Nord, mais que le niveau d'inégalités est plus grand aujourd'hui qu'il y a 30 ans.
Elles rappellent que dans les pays les plus inégalitaires, la criminalité est plus élevée et l'espérance de vie est plus basse. En revanche, on trouve parmi les pays les plus prospères et les plus performants sur le plan économique ceux qui sont les plus égalitaires.
Parmi les signataires de la lettre parue dans «Le Devoir», mercredi, figurent la Fondation des YMCA du Québec, la Fondation Léa-Roback, la Fondation Lucie et André Chagnon, la fondation de la famille J.W. McConnell et la Fondation Solstice.
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