Incroyable le nombre de fois où l’agresseur s’est excusé auprès de sa victime suite à la vague de dénonciations pour harcèlement et agression sexuelle qui sévit au Québec depuis quelque temps. À tel point qu’on pourrait qualifier cette tendance de #Je M’excuse.
À cet effet, un vieil adage stipule que « faute avouée est à moitié pardonnée ». Dans les cas qui nous concernent, je suis prêt à parier que les excuses de leurs agresseurs n’ont pas contribué à obtenir l’absolution de leurs victimes de facto.
Messieurs, si votre comportement envers les femmes était digne du respect auquel elles ont droit, vous ne seriez pas tenus de vous plier à de « plates » excuses qui risquent de couler comme de l’eau sur le dos d’un canard.
Les excuses sont toujours la conséquence d’une attitude ou d’un geste réprobateur qui ont l’effet d’un cataplasme sur la blessure infligée à la victime… Elles ne guérissent pas, elles ne font que procurer un semblant de libération à l’agresseur.
La morale de cette histoire : pensez aux conséquences de vos gestes « avant » d’agir, messieurs. De cette façon, vos excuses seront inutiles… et la dignité des femmes ne s’en portera que mieux!
Julien Lacroix, un cas parmi tant d’autres
Dans la foulée des dénonciations pour harcèlement et agression sexuelle, notamment dans le monde artistique, la relation houleuse entretenue entre l’humoriste Julien Lacroix et son ancienne conjointe Geneviève Morin a fini par émerger des médias sociaux.
D’entrée de jeu, je n’ai pas l’intention de revenir sur la nuit d’horreur qu’elle a dû vivre à l’automne 2019 lorsque Julien Lacroix est débarqué chez elle, huit mois après leur rupture. Mon objectif est plutôt de mettre l’accent sur l’importance de dénoncer des comportements d’inconduites et d’agressions sexuelles de la part des présumés agresseurs envers les victimes.
Dans un texte saisissant publié sur la plateforme Urbania, Geneviève lance un appel à une réflexion sociale en profondeur sur la vague de dénonciations qui sévit depuis quelques semaines et qui démontre, selon elle, « qu’il y a un problème dans notre société ». « Comment va-t-on faire pour s’en guérir collectivement? », lance-t-elle.
À mon sens, il appartient à l’école d’intervenir en amont eu égard aux comportements déviants dans les relations entre les garçons et les filles en mettant sur pied une série de rencontres avec des spécialistes qui seraient appelés à détabouiser ces relations en insistant a priori sur l’égalité entre les garçons et les filles et le respect qui doit en découler… Et cela, peu importe la notoriété dont bénéficie le présumé agresseur, cette notoriété étant un privilège et non un droit sur la victime!
Henri Marineau, Québec
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