Maintenant que le premier ministre Justin Trudeau est venu défendre sa position dans le dossier UNIS devant le comité parlementaire sur les finances et que les partis d’opposition ont scruté à la loupe les écarts de conduite de Justin Trudeau dans la gestion de ce dossier, notamment les apparences de conflit d’intérêt, il ne reste plus qu’à attendre le rapport du commissaire à l’éthique dans cette affaire, à moins que l’opposition présente en bloc une motion de non-confiance envers le gouvernement, ce qui forcerait la tenue d’élections anticipées.
Or, à mon point de vue, il existe une autre sortie de crise qui s’offre à Justin Trudeau. Il est reconnu que, dans le sport, la meilleure défensive, c’est l’attaque. Conséquemment, pourquoi le premier ministre Trudeau ne profiterait-il pas des derniers sondages précédant la crise reliée à l’organisme UNIS, lesquels sondages le plaçaient confortablement en tête dans les intentions de vote, notamment en raison de sa gestion de la crise causée par la pandémie, pour solliciter un mandat fort pour faire face à une probable seconde vague du coronavirus.
Même dans l’hypothèse où le premier ministre écopait d’un troisième blâme de la part du commissaire à l’éthique, je suis d’avis que l’affaire UNIS ne fera pas trop de houle auprès de l’électorat trop occupé à jouir pleinement des activités estivales après une dure période de confinement, d’autant plus que le programme WE CHARITY a été abandonné.
Si on ajoute à ces constats le fait que le PCC est sur le point de se donner un nouveau chef avec tous les ajustements internes que cela implique, le PLC pourra bénéficier de cette situation d’instabilité du PCC pour gagner des comtés avec une machine électorale bien rodée. Enfin, pour l’instant, nous en sommes au niveau des hypothèses… Tout peut encore se produire!
Henri Marineau, Québec
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