Démissions chez Hydro-Québec - Le gouvernement doit donner des réponses aux Québécois

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Il n'y a plus personne qui croit que cette situation est due au hasard

QUÉBEC, le 10 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Marie-Victorin et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, a exigé du ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, des réponses quant aux nombreuses démissions survenues chez Hydro-Québec.

« Cela ne peut plus être des coïncidences. Les numéros 1 et 2 de la société d'État ont démissionné, tout comme le responsable des compteurs intelligents. On apprend aujourd'hui qu'un des plus anciens membres du conseil d'administration, Michel Plessis-Bélair, a aussi quitté ses fonctions dans des circonstances nébuleuses. Le ministre Pierre Arcand doit être transparent avec les Québécois. Que se passe-t-il chez Hydro-Québec? Est-ce que ces gens ont refusé de suivre aveuglément les nouvelles orientations gouvernementales? Est-ce en lien avec la privatisation proposée dans le rapport Montmarquette? Qu'on arrête de nous parler de coïncidences; il n'y a plus personne qui croit que cette situation est due au hasard. Le ministre doit donner des réponses », a déclaré Bernard Drainville.

En 10 ans, 27 enquêtes internes

« Lors de l'étude des crédits budgétaires, en juin dernier, j'ai demandé au ministre s'il y avait eu des enquêtes internes sur l'octroi des contrats d'Hydro-Québec. En septembre 2014, nous avons eu la réponse : depuis 2005, il y a eu 27 enquêtes internes sur des contrats accordés par Hydro-Québec. Sur quels contrats ces enquêtes ont-elles porté? Quels chantiers? Quelles entreprises? Pour quelles irrégularités présumées? On ne le sait pas. Hydro‑Québec a refusé de dévoiler le contenu des rapports », a ajouté le porte‑parole.

Bernard Drainville a également interpellé le premier ministre Philippe Couillard, qui disait la semaine dernière que tout allait bien et que des départs étaient normaux dans une grande société. « Contrairement au premier ministre, nous ne croyons pas que c'est banal. Les Québécois veulent des explications. Hydro-Québec leur appartient. Les démissionnaires doivent être entendus en commission parlementaire; on veut connaître leur version des faits », a-t-il conclu.

SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois


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