Madame David, je suis membre fondateur de Québec solidaire tout autant que vous. Là où j'ai été salarié dans ma vie, les plus vieux m'ont appris que «le calcul vaut le travail». Les plus jeunes, habiles en informatique, l'ont prouvé à Québec solidaire dans la gestion de l'organisation et de la bureaucratie du parti.
J'ai une proposition à vous faire :
Nous faisons preuve du courage politique que nous reprochons souvent aux autres politiciens de ne pas avoir. Nous confrontons les membres les plus récalcitrants et nous leur expliquons qu'une alliance électorale avec le PQ pour 2018 n'est pas une capitulation mais une opportunité pour Québec solidaire de faire valoir son programme de façon pragmatique et audacieuse.
C'est une preuve de confiance en soi et de solidité des convictions de gauche à Québec solidaire. Non pour nous isoler à «la gauche de la gauche» ou pour rester une sorte de «conscience sociale» inopérante, mais pour les proclamer à la face de tout le Québec dans une confrontation fédéralistes-indépendantistes ouverte. La polarisation qui s'annonce pour 2018 sera digne des grands combats du Québec pour son émancipation. Nous ne pouvons pas renoncer à en être avec les autres indépendantistes.
Au coeur de cette alliance, il y a une répartition des comtés entre partis indépendantistes proportionnellement aux nombres de votes obtenus lors des dernières élections. Nous allons y chercher une dizaine de comtés à candidature indépendantiste unique où la machine péquiste se met à notre service et nous doublons, sinon triplons le nombre de nos député-e-s à l'Assemblée Nationale en faisant battre Couillard et en contribuant à rapprocher le projet indépendantiste dont nous nous réclamons.
Si l'indépendance est un moyen de changer le Québec tout entier quand allons-nous nous affranchir de l'idée, surprenante pour la gauche, que de la conquérir avec un PQ, même de droite, serait une défaite ? Notre contribution à la liberté du Québec serait tout de même remarquable.
Vous direz que ce n'est pas si simple ? Ce serait pourtant quelque chose à essayer ... avec un peu plus de courage et d'assurance politique.
Lettre à madame Françoise David
Courage politique
Fièr-e-s indépendantistes
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12 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 avril 2016j'ai déjà pensé voté pour QS mais après les dernière élection fédéral ou QS donnait son appui au NPD j'ai compris que ce parti parle des deux côté de la bouche ceux qui vote pour eux et qui sont indépendantiste devrait y pensez deux fois. Pour se débarrasser des libéraux il faut unir PQ +QS +ON et
avertir les gens d'arrêter de voté pour le club école des libéraux la CAQ formé par SIROIS chum a DESMARAIS, ils sont la juste pour divisé le vote.
François Ricard Répondre
25 avril 2016L'indépendance n'aura pas lieu le lendemain de l'élection de 2018.
Le lendemain de l'élection, la province de Québec continuera d'exister et le gouvernement devra en faire la gestion.La campagne électorale du PQ devra donc couvrir deux grands volets: un programme de gestion provinciale et un programme pour l'indépendance.
Au niveau de la gestion provinciale que propose-t-il en économie, en transport, en éducation, en santé, en l'assainissement des moeurs politiques, en la réforme de la démocratie.
Pour l'indépendance, que compte-t-il faire? Des études? Une constituante? Un référendum qui aura lieu quand et qui portera sur quoi?
Avec une approche bien claire sur ces deux grands axes, le PQ n'a pas besoin de coalition. Du moins, je le crois.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
24 avril 2016PKP consent tous les efforts pour unir les souverainistes, sachant que QS n'en veut pas. En fait le but de l’exercice est de démasquer la mauvaise foi de QS à ce sujet.
La dernière déclaration de Khadir sur l'alliance PQ avec QS (en anglais sur CBC) :
(à 1 minute 20 sec)
http://www.cbc.ca/player/play/2687379690
(traduction) : Il y a des sujets plus importants que l'alliance PQ et QS: l’environnement, la corruption, Énergie Est.
Toutes les prétextes seront évoqués pour éviter cette alliance, pour la simple raison qu'elle risquerait de faire éclater QS , avec la création en gestations en son sein du NPD-Québec.
JCPomerleau
Robert J. Lachance Répondre
24 avril 2016M. Le Hir ne partage pas du tout le point de vue de M. Roy quand celui-ci suggère une répartition des comtés entre les partis souverainistes au pro-rata des votes obtenus lors de la dernière élection générale.
En juin 2013, Bryan Breguet, un projectionniste non-partisan, un bolé venu de Suisse, sur la division du vote a démontré que : « la meilleure solution à la division du vote est une réforme du mode de scrutin. Cependant, vu qu'une telle réforme ne semble pas être d'actualité, j'avoue ne pas comprendre pourquoi le PQ, QS et ON n'essaient pas de s'entendre quelque peu. Stratégiquement, cela serait la bonne chose à faire. Il s'agît d'un pari, mais pas d'un pari très risqué selon moi. »
En 2012, cette solution n’aurait pas semble-t-il procuré une majorité au PQ mais 4 députés de plus et 5 à QS, 4 aux dépends du PLQ et 2 de la CAQ.
J’ai laissé lire ici ailleurs, Les nécessaires alliances, que si la tendance se maintient, cette répartition des circonscriptions au pro-rata aboutirait selon mon estimation fondée sur les deuxièmes choix à 44 PQ, 38 PLQ, 34 CAQ, 7 QS et à 2 je ne sais pas pantoute plus que Céline.
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2016@M. Le Hir:
Êtes-vous contre toute forme de coalition électorale, ou êtes-vous surtout contre la formule proposée par M. Roy (au pro-rata des votes de 2015)?
Comme M. Binette le fait bien remarquer, QS ne s'effacera pas au profit du PQ. Pour prendre le pouvoir, le PQ aura donc à choisir dans l'alternative suivante:
1- Il fait cavalier seul, avec un programme susceptible de séduire une partie importante des électorats de QS et de la CAQ.
2- Il forme une coalition électorale en se partageant les circonscriptions, selon une formule à déterminer.
Selon moi, la formule la plus viable est la seconde.
Toutefois, comme vous l'avez bien exprimé, le financement électoral représente un obstacle majeur à une telle coalition. Comme je l'ai écris plus tôt cette semaine, la formation d'une coalition implique trois volets:
1- Partage des circonscriptions
2- Une formule de péréquation du financement politique entre les membres de la coalition
3- Un programme comportant un "tronc commun" que tous les membres de la coalition s'engagent à promouvoir.
Si QS est de mauvaise foi en s'affichant indépendantiste, les négociations en vue de la formation d'une coalition devraient pouvoir dévoiler à tout le monde leur vraie nature. Le PQ devra alors adopter la première option de l'alternative citée plus haut.
Si prendre le pouvoir ne constitue pas un objectif essentiel pour le PQ en 2018, alors celui-ci pourrait faire cavalier seul avec un programme résolument axé sur l'indépendance. Rien d'autre. Ça, c'est un autre débat.
Serge Jean Répondre
24 avril 2016Appel à tous les Canadiens français alors...
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2016Comment se répartir les candidatures lors de la prochaine élection s'il y a une entente à cet effet? M. Roy propose de répartir les comtés proportionnellement au nombre de votes. Tout ça , ça se discute... M. Le Hir s'y oppose parce que cela accroitrait les divisions, le financement des partis amenant une perpétuation des partis politiques. Quelle proposition M. Le Hir apporte-t-il alors? Il y a un élément de base qui ne peut fonctionner: c'est une entente qui ferait disparaitre QS ou ON, partis politiques qui veulent se perpétuer. Plus particulièrement, le respect de l'intégrité de QS me semble évident, beaucoup de gens qui sont de ce parti n'ont jamais été péquistes et ne veulent pas devenir péquistes et n'ont rien à voir avec le PQ. Les membres du PQ qui veulent une convergence doivent bien se mettre cet élément dans la tête: il n'y aura pas de fusion entre QS et le PQ. Tant qu'à moi, le mieux qui pourrait arriver est la refondation d'un nouveau regroupement de partis indépendantistes sous une bannière unique. Le PQ est-il prêt à se prêter à cette opération refondation? Je pense que c'est là que tout va se jouer. Et les tensions entre les différentes "ailes" ou tendances ne seront pas pires que les tensions qui existaient entre Harel-Burns-Bisaillon-PQ-Montréal-Centre et les Lévesque-Marois des années 1970. Et attention à la prochaine élection: si j'étais péquiste, je me dirais que le PQ court en grand risque si on se retrouve avec la même situation que lors des élections précédentes: QS ne stagne pas.
@ Richard Le Hir Répondre
24 avril 2016Monsieur Roy,
Je ne partage pas du tout votre point de vue lorsque vous suggérez une répartition des comtés entre les partis souverainistes au pro-rata des votes obtenus lors de la dernière élection générale. Cette recette aurait pour effet d'accroître les divisions au lieu de les réduire. Le financement public des partis fait d'eux des appareils politiques dont le but premier devient dès lors de se perpétuer, indépendamment de leur option.
C'est la porte ouverte au chantage et aux magouilles de toutes sortes. Non merci ! Nous payons déjà assez cher comme ça.
Notre but n'est pas de créer des appareils politiques qui vont chercher à se perpétuer, ni de fournir des tribunes à des personnages de second plan en mal de trip d'ego, mais de faire l'indépendance.
La force de nos adversaires, c'est d'attiser nos divisions et de nous distraire de notre objectif, et le pire, c'est que nous tombons dans le panneau à chaque coup.
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2016La réaction de Manon Massé de QS est décevante. Plutôt que de se dire ouverte à la discussion et à la négociation, elle semble vouloir imposer de nouvelles conditions avant de s'asseoir à la table.
«"Est-ce qu'on peut, s'il vous plaît, avoir un petit peu plus de clarté et rester sur la même voie de chemin de fer pour ne pas égarer tout le monde ?", s'est-elle finalement exclamée.»
On semble très frileux d'entamer de telles négociations avec le PQ. L'aile fédéraliste de QS le prendrait sans doute très mal.
On veut bien se donner une apparence d'indépendantiste pour attirer l'électorat du PQ, mais on ne veut pas se mettre à dos son aile fédéraliste. On marche sur la clôture
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2016Mme, David elle a une tête de cochon et elle veut s'isoler ainsi que son parti, elle est avant tout libérale comme sa soeur Hélène, et elle fait tout pour bousiller PKP et le PQ donc foutons la à la porte elle n'est pas porteuse d'avenir indépendantiste et souverainiste pour notre pays du Québec, elle se prend pour je ne sais qui avec ses grands airs de snob, pas d'avenir avec elle, c'est une cruche vide de tous bons sens afin de réunir les partis et se prendre en main pour rebâtir le Québec que le libéraux ont détruits et elle est complaisante à ce massacre!
PS: mon message est complet ne pas me barrer encore!!
Archives de Vigile Répondre
23 avril 2016J'admire votre persistance. On ne pourra pas dire que vous n'aurez pas essayé. Tout comme le PQ, d'ailleurs.
Ce serait tellement plus facile si madame David était une vraie indépendantiste.
Mais... on dit que tous les espoirs sont permis. Rien à perdre à essayer.
Archives de Vigile Répondre
23 avril 2016Yes Sirrr!
Le PQ a ouvert grande la porte à la convergence aujourd'hui. QS et le PQ sont déjà à la table de OUI-Québec. Espérons que OUI-Québec parvienne à mettre sur cette table quelques propositions concrètes allant dans le sens que vous suggérez.