Charest, vive la confiance!
C'est fou parfois de voir comment le temps parvient à faire oublier les choses dans la population. Mais, heureusement, il en est tout autrement pour les observateurs de la scène politique qui, souvent, s'en donnent à coeur joie.
L'ironie peut, dans bien des cas, pousser les politiciens à croire même leurs mensonges et leurs promesses vides. Tout un univers me direz-vous!
C'est un Jean Charest soudainement transformé en «donneur de leçons» qui s'est présenté à l'Université McGill pour prononcer une allocution sur «les façons de rétablir la confiance dans les institutions publiques canadiennes», imaginez! Notre Jean national devient un M. Net. Lui, dont sa troupe politique et machiavélique donne beaucoup, mais beaucoup d'ouvrage à l'UPAC et meubla les révélations à la commission Charbonneau. C'eût été aussi comique entendre les grandes compagnies de bière vanter les qualités de l'eau minérale.
Pourquoi M. Charest ne défendrait-il pas l'UPAC dans un tel cas plutôt que sa très chère Mme Normandeau?
Comme il fallait bien s'y attendre, personne n'a été surpris, M. Charest s'est fait beaucoup plaisir en soulignant son appui à la «très chère» Mme Normandeau arrêtée par l'UPAC pour complot, corruption et fraude envers le gouvernement; vive les «ti-zamis». À cela, il ne faut surtout pas oublier les révélations de l’émission Enquête sur le président du Conseil du trésor Sam Hamad - suspendu par Philippe Couillard depuis samedi et ministre du Développement économique sous Jean Charest?
Ni les faits et ni les apparences ne pouvaient être cachés aux yeux de la population du Québec.
Mais à quoi donc pensa l'université McGill pour accueillir une telle présentation? Pourtant, l'ancienne rectrice jusqu'en 2013 de McGill, Mme Heather Munroe-Blum, profite d'un traitement princier et recevrait une rente de 371,000$ par année, rien de moins. On viendra dire ensuite que Jean Charest désire rétablir la confiance..... Ensuite McGill affirme ouvertement ne pas faire de politique. Bien sûr, voyons donc !
Ma foi, vive la confiance dans les institutions publiques canadiennes, c'est de toute beauté.
N'oubliez jamais que même Philippe Couillard a déjà affirmé que c'est plus propre dans son temps que lorsque Jean Charest était au pouvoir. Tout un aveu avec une tonne de conséquences.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
6 avril 2016À quoi pense l'université McGill? M. Charest y a un ami. Olivier Marcil, vice-principal aux communications et relations externes et... ancien conseiller du PM Jean Charest.
https://www.mcgill.ca/communications/fr/vp
Jean Charest c'est le mal incarné qui se prend pour un "big shot". Personne ne devrait lui accorder la moindre attention. À commencer par les journalistes.
André Lemay Répondre
6 avril 2016À propos de Heather Monroe-Blum, il faut toujours garder en tête la personne d'exception que ses accointances l'ont fait devenir. Un genre de pantin du 1%.
Comme Desmarais père et fils, Parizeau, Bélanger, Bourassa, Trudeau, Chrétien, Martin, Carney, pour ne nommer que ceux-ci parmi les gens qui veulent notre bien, elle a assisté comme invitée aux réunions de 1997, 2001-05-09 et 2014 du très sélect Biderberg Club.
Rappelons aussi qu'elle a fricoter avec la Trilatérale. Si ça n'est pas de la référence?
Serge Jean Répondre
6 avril 2016J'ai toujours constaté, voire stupéfait de voir et entendre, comment Jean Charest (Choret) pouvait être le pire abuseur de conscience et de confiance, que le Québec n'ait porté. Il ment et abuse de la conscience d'autrui comme il respire ce dégénéré. C'est de la haine déguisée c'est clair.