Québécois et fierté, synonymes?
Lire un peu avec humour et dérision.
Le Québec est à vendre, votre Québec, notre Québec, mon Québec doit tout vendre; peu importe la provenance de l'acheteur. Prenez un numéro et gardez le silence face aux journalistes. Le dernier à sortir éteindra la lumière svp.
En s'inspirant des derniers événements de ventes comme Rona à l'américaine Lowe's ou bien le Groupe st-Hubert au groupe Cara, prenez garde, surtout, ne pas aviser vos chers franchisés, ceux qui croient en vous et qui contribuent largement à vous soutenir. ( Quel manque de respect flagrant envers les franchisés par St-Hubert ).
Même les gens du Québec, oui, ces bons Québécois du populisme émettent des commentaires intelligents, très intelligents sur le départ de notre patrimoine Québécois, St-Hubert dans ce cas-ci. En voici quelques-uns.
- Ce n'est pas grave, la sauce va goûter la même chose.
- Ça ne changera rien, on va y retourner quand même.
- Ça reste canadien.
- Les gens n'y verront rien.
- On s'en fout en *&%?&*
Ouf! Ça vole bas dans le populisme. Mais quel attachement au patrimoine Québécois !
Ça vole également bas du côté de M. Jean-Pierre Léger car les franchisés ont appris la vente du Groupe St-Hubert par les médias. C'EST CHEAP EN *&$%?&*.
M. Léger a surtout réussi, devant les journalistes, c'est là sa performance, à passer sous silence des mots très tabous dans son annonce de la vente du Groupe St-Hubert devant les médias.
Je vous invite à lire ce qui suit.
Québécois et fierté, synonymes?
Si nous considérons la vitesse, qui étonne et fait peur, à laquelle nos entreprises importantes sont vendues à des intérêts étrangers, ontariens ou simplement canadiens, cela sème l'inquiétude et relance un vieux débat. Dans le cas du Groupe St-Hubert on nous annonce avec empressement que la vente à Cara sera profitable pour les franchisés. Bon, je veux bien croire cela mais remarquez que certains mots sont devenus hautement tabous.
Je félicite le président de St-Hubert, M. Jean-Pierre Léger, pour avoir subtilement évité, par toutes les courbettes possibles, de prononcer «fierté québécoise» et «compagnie ontarienne» dans l'annonce de la vente. L'éclairage médiatique fut habilement dirigé sur le fait que les clients pourront bénéficier d’une vaste gamme de produits à l’échelle nationale et que la fabrication de produits alimentaires bonifiera les ventes partout au Canada.
Mais les québécois ont-ils une fierté? Sommes-nous une économie du type succursale? Nos entrepreneurs sont-ils des prédateurs ou des proies? Même les chinois reluquent nos terres agricoles, les vendrons-nous? Que de belles questions évitées, ça fait partie des multiples interrogations qui sont sur la table. Québécois et fierté sont-ils synonymes?