Favorable à une coopération avec la Russie, M. Trump tarde à dévoiler la liste de ses conseillers. Cependant, les médias affirment connaitre certains d’entre eux.
Donald Trump a promis en février de dévoiler la liste de ses conseillers en politique étrangère, mais la promesse reste lettre morte. De son côté, l'agence Reuters affirme que lieutenant-général Michael Flynn, ancien chef de l'Agence du renseignement militaire (DIA), n'est autre que la personne qui conseille Donald Trump, candidat favori des Républicains dans la course à la Maison blanche, sur les questions relatives à la politique étrangère.
Bien que l'entourage du candidat ainsi que Michael Flynn lui-même se soient pour le moment abstenus de commenter ces informations, une personne proche du lieutenant-général a avoué que M. Trump n'était pas le seul candidat à consulter l'ancien patron du renseignement militaire, ajoutant que celui-ci ne travaille toutefois pas avec "n'importe quel homme politique".
Le général Michael Flynn, directeur de la DIA entre 2012 et 2014, favorable à une coopération avec Moscou en matière de sécurité internationale, est brusquement parti à la retraite en août 2014, un an avant l'expiration officielle de son mandat.
Entre 2004 et 2007, Michael Flynn était en mission en Afghanistan et en Irak en tant que chef du renseignement au sein du Commandement des opérations spéciales américaines. Il a notamment dirigé les recherches d'Abou Moussab Al-Zarqaoui, chef d'Al-Qaïda en Irak et fondateur de l'Etat islamique.
L'ancien chef de l'Agence du renseignement militaire critique la politique américaine en Irak et estime que si les Etats-Unis n'avaient pas envahi l'Irak, le groupe terroriste Etat islamique n'aurait pas vu le jour. D'après lui, Washington est coupable de ne pas avoir empêché l'émergence de groupes antigouvernementaux en Syrie qui ont ensuite donné naissance à l'Etat islamique.
Donald Trump, candidat à l'investiture républicaine en vue de l'élection présidentielle s'est à plusieurs reprises déclaré prêt à approfondir les relations avec la Russie. Saluant cette intention, le président russe Vladimir Poutine a qualifié le candidat de "leader absolu du débat présidentiel". En retour, M. Trump a avoué qu'il considérait comme un honneur les paroles du président russe, et a confirmé la nécessité d'une coopération plus large.
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