J’ai toujours voué une admiration sans borne pour le discours mobilisateur et les convictions profondes de la militante indépendantiste, Catherine Dorion, du temps où elle agissait comme bougie d’allumage au sein d’Option nationale.
Mais voilà que, pour des raisons qui me sont inconnues, Mme Dorion a décidé de suivre le troupeau dirigé par Sol Zanetti et de briguer la circonscription de Taschereau pour Québec solidaire (QS) lors du scrutin d’octobre 2018…Un revirement qui dépasse carrément mon entendement.
En effet, comment une militante aussi souverainiste peut-elle s’enrôler dans un parti qui n’a toujours parlé d’indépendance que du bout des lèvres? Un parti dont le doyen, Amir Khadir, a déclaré un jour « l’indépendance si nécessaire mais pas nécessairement l’indépendance »…Vraiment pas de quoi faire vibrer la corde souverainiste!
Catherine Dorion est une inclassable, un électron libre. En prenant la décision de se joindre à QS, je ne peux qu’exprimer ma profonde déception tout en espérant qu’elle saura conserver tout de même son militantisme débordant eu égard à la cause souverainiste du Québec!
En terminant, pour vous illustrer la facette « électron libre » de Catherine Dorion, je vous laisse sur cet extrait d’une entrevue réalisée en 2017, dans laquelle elle met en parallèle la structure institutionnelle et traditionnelle d’un parti politique et le concept de vie couple : « On se met en couple par désir, parce que la rencontre nous semble fertile, profonde, en accord avec soi. Mais dès que la relation devient officiellement celle d'un couple, on veut que ce couple corresponde au modèle social du couple, et, souvent, on tue ce qui en faisait la singularité et l’intérêt. On laisse disparaître le désir, l’amour, le respect et la rencontre. »
Une image qui laisse présager, à mon sens, que Catherine Dorion risque de vivre des frictions dans sa nouvelle union avec QS…
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
François Ricard Répondre
28 mars 2018Elle sera bientôt collègue de Vincent Marissal, fédéraliste notoire puis que ce dernier songe à se présenter contre Lisée dans Rosemont.