Dès son élection, Mark Carney n'y a pas été par quatre chemins et a ¨exigé¨ de rencontrer immédiatement Donald Trump à la Maison Blanche dans le but de lui river son clou.
Déterminé à lui dire ses quatre vérités les yeux dans les yeux, Carney n'a pas hésité à parler pendant trois minutes d'une interview qui en a duré trente. À la surprise générale, il a alors levé son petit doigt en l'air à de multiples reprises pour essayer d'obtenir la parole entre deux déclarations de Trump pour finalement s'écrier avec sa petite voix hésitante: ¨Monsieur le président, avec tout le respect qui vous est dû, le Canada n'est pas à vendre!¨.
Et paf! Le travail était fait et les éditoriaux du lendemain se sont déclarés extrêmement fiers de son courage inégalable. Enfin, un premier ministre canadien qui osait se tenir debout face au gros méchant loup. Choqué jusqu'au tréfonds de son âme, ce dernier n'en dort plus paraît-il!
Sur le front intérieur, Carney n'a pas non plus hésité à ¨prendre le taureau par les cornes¨ en déclarant qu'il était déterminé à baisser le nombre d'immigrants temporaires de 7% de la population canadienne à seulement 5% au cours de son présent mandat.
Il faut comprendre la puissance de Carney à qui il manque une poignée de députés pour avoir un gouvernement majoritaire. En plus des votes de ses propres députés, le bonhomme dispose en effet de ceux du NPD moribond et, surtout, du Bloc Québécois qui ¨défend les intérêts du Québec¨ en maintenant les Libéraux au pouvoir le plus longtemps possible pour que ces derniers puissent rendre les Québécois minoritaires au Québec en seulement vingt ans.
Ah Dieu, quel fin de pays!
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