Plusieurs députés de l’Assemblée nationale réfléchissent ou ont déjà pris la décision de ne pas se représenter à la prochaine élection générale. Le Parti québécois verrait partir de précieux vétérans comme Nicole Léger, François Gendron et d’autres.
Normales de saison
On ne s’étonne pas que certains députés annoncent qu’ils ne se représenteront pas pour laisser le temps à leur parti de dénicher les perles rares qui brigueront les suffrages à leur place.
Les annonces de Nicole Léger qui a souffert d’un cancer et de François Gendron qui cumule 42 ans de services, ne surprennent guère, mais d’autres départs laissent peut-être couver une tempête qui rendra encore plus difficile le périple du chef péquiste.
L’automne s’est avéré pénible pour Jean-François Lisée qui a vu le PQ plonger encore plus bas dans les sondages et la grogne s’installer dans son entourage.
Fidèles à la tradition, des militants souhaitent le départ du chef. Certains le remplaceraient par Véronique Hivon afin de ramener un peu de sympathie pour le PQ et permettre de resserrer les rangs.
Temps plus cléments
Si le capitaine du navire péquiste veut retrouver le calme après la tempête, il aura fort à faire en commençant par être plus à l’écoute de son équipage, en se concentrant sur quelques priorités et en parlant pour être compris.
Lisée a cette habileté de pouvoir retrouver son aplomb et de surprendre. Sa course à la chefferie et le dernier congrès du PQ l’ont illustrée.
Ce ne sera pas une sinécure de recruter des candidats prestigieux au moment où les perspectives s’assombrissent. Le chef péquiste devrait profiter de cette opportunité pour recruter de jeunes candidats prometteurs qui redonneront un second souffle au parti et à son option qui ont mal traversé l’épreuve du temps.
Désinstitutionnaliser courageusement le PQ pour en refaire un véritable mouvement s’impose au chef pour retrouver le chemin des victoires.