L'année commence bien mal pour le chef du PQ, Pierre-Karl Péladeau (PKP), mais aussi pour l'ensemble du mouvement souverainiste. C'est le moins qu'on puisse dire.
Car, il ne faudrait pas se méprendre. Au delà de la tourmente actuelle, des allusions, et de la machine à rumeurs qui s'emballe de plus en plus, c'est tout le mouvement souverainiste qui est en fait visé.
La plupart des attaques des dernières semaines, lancées contre PKP, sont de toutes évidences cousues de fil blanc. Et puis arrive en plus cette annonce que plus rien ne va dans le couple PKP-Snyder. Et pendant ce temps, ceux qui aiment jouer aux gérants d'estrade, sont déjà en train de prédire que PKP partira sous peu. Aucun sondage n'a été rendu public depuis le début de l'année, mais il y en a évidemment pour prétendre être capable de prédire l'avenir, quitte à tenter de l'influencer du même coup.
La question de l'utilisation ou non, à des fins d'évasion fiscales, d'un certain nombre de paradis fiscaux par Québecor, jusqu'au début des années 2000, est venue rajouter un autre couche dans toutes ces attaques. S'agit-il effectivement et pour l'essentiel d'un " pétard mouillé ", comme l'affirme PKP ? Que faut-il penser de tout cela ? Comment devrions-nous réagir à tout cela ?
Voilà autant de très bonnes questions auxquelles il faudrait en même temps s'assurer d'avoir les bonnes réponses.
J'aimerais à ce point-ci rajouter mon propre point de vue à tout le déluge de commentaires qui peuvent circuler et qui, sous toutes réserves, risquent de continuer de circuler pour encore un bon bout.
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Au risque d'en faire sursauter quelque uns et qui doivent de surcroît répéter sur tous les toits que rien de tout cela ne les surprend vraiment, parce qu'eux n'avaient jamais cru dans PKP, je dirai d'entrée de jeu que je n'embarque dans toutes ces histoires.
Si je dis cela, ce n'est pas parce que je serai devenu complètement " aveuglés " par la cause ainsi que par l'importance de relancer le combat pour l'indépendance, ce qui à mes yeux implique aussi de pousser pour une alliance la plus large possible de toutes les forces souverainistes -- ce serait plutôt le contraire --, mais bien parce que je crois plus important que jamais de garder la tête froide face à tout ce qui peut aujourd'hui se produire et qui risque de toute manière de n'être que de la petite bière face à la grande confrontation à venir ... en 2018.
Faire de la politique, cela veut également dire de toujours garder les deux pieds sur terre, s'assurer d'avoir fait le tour de toute ces questions avant de prendre une position trop hative et, surtout, d'éviter de dire n'importe quoi.
Je crois tout autant que ce qui se passe présentement autour de PKP, pour essayer de le déstabiliser et éventuellement le neutraliser aussi, n'est rein comparé à ce qui pourrait encore se produire d'ici aux prochaines élections. D'un point de vue fédéraliste, les enjeux sont trop gros et PKP fait toujours autant peur alors tout peut et devrait être tenté à leur yeux afin de tuer dans l'oeuf toute velléité de relancer le combat pour l'indépendance. De ce point de vue, j'endosser pour l'essentiel le commentaire que Richard Le Hir, responsable à la rédaction du site Vigile.net, déclarait récemment.
Samedi, je participais, en tant qu'observateur à l'assemblée annuelle des membres du PQ dans la circonscription de Crémazie, laquelle est voisine de celle où j'habite. Pour l'occasion, le directeur général du PQ, Alain Lupien, avait accepté de venir présenter aux membres présents la vision que la direction avait de ce à quoi on devrait s'attendre d'ici 2018 et c'était très éclairant parce que la direction actuelle du PQ semble parfaitement au courant des défis qui attendent désormais le mouvement souverainiste d'ici 2018.
Pour eux, et cela était très clair à entendre Alain Lupien, ce qui s'en vient impliquera nécessairement une confrontation de plus en plus grande, à une échelle encore jamais vue, de par les enjeux en cause. Pour la direction du PQ, cela prendra aussi des efforts sans précédent pour s'assurer d'avoir au moment voulu les ressources nécessaires pour faire face à ces défis et cela implique aussi forcément d'avoir la machine pour y arriver, ce qui sous entend aussi une unité et une mobilisation qui devraient commencer dès maintenant.
PKP et ceux qui l'entourent, le savent et les grands stratèges, du côté fédéraliste, à Ottawa et à Québec, le savent aussi. Chacun commencerait déjà à se préparer dans cette perspective et tout ce qui se passe présentement devrait forcément aussi être évaluer et analysé en fonction de ce qui vient d'être dit.
Dit autrement, je ne peux faire autrement que de me sentir inquiet, au moins pour le moment, et des suites de tout ce qu'on dit dans les journaux, de ce qui pourrait se produire. Faut-il croire tout ce qui peut se dire présentement dans les médias ? Probablement pas. Sûrement pas, en fait. Sommes-nous au bord d'une autre crise majeure au sein du PQ. J'ose espérer que tout le mouvement souverainiste ne commencera pas à déjà trébucher, alors que le combat ne fait en fait que commencer. Cela ne serait pas de trop bonne augure.
Je ne suis pas dans le " secret des dieux ", au niveau de ce qui peut se passer dans l'entourage immédiat de PKP. Alors, et comme tout le monde, il faudra voir.
On peut juste espérer que la direction du PQ reprendra l'initiative face à nos adversaires parce qu'il le faudrait vraiment. le plus vite possible. Le prochain Conseil national du PQ, qui doit se tenir à Trois-Rivières, les 27 et 28 février prochain et qui est justement supposé permettre de finaliser toute le plan de travail et les grandes échéances encore à venir, d'ici à 2018, incluant la tenue de congrès régionaux vers la fin de 2016, et la tenue d'un grand congrès national vers le printemps 2017, sera assurément un moment important à surveiller.
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Jour après jour, on entend des journalistes et des chroniqueurs venir nous dire qu'eux savent exactement ce qui va se passer. Comme je le disait plus haut, aucun sondages n'est encore sorti, mais quelqu'un comme Michel Hébert, chef du Bureau parlementaire au Journal de Montréal et de Québec, prétend que depuis le début de l'année, les dommages seraient d'ores et déjà " considérables " et " mesurables ". Sur quoi se fit-il pour dire cela ? On ne le sait pas.
Il ne donne pas ses sources, ni n'ont plus ne donnent vraiment de détails. C'est comme pour ce qui est des plus récentes attaques en provenance de Radio-Canada sur " l'affaire des paradis fiscaux ". Mais qu'importe.
L'important consiste uniquement à semer le doute chez le plus grand nombre sur la suite des choses, et ébranler l'édifice souverainiste.
" Le PQ recule ", peut-on lire dans la chronique de ce matin de Michel Hébert. Pendant ce temps, rajoute-t-il, " Québec solidaire avance, la CAQ prend du mieux, et les libéraux dominent ". Aucun fait concret pour appuyer tout cela n'est en même temps amené.
Et puis il y a aussi François Legault qui en rajoute. Évidemment. Il ne peut une fois encore donner le moindre détail sur ses dires, ni ne désire en fait le faire, mais il continue de prétendre que plusieurs députés du PQ serait sur le bord et/ou pourrait lâcher ce parti pour aller à la CAQ.
Pendant ce temps, le journal La Presse annonce qu'ils ont parlé avec l'ex-député et ministre péquiste, Yves-François Blanchet, qui lui prétendrait savoir de bonne source que PKP ne sera probablemenet plus là en 2018, laissant entendre qu'à défaut de démissionner il pourrait aussi se faire montrer la porte. On se demande bien ce qui pourrait amener une personne comme Blanchet, qui en a vu d'autres, à agir pareillement; avec des gens comme cela, qui aurait besoin d'ennemis ensuite ?
Et puis, cela continue et cela continue.
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Bien franchement, je n'embarque pas plus dans toute cette histoire de paradis fiscaux et de ce que PKP aurait ou non fait à cet égard. PKP nie véhément.
Normalement, dans un tel contexte, les journalistes de Radio-Canada, qui ont sorti " le scoop " , devraient rendre public les informations qui les amènent à dire que PKP ne dit pas toute la vérité; mais ils ne le font pas. Simplement, ils répètent, telle une cassette bien apprise, qu'ils trouvent plutôt surprenant d'entendre PKP dire ce qu'il affirme, compte tenu de ce qu'eux auraient appris, sans en dire plus. Et on continue conséquemment de tourner à vide.
L'important demeure de semer le doute dans la tête des gens et les décourager de se réimpliquer dans ce combat qui pointe déjà pour relancer l'objectif d'indépendance pour le Québec.
Se peut-il que PKP n'ait pas été aussi ferme à combattre les stratégies d'évitement fiscal qu'il aurait pu l'être du temps où uil dirigeait Québecor ?. Peut-être que oui. Peut-être que non. Je ne voudrais pas ici chercher à idéaliser PKP.
Dans le fonds, on ne s'en surprendrait pas vraiment si tel devait ultimement être le cas. Sauf que la vraie question à poser est ailleurs.
PKP ne dirige plus Québecor (même s'il en demeure l'actionnaire principal); il est maintenant en politique pour faire du Québec un pays. Du passé, il garde toute une réputation, notamment à cause de ses démêlés avec les syndicats à cette époque. Sauf qu'on est déjà rendu ailleurs.
Faut-il oublier ce passé ? Non. Faut-il en même temps rester accroché à ce même passé, quitte à ne pas voir le train qui est en marge de passer ? Ce serait une grave erreur. Devant nous, nous avons actuellement la possibilité de participer à la relance d'un combat crucial. Un combat pour faire du Québec un pays, lequel nous permettrait du reste à être beaucoup mieux armé pour faire face au drame de l'évitement fiscal par les grandes entreprises.
Ce qu'il faut dire aussi est le fait que le PQ, sous la gouverne de PKP, se dit déterminé à pousser dans le sens de la lutte contre ces stratégies d'évitement fiscal, sauf que le problème de base est le fait que tout ce dossier est véritablement du domaine fédéral et qu'à ce titre le Canada demeure encore aujourd'hui un cancre à cet égard, loin derrière les autres pays, y compris les États-Unis. Certains diront que tout cela n'est que frime. C'est une approche. mais cela nous amène en mêem temps à nous cantonner là où nous sommes. En d'autres mots, cela revient à cautionner le statu quo.
Pour ma part, j'aime mieux l'autre approche, laquelle consiste plutôt à dire : OK, on va vous prendre au mot et nous allons donc travailler ensemble, sur ce dossier, comme sur d'autres, y compris, et surtout par rapport à tout le défi de relancer la bataille pour l'indépendance du Québec.
Récemment, une large coalitions d'organismes québécois, y compris les grandes centrales syndicales, reprenaient ce constat et appelait le nouveau gouvernement fédéral de Justin Trudeau à faire preuve d'une réelle volonté de changement en posant des gestes concrets à cet égard. Sauf que personne ne parle de cela.
L'ensemble des partis politiques à l'Assemblée nationale pourraient joindre leurs voies pour parler d'un commun accord et renchérir à cet égard. Mais cela ne se fait pas. On préfère plutôt tirer à boulets rouges contre PKP et laisser Justin Trudeau continuer à faire ses " selfies " sans jamais vraiment se commettre sur rien ...
Est-ce normal ? Assurément non !
S'il est vrai que les paradis fiscaux est tel un cancer qui gruge de plus en plus notre société, alors tout le monde devrait faire front commun sur cette question.
Ultimement, cela devrait aussi devenir un argument majeur en faveur de la relance du projet de souveraineté pour le Québec. Mais tel n'est pas le cas. Pire, on préfère s'attaquer à celui qui jusqu'ici est celui qui parle le plus ouvertement pour ce fameux projet de souveraineté.
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Je n'embarque pas non plus dans les commentaires de Françoise David qui dit déplorer tout ce qui arrive à cause de l'impact que cela aura pour tout ceux et celles qui aspirent toujours à faire du Québec un pays. Le problème à cet égard, ne provient pas de ce que PKP fait ou dirait, mais bien plutôt du fait que tous ces gens, telle Françoise David, ne semble pas voir vraiment ce qui est en train de se passer et tombe aussi, et conséquemment dans le panneau ... des fédéralistes.
Si Françoise David avait le moindrement un peu plus de vision, elle prendrait sans plus tarder les devant pour proposer au PQ de faire bloc avec Québec solidaire pour parler de l'importance de poser des gestes concrets contre l'évitement fiscal. Elle prendrait au mot PKP, au lieu de se cantonner en des petites phrases qui relèvent surtout de la basse partisanerie. cela revient à ce que je disais déjà plus haut.
Ce qui me désole aussi, pour ma part, est le fait que si on reprend plusieurs des accusations lancées par Radio-Canada, ce n'est pas vraiment à PKP qu'il faudrait poser des questions, mais bien plutôt aux membres de la famille Chagnon qui possédaient jusque dans les années 90 Vidéotron et qui sont ceux qui ont autorisé, ou tout au moins, ont laissé faire, la création d'entités servant à faire de l'évitement fiscal dans des paradis fiscaux.
Radio-Canada reconnaît elle-mêmes que ce n'est pas PKP qui les auraient créé au départ, mais personne n'ose en même temps même question les Chagnon par rapport à ce qu'ils ont alors fait. Il faut dire que cette famille fait aussi partie du fameux Québec Inc, mais n'est en même temps pas associé à la mouvance souverainiste, donc cela aurait moins d'intérêts aux yeux de plusieurs.
Comment se fait-il en même temps que personne ne questionne vraiment François Legault puisque lui-même a déjà reconnu avoir profité de paradis fiscaux du temps qu'il était à la tête d'Air Transat. Étrangement, personne, au sein de la classe journalistique, ne semble en même temps remettre en cause ni ses talents de politiciens, ni son bilan en tant qu'ancien homme d'affaires. Et pourtant, l'approche est clairement différente avec PKP. Pourquoi se double standard alors ?
Poussons encore plus loin la réflexion. Philippe Couillard, qui est premier ministre, a aussi déjà reconnu avoir placé de l'argent dans un paradis fiscal, du temps où il œuvrait pour les dirigeants de l'Arabie saoudite. Vous vous en souvenez ? Pourtant aucun journaliste ne parle plus de cela, ni ne cherche à pousser plus loin les enquêtes sur ce que cet argent ainsi placé serait devenu et si Couillard aurait ou non payé tous les impôts qui se devaient à ce sujet.
Paul Martin, qui fut de son côté premier ministre du Canada, a fait de même. Même chose pour ce qui est de la famille Desmarais, laquelle était et demeure toujours très proche de Jean Chrétien, de même que de Jean Charest, tous deux également d'ex-premiers ministres. Mais personne ne parle une fois encore de tout cela.
Je suis certain, pour ma part, que si le PQ et Québec solidaire profitaient de la situation de tumultes actuels pour proposer une motion commune sur la question des paradis fiscaux, à faire adopter par toute l'Assemblée nationale, les libéraux et la CAQ seraient bien mal pris pour dire non. Cela permettrait en même temps de ramener les débats vers quelque chose de plus constructif.
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À ce point-ci, j'aimerais rajouter autre chose. Loin de moi l'idée de vouloir laisser entendre ici que le fait d'utiliser des paradis fiscaux dans les années 80 ou 90 auraient pu être excusables, soit disant parce que beaucoup d'entreprises, à l'époque, agissaient de la même manière et que cette approche était alors largement répandue. En passant, et sous toutes réserves, tout cela se poursuivrait encore, sauf que dans la population, ainsi qu'au sein du discours officiel tenu par la plupart des politiciens, la tolérance serait maintenant rendu à zéro face à ce genre de pratiques. Et cela est bien tant mieux.
Le temps serait peut-être venu en même temps pour pousser afin que cela se traduise dans les faits par quelque chose de plus tangible.
Laissez-moi à ce point ci faire une petite digression. L'assèchement à large échelle du lac Baikal, à l'époque de l'ex-URSS, fut une des plus grandes tragédies écologiques des temps modernes. Cela fut fait à une époque où les questions d'environnement n'avaient pas la même importance et audience qu'aujourd'hui. Est-ce une raison pour excuser ce qui fut alors faits au nom d'une certaine forme de développement économique ? Absolument pas.
Ce qui serait en même temps terrible serait de voir des politiciens proposer qu'on recommence aujourd'hui le même genre d'erreurs. En passant, c'est exactement ce que l'Ouest canadien est en train de faire avec l'exploitation des sables bitumineux. Une chose que le Québec, de manière quasi unanime, si on exclut des gens comme le député conservateur Denis Lebel, le maire de Québec, Régis Labeaume, et quelques hommes d'affaires complètement aveuglés face à la possibilité de faire une piastre de plus, dénonce de plus en plus de manière haut et fort. Heureusement du reste.
Si j'avais un conseil à donner à la direction du PQ, ce serait de prendre rapidement les devants dans tous les différents dossiers encours, y compris celui des paradis fiscaux pour justement proposer, sur un plan plus politique, des choses concrètes. Puisque personne ne semble intéresser à le faire, pourquoi ce ne serait pas justement PKP qui le ferait. Ce serait sans doute la meilleure manière de répondre à toutes ces attaques en cours.
Personnellement, je trouve le PQ un peu trop sur la défensive par les temps qui courent. Le temps serait venu de reprendre un peu plus l'offensive, profiter de chaque situation qui surgit pour arriver avec des propositions concrètes, rebondir à chaque fois, et savoir renvoyer la balle à nos adversaires, parce que cela aussi, cela fait partie de la politique. C'est comme quand on joue au ping-pong; il faut savoir relancer la balle dans le bon coin...
La situation actuelle est sans doute plus difficile, que certains auraient pu le prévoir, il y a quelques mois à peine encore, mais c'est aussi dans les situations difficiles, quand on est effectivement capables de rebondir, qu'on peut aussi contribuer à rebâtir la confiance des gens dans notre option et cela aussi est important.
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(*) André Parizeau fut un des membres fondateurs de Québec solidaire; aujourd'hui, il milite plutôt au sein du PQ et est d'ailleurs membre de l'exécutif de l'Association du PQ de la circonscription de l'Acadie, là où il habite. En novembre dernier, il participait pour la première fois au Conseil national du PQ qui se tenait à Sherbrooke. Il est également membre du Bloc québécois et toujours aussi président de la section Nicolas Viel de la SSJB. Il est également, et toujours, chef du Parti communiste du Québec (PCQ).
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 février 2016C'est ''je disais'' et non pas ''je disait''. ''Même'' et non pas ''mêem''.
Ce n'est pas un point qui va devant le mot ''mais'' à un endroit, mais une virgule. Dans la phrase : ''Radio-Canada reconnaît elle-mêmes que ce n’est pas PKP qui les auraient créé au départ'', il y a deux erreurs. C'est :''Radio-Canada reconnaît ELLE-MÊME (sans s) que ce n'est pas PKP qui les AURAIT (3e personne du singulier et non pas au pluriel car le sujet est PKP et non pas ''les'', de plus le verbe ne doit pas s'accorder avec son complément d'objet direct mais avec son sujet qui est PKP.
Bien que le verbe encourir existe, on écrit ''en cours'' en deux mot et non pas ''encours'' car ''encours'' ne provient pas du verbe ''encourir''. Je m'arrête ici, ce serait fastidieux de toutes les nommer, le texte est bourré de fautes.
Archives de Vigile Répondre
31 janvier 2016L'article comporte plusieurs fautes de français, (fautes d'orthographe, de conjugaison, de majuscules et de minuscules ainsi que de ponctuation), ce qui malheureusement enlève de la crédibilité au texte. Avis aux journalistes: prière de vous relire ou de vous faire lire avant de publier.
Gilles Verrier Répondre
27 janvier 2016«Je suis certain, pour ma part, que si le PQ et Québec solidaire profitaient de la situation de tumultes actuels pour proposer une motion commune sur la question des paradis fiscaux, à faire adopter par toute l’Assemblée nationale, les libéraux et la CAQ seraient bien mal pris pour dire non. Cela permettrait en même temps de ramener les débats vers quelque chose de plus constructif.»
Excellent ! Des communistes-péquistes-patriotes comme vous, avec l'analyse très collée sur la réalité que vous faites, il en faut plus pas moins. La cause de l'indépendance doit maintenant compléter sa mutation pour devenir une cause moins partisane, plus ouverte à la diversité des sensibilités politiques, orientée fermement vers la prise en charge de notre destin national.
Votre plaidoyer pour que le PQ passe davantage à l'offensive est convainquant. Pour qui croit que notre cause est bonne, il y a amplement matière.
Archives de Vigile Répondre
27 janvier 2016Très bon article, monsieur Parizeau. J'abonde dans votre sens.
Pour ce qui est des commentaires des journalistes disant que le PQ en avait perdu, je pense que vous avez raté le dernier sondage. Le voici:
https://sondage.crop.ca/survey/start/cawi/Rapport%20politique%20-%20Jan%202016.pdf
Archives de Vigile Répondre
27 janvier 2016La mission du PDG de Québécor est de créer de la richesse pour ses actionnaires, dans le cadre législatif imposé par le législateur.
La mission du PM du Canada est de prévenir l'évasion et l'évitement fiscal. Or, à cet égard, la législation du Canada est très complaisante, et facilite même le recours à ces mécanismes.
Alors, lequel des deux a mal fait son travail?
Archives de Vigile Répondre
27 janvier 2016Vous écrivez : "Pour la direction du PQ, cela prendra aussi des efforts sans précédent pour s’assurer d’avoir au moment voulu les ressources nécessaires pour faire face à ces défis et cela implique aussi forcément d’avoir la machine pour y arriver, ce qui sous entend aussi une unité et une mobilisation qui devraient commencer dès maintenant."
La mobilisation partira des citoyens, PQ là ou pas là. Bien que ce soit un véhicule extraordinaire pour les citoyens, le PQ est un des nombreux véhicules pour l'accession à indépendance. PKP est pour le moment son leader, et possiblement le Chef d'un État souverain.
Je souhaite qu'il soit le bon homme. S'il continu à innover comme il le fait (utilisation de Facebook et idée de la création de l'Institut de recherche sur l'indépendance), il pourrait nous surprendre à plus d'un égard. La barre est haute j'en conviens...
Je laisse encore la chance au courreur.
D'ici l'arrivée de meilleures nouvelles provenant du PQ, "la marche doit se faire" et nos distractions cesser.
"Le possible habite près du nécessaire", et bien, ce nécessaire est arrivé.
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Je laisse la parole à Gilles Verrier qui écrit ici: ici
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