Jocelyne Richer - Si son parti est porté au pouvoir, le 26 mars, André Boisclair s'attèlera dès le lendemain à chercher à obtenir la reconnaissance internationale d'un éventuel Québec souverain.
Une fois premier ministre, le chef du Parti québécois n'attendra donc pas la tenue du référendum sur la souveraineté, ni le processus de négociations avec Ottawa qui suivrait la victoire du Oui, pour entreprendre un pèlerinage à l'étranger.
«On va investir au lendemain de notre élection. Le message, il sera clair, il sera bien porté dans la communauté internationale», a dit M. Boisclair, mardi, lors d'un point de presse, au cours duquel il annonçait un programme d'accès à la propriété pour les jeunes familles.
Il est prévu dans le programme du parti qu'après un référendum victorieux un gouvernement péquiste proclamerait unilatéralement la souveraineté du Québec, si les négociations avec le gouvernement fédéral ne sont pas concluantes au bout d'un an.
Interrogé à savoir quelle assurance il avait que les pays étrangers reconnaîtront une telle déclaration unilatérale de souveraineté, donc sans entente avec le Canada, M. Boisclair n'a pas voulu répondre.
«Mon Dieu! Sommes-nous en campagne référendaire? Moi, j'ai plutôt l'impression qu'on est en ce moment en campagne électorale», s'est-il contenté d'affirmer, en se montrant rassurant sur les suites d'un référendum gagnant.
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