Êtes-vous fébriles au sujet des «partielles» de demain pour remplacer Pierre Karl Péladeau dans Saint-Jérôme, Bernard Drainville dans Marie-Victorin, Jacques Daoust dans Verdun et Sylvie Roy dans Arthabaska? Non? C’est normal.
Derrière ces élections, il y a quatre événements désolants: trois démissions et une mort.
La disparue, Sylvie Roy, de regrettée mémoire, a vu son nom se faire galvauder allègrement pendant la campagne. Chacun accusait l’autre d’utiliser son souvenir à des fins partisanes.
Mme Roy, cette pugnace femme politique qui a forcé le déclenchement de la commission Charbonneau, continue de nous inspirer.
Cette bataille pour se réclamer d’elle, n’est-ce pas là une forme d’hommage?
Miracle pour la CAQ
Dans mon Verdun natal, la circonscription la plus arriérée du Québec, n’ayant été que rouge depuis 125 ans, un miracle va-t-il enfin se produire?
La candidate de la CAQ, Ginette Marotte, qui a toujours été proche des gens à titre de conseillère municipale et de mairesse par intérim, espère accomplir ce changement de couleur qui serait un exploit et une victoire immense pour la CAQ.
Je soupçonne que le lymphatique électorat reportera les libéraux au pouvoir, mais, dans mon légendaire pessimisme, j’espère me tromper!
Test pour Lisée
Ce n’est pas glorieux pour le PQ d’être responsable de deux de ces partielles: Péladeau a quitté le navire avant d’arriver à la Terre promise, et Drainville, probablement persécuté par les siens, a suivi son exemple pour retourner à ses anciennes amours journalistiques...
La CAQ espère reprendre Saint-Jérôme. Ça paraît davantage possible que de mettre le grappin sur la fidèlement péquiste (depuis 1985) Marie-Victorin?
Pour le nouveau chef Jean-François Lisée, demain sera le baptême des urnes. Comprendra-t-il, alors, que c’est stérile de fricoter avec la gauche intransigeante? J’en doute fort.
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