Avancer malgré le trac

Discours prononcé par Catherine Dorion à l'occasion du 50ème du RIN, le 10/09/10

RIN 50e - le 10 septembre 1960-2010 - "Bourgault"

J’ai été vraiment jalouse d’Andrée Ferretti quand je l’ai entendue dire, dans un documentaire sur le RIN, la chance qu’elle avait eue d’avoir vécu sa vingtaine pendant les années 60. Je me suis dit : « ah, maudite chanceuse ».
J’ai souvent l’impression qu’avoir vingt ans aujourd’hui c’est être condamné à espérer juste des petits remous, l’impression que même si je convainquais toute ma génération, le mieux qu’on arriverait à faire ça serait toujours juste des petit remous. T’sais, quand sur la courbe démographique t’es dans la gang qui est au niveau de la petite ceinture serrée en dessous des seins…
J’ai souvent l’impression qu’avoir vingt ans aujourd’hui c’est vivre dans un monde qui est trop lourd à changer, un monde où les ambitions qu’on ose encore avoir pour notre société refusent obstinément de s’encastrer dans la réalité, troublées qu’elles sont par notre besoin de se tailler une place individuelle dans ce monde qui, à sa façon, est assez dur finalement, assez inhospitalier dans un sens, et embrumé dans une telle pollution spirituelle… J’imagine que c’est ce qui arrive quand la démocratie est effective, le combat ne se fait plus avec des soldats mais avec des idées, et ce sont les idées qui reviennent du combat tout amochées, à tel point qu’on ne les reconnaît plus…
Là on en est rendus à se demander si nous sommes réellement une entité collective définissable et si oui, comment la définir sans que personne au monde ne se sente exclu de notre définition. On se demande aussi si finalement ça a rapport ces questions-là de savoir ce qui nous unit et où nous allons et si nous ne sommes pas simplement une sous-culture canadienne ou nord-américaine ou humaine finalement… Pourquoi moi je voudrais que la culture qui m’a faite s’exprime politiquement à travers un gouvernement totalement libre qui prenne part à cette mondialisation dont on parle tant… alors qu’on le répète partout, tous les gouvernements, de toute façon, mentent et volent; alors que l’humanité avec ses guerres et son mépris pour la planète et ses multiples autres immoralités fait assez honte elle-même; alors que la planète va crouler sous le poids des chars et que l’avenir du monde est probablement aussi noir que le Golfe du Mexique en ce moment?
Je me suis dit : « Ouin. Ceux qui avaient 20 ans en 1960 sont nés avec une maudite bonne brassée de cartes. L’optimisme était du côté de ceux qui n’avaient pas encore gagné. Alors qu’aujourd’hui il y a ce pessimisme et cette invincible nonchalance pour à peu près tout ce qui n’est pas relié à faire de l’argent… » Est-ce que tout ça, c’est pas un peu trop difficile à déboucher? Nos efforts vont-ils être aussitôt sublimés par la force du courant contraire? On soupire, on se fatigue, on se dit : c’est trop décourageant, c’est trop essoufflant, nos adversaires nous battent tout le temps. Quelque part, c’est un peu douloureux d’être souverainiste aujourd’hui. Mieux vaut peut-être me concentrer sur ma carrière, sur mes rêves individuels, sur moi-même. Là au moins mon énergie ne sera pas perdue.
Mais en même temps je me dis : « aye, wo ». En 1960 l’avenir de l’humanité n’était pas en meilleure posture, on répétait partout que ce qui nous attendait au prochain tournant c’était l’hécatombe nucléaire. Et puis en 1960 les indépendantistes québécois étaient au plus quelques centaines; aux élections de 1966 ils n’étaient même pas 10%! On envie les membres du RIN parce qu’alors tout était à faire, mais justement : tout était à faire. À nous il ne reste que le dernier mille à faire et dans un sens c’est nous qui sommes les plus chanceux, parce qu’avec un peu de courage et un peu d’intelligence on pourra profiter de ce que d’autres ont mis tant d’efforts à préparer sans jamais, pour beaucoup d’entre eux, pouvoir y goûter. On dit tout le temps que les baby-boomers ont tout pris – mais avec tout le poids de leur génération ils ont aussi semé quelque chose de grand pour nous et c’est à nous d’en faire la récolte. 10% en 1960, 40% en 1980, 50% en 1995 où deux millions trois cent mille personnes ont dit « OUI JE VEUX LE QUÉBEC POUR PAYS ». Juste le nombre de ceux qui ont voté OUI c’est plus que le nombre d’habitants d’une bonne cinquantaine de pays dans le monde. Mais comme il nous faut la majorité on a quoi, 1% à aller chercher? En 1960 c’était 90% qu’il fallait aller chercher!
Le 1% à aller chercher se trouve peut-être déjà parmi les centaines de milliers de souverainistes qui, comme moi, ont eu 18 ans après 1995, mais comme ça serait le fun d’avoir une victoire la plus décisive possible et comme il n’y a rien de plus incertain que la politique, il ne faut pas attendre que le monde se convainque tout seul. Pour gagner la lutte politique il faut travailler fort à faire avancer le rêve plus que la peur. Et on a encore plus raison de le faire si les sondages publiés dans les journaux fédéralistes disent qu’on est du côté des perdants, parce que l’idée justement c’est pas d’aller avec les gagnants, de prendre les idées gagnantes, de guetter les conditions gagnantes et de se coller sans rien faire du côté de la victoire – l’idée c’est d’avancer avec son cœur et de faire que nos idées, de cœur, perdantes au départ, finissent par gagner grâce à nous, à notre action. C’est ça un vrai mouvement politique.
* * *
En 1966 le RIN écrivait : « Les hommes qui sont au pouvoir actuellement à Québec sont dans l’ensemble nettement dépassés par l’histoire et par les événements, d’où l’improvisation continuelle et l’ambiguïté permanente de leurs positions. Il y a carence de gouvernement à Québec ». « Quant aux quelques hommes qui font exception dans le régime actuel […], viennent les élections et on les entendra se taire sur toutes les questions sérieuses qui mettent en cause l’avenir du pays, car l’importance pour eux demeure de s’accrocher au pouvoir. Leur influence, alors, ne pèsera pas une once à côté de celle de la grande finance étrangère et des bailleurs de fonds qui alimentent la caisse électorale du parti au pouvoir. »
Même si on a fini par croire que cet état de choses découlait d’une sorte de tare que porteraient invariablement les hommes politiques, il serait concrètement facile au prochain gouvernement souverainiste d’y échapper.
Tout ce qu’il lui faut, c’est de la foi – mais de la bonne foi. Il y a dans la politique actuelle une telle vacuité de sens, une telle vacuité de droiture, le premier qui aura le courage et la sincérité de ses opinions va terrasser tous les autres dans l’esprit des Québécois.
D’Allemagne disait que « nous avons peur de la liberté », et il faudra lutter contre cette peur avec la seule chose qui sache y faire contrepoids : la passion, la curiosité, l’excitation, la foi. Oui il faut avoir des bases solides et rationnelles qu’on va pouvoir défendre intellectuellement n’importe où et n’importe quand, mais une fois que ça sera fait – et c’est fait – il faut laisser à leur propre fange intellectuelle les rabats-joie qui tentent inlassablement de miner ces bases, les laisser couiner leurs histoires d’horreur et laisser parler nos rêves, laisser nos yeux et notre cœur pétiller quand on en parle, faire les pas qu’il faut, avancer malgré le trac, dire : « Envoye, c’est maintenant, oui, ok, oui on a peur mais on y va », et de plonger dans la bataille. C’est la seule façon d’apprendre, c’est la seule façon de grandir, c’est la seule façon de vivre vraiment.
Il faut recommencer à militer avec notre cœur, et avec foi, avec bonne foi.
De l’autre côté ils militent, avec toute leur foi, toute leur mauvaise foi quand ils répètent depuis toujours que l’indépendantisme est mort, à tout le moins très malade, moribond, agonisant, insensé dans le monde actuel, dangereux économiquement, archaïque, refermé sur lui-même et qu’il faut passer à autre chose – ah! Ce fameux « passons à autre chose », comme si le désir pour notre nation de contrôler son propre destin politique était un caprice d’enfant, comme si notre envie d’expérimenter pour la première fois de notre vie de quatre siècles une existence politique adulte était une niaiserie d’adolescence, et qu’il fallait maintenant comprendre et redevenir sérieux, rentrer dans les rangs et cesser de parler d’identité, cette notion ridicule! On notera au passage à quel point ceux qui prédisent la fin de l’identité comme force politique et qui rient de ceux qui la défendent font souvent partie de ce grand pôle culturel hégémonique dont l’identité collective est la plus forte, la plus affirmée et la plus représentée au monde en ce moment. Quand ces derniers seront prêts, non pas seulement à cesser d’imposer leurs valeurs aux quatre coins du monde mais à les abandonner, carrément, face à un nouvel hégémon plus grand qu’eux, alors nous en reparlerons. D’ici là, ils ne comprennent même pas que lorsqu’ils écrivent des thèses universitaires sur le ridicule de l’appartenance culturelle, ils militent en fait pour que les identités abandonnées cèdent enfin la place à une culture soi-disant plus universelle, la leur.
Mais nous aussi nous avons droit à notre rêve américain. Je m’imagine marcher sur la rue de la Couronne à Québec qui sera devenue quelque chose comme la rue de l’Indépendance et qui sera bordée d’ambassades et de cafés pleins, où des immigrants venus de partout auront été attirés par la réalité de notre progressisme, par notre réputation de monde relax et ouvert et fêtard, un mélange de folie latine et d’intensité émotive nordique cachée sous un calme anglais, un endroit où les gens déménagent aussi par envie de vivre avec ce nous-là et pas seulement pour suivre le flot des migrations économiques. Mais pour ça il faut nous faire connaître, il nous faut exister dans le monde. Et pas juste par nos films, nos cirques, notre théâtre, nos entreprises culturelles, nos ententes universitaires. Il faut exister totalement.
Il faut que, si bon nous semble, nous soyions, nous, comme nation, capables de faire le choix collectif de ne pas acheter des avions de guerre pour mieux financer nos universités, ou d’abolir le poste de lieutenant-gouverneur pour mettre cet argent-là ailleurs, ou de faire une entente économique avec tel pays africain ou européen, ou d’avoir une position, je le sais pas moi, pro-médicaments génériques à l’Organisation mondiale du commerce, ou de contrôler nos armes à feu, ou simplement de faire les lois que nous avons toujours faites sans risquer de nous faire contredire par une Cour suprême qui tente comme un mauvais père de nous imposer des valeurs qui ne sont manifestement pas les nôtres.
* * *
Il s’agit d’un combat entre l’ambition et la peur. Quand un ami nous dit : « je sens que c’est ça que je devrais faire, j’ai envie de ça, mais j’ai peur de ne pas y arriver, de trouver ça trop dur », il est de notre devoir de l’encourager, au courage et à la vraie vie, et non à la peur, à l’aplatissement et à la platitude. Quand les Québécois disent : « j’aimerais ça mais je le sais pus », il est de notre devoir de répondre! D’être là! De militer pour le bonheur, pour l’avenir, pour le courage! C’est ça le rôle d’un politicien, d’un militant! Pas d’attendre que le monde pense comme lui, de même, par un heureux hasard, pour après ramasser les fruits de ça et se faire élire sans jamais avoir rien fait pour convaincre le monde de ses idées! On l’entend partout, tout le monde est écoeuré d’être écoeuré, tout le monde veut pouvoir suivre quelqu’un, ou quelques-uns, qui vont pouvoir les emmener quelque part! Pas leur répéter à chaque allocution les mêmes mots standardisés qui parlent de notions à la mode – « création de richesse », « développement durable », « meilleure gestion du système de santé, d’éducation » – oui oui, c’est sûr, tout le monde veut aller par là. Mais il faut que le mouvement souverainiste reprenne conscience de son rôle qui en est un de militant – et non de frileux analyste de sondages –, comme il l’a été au départ, comme le RIN avait fait le vœu de l’être dans un Québec qui était non pas à moitié souverainiste comme aujourd’hui mais à 5, 10%! C’était pourtant pas des fous? Aujourd’hui on le sait, c’était pas des fous, c’était des visionnaires?
Ils avaient la foi de leur jeunesse, la foi de leurs années 60 peut-être, mais ils avaient l’indéniable avantage d’y croire.
Alors ce qu’il faut espérer aujourd’hui ce n’est pas un changement extérieur, une volonté populaire issue d’on ne sait où qui ramènerait enfin la souveraineté à l’ordre du jour. Ce qu’il faut espérer aujourd’hui, c’est que le mouvement souverainiste arrête de regarder par la fenêtre pour voir ce qui pourrait s’y tramer de dangereux et que sereinement il se regarde lui-même, prenne conscience de lui-même, accepte ses défaites et ses défauts, se débarrasse de ce qui nuit à la sincérité de son combat ou contribue à son inanition et accueille ce qui pourrait lui insuffler vie, fasse un nouveau pacte avec lui-même et, une fois fort de sa foi, sorte dehors en pensant : « Trouvez-moi ridicule, pensez de moi que je suis un rêveur mais, comme disait John Lennon, je ne suis pas le seul, loin de là. Inquiétiez-vous pas, je sais où je m’en vais et je sais que j’ai raison. »

Assez de peur, par pitié. Il n’y a pas de vie dans la peur.
Alors rappelons-nous la naissance du RIN, rappelons-nous ces gens-là, comparons-nous à eux et prenons conscience de nos défauts et de notre devoir envers eux, crachons-nous dans les mains et recommençons. Oui, ça va faire mal, on va recevoir des coups, oui il y en a dont la carrière montera peut-être pas aussi rapidement que s’ils s’étaient rangés là où rien ne bouge là où l’argent reste bien investi et les rêves bien remisés au grenier. Mais au moins, on va vivre. Le jour de notre mort ça va valoir pas mal plus cher que n’importe quel placement à haut rendement, et la nation dans laquelle nous serons nés aura cessé d’avoir à porter toujours soit la peur de disparaître ou la peur d’être trop poche pour faire un pays, elle aura cessé de devoir choisir toujours entre la bataille politique incessante ou le déprimant abandon du rêve collectif. Elle sera libre de tout ça.
Mais j’ai besoin de vous, les plus vieux, vous la grosse poitrine de la courbe démographique, qui avez vécu l’euphorie des décennies passées, qui avez vécu la gestation de ce beau, grand rêve et qui avez cru pouvoir le faire naître. Il se trouve qu’il attend encore qu’on le mette au monde. Remettez-vous dans la tête que ça se peut, sortez vos rêves de la remise, n’ayez pas peur, personne ne va mourir et personne ne va se retrouver à la rue. Sans foi, il n’y a pas de regard vers l’horizon, et sans regard vers l’horizon, il n’y a pas de réelle politique, que de la gestion et de l’octroi de contrats. Et il faut se rappeler que si nous sommes là ce soir et à toutes les autres manifestations de cette nature c’est parce que nous voulons plus, pour notre nation, que la possibilité d’octroyer des contrats.
Dire qu’il n’y a pas de relève ça rend cynique, ça donne l’impression que tout est toujours en train d’agoniser, qu’il n’y a plus de naissances, que des morts lentes. Mais dire que les plus vieux ne sont plus capables de rien risquer, veulent juste garder leurs grosses jobs, ont perdu le sens de l’avenir et de l’ambition collective, ça aussi ça contribue au cynisme et à l’impression que tout finit toujours par agoniser, par cesser de renaître. Alors on fait-tu un deal? Nous, les jeunes, on vous rejoint, et vous, les plus vieux, vous vous ouvrez à nous et à nos rêves, qui sont les mêmes que ceux que vous avez eu. Après tout, comme un Pierre Bourgault un peu vieilli avait lancé une fois : « Restez fidèles à vos rêves de jeunesse. Ce sont les seuls ».
Merci.
Catherine Dorion, auteure, comédienne et titulaire d’un bac en Relations internationales et droit international et d’une maîtrise en War Studies à King’s College, Londres.


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3 commentaires

  • L'engagé Répondre

    18 septembre 2010

    J'ai l'échine qui tremble, un texte qui parle,
    Merci Catherine!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2010


    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage et puis recommencez.
    La Rochefoucauld, ou quelqu'un d'autre.
    Mlle Dorion,
    C'est ce que fait ma génération, celle des années trente, depuis les débuts du mouvement actuel d'indépendance du Québec. Il a débuté avec un texte de l'abbé Wilfrid Morin en 1934, a été suspendu pendant la seconde Guerre mondiale, a repris avec la fondation de l'Alliance Laurentienne en janvier 1957. L'organisation fit place au RIN et ensuite au Parti Québécois.
    Né en 1931, alors que l'Union Jack flottait sur tout le Québec, il n'y avait pas de citoyenneté canadienne à mon époque. Nous étions des British Subjects, ce qui fut inscrit sur les passeports de ma génération. Lorsque je me rendis en Angleterre comme officier de l'armée canadienne en novembre 1957, le douanier anglais refusa d'estamper mon passeport : "You're a British Subject, Sir".
    En janvier 1957, j'étais présent à la fondation de l'Alliance Laurentienne. Raymond Barbeau, le fondateur, et moi, étions camarades de classe au Plateau et nous avions fait de l'entraînement militaire ensemble. Dès les débuts, il avait été convenu que je m'occuperais des questions relatives à la défense territoriale du Québec. Cette tâche s'est maintenue avec la fondation du RIN, à la demande d'André d'Allemagne,avec qui j'avais étudié à l'U de M. Avec la fondation du Parti Québécois en 1968, monsieur Jacques Parizeau me réitéra la même demande.
    Ce qui a caractérisé notre enteprise depuis les débuts, c'est la continuité qui n'a pas manqué. Même les échecs s'inscrivent à l'intérieur des progrès réalisés. Rappelez-vous Kipling dans son poème "If" vous qui avez étudié en Angleterre comme monsieur Parizeau et moi-même: "If you can meet with triumph and disaster and treat those two impostors just the same".
    Ce qui compte, c'est le progrès accompli, les savoirs acquis par l'expérience et l'étude. Après tout, nous étions habitués à l'inféodation servile. Nous n'avons pas appris à nous gouverner en tant qu'État mais ça va venir. Patience et détermination sont les deux faces d'une seule et même vertu.
    Approchant 80, je travaille encore à inculquer chez les générations montantes le sens de l'État et les principes universels de l'agir d'envergure. Je donnerai une série de conférences à l'UQAM cet automne et travaille pour terminer un autre bouquin sur l'État du Québec et la défense territoriale dans les conditions actuelles.
    Alors bienvenue parmi les militants et je vous souhaite santé et longue vie afin de mener l'entreprise vers son objectif ultime: Un État qui soit le nôtre et la fin de notre inféodation au pouvoir centralisateur, unitaire, arbitraire d'Ottawa, brandon politique de l'oligarchie de Bay Street.
    Le travail ne manque pas, je vous assure.
    J.René Marcel Sauvé, géographe et auteur.

  • Michel Laurence Répondre

    18 septembre 2010

    Félicitations à Catherine pour un très beau discours.
    Avancer malgré le trac.
    Avancer malgré la peur.
    Avancer malgré l'incertitude.
    Avancer en plus d'écrire.
    Avancer, toujours avancer.
    Pour avancer, il faut d'abord se lever.
    C'est ce à quoi vous conviera bientôt le R.I.N.
    Pour l'instant, il suffit d'un simple clic de l'index pour s'inscrire sur la page du R.I.N.
    http://bit.ly/99MMPL