Tandis que la campagne électorale bat son plein, Impératif français (IF) et le Mouvement Montréal français (MMF) déplorent le silence des hommes politiques face à la situation de la langue française au Québec.
Ils les invitent à prendre des mesures concrètes visant à promouvoir l'intégrité linguistique dans les établissements supérieurs de langue française.
Ce mutisme leur semble d'autant plus inquiétant que l'anglicisation des programmes scolaires s'immisce lentement dans ces établissements. C'est le cas au Collège Édouard-Montpetit, situé sur la rive sud de Montréal, qui proposerait aux étudiants un programme en maintenance d'aéronefs entièrement en anglais, à compter de l'automne 2007.
Le porte-parole du MMF, Mario Beaulieu, s'interroge sur la pertinence d'offrir en anglais des cours qui existent déjà en français et qui s'adressent à des étudiants formés pour travailler au Québec.
Quant à Jean-Paul Perreault, le président d'IF, il souligne pour sa part le rôle crucial que doivent jouer les établissements publics au sein de la société québécoise « dans la formation et la préparation d'une relève outillée qui fera du français la langue de travail ». Il rajoute que « par leur silence et leur manque d'initiative, les instances gouvernementales sont complices de l'anglicisation des institutions québécoises ».
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