Bombardier cherche toujours à transférer une partie de la production de son appareil Q400 au Mexique et en Chine au même moment où l’entreprise montréalaise est en discussions avec le gouvernement fédéral pour que ce dernier lui vienne en aide dans le cadre du programme C Series.
L’avionneur voudrait transférer la fabrication des ailes et de la cabine de pilotage du Q400, un appareil turbopropulsé, à des installations situées au Mexique et en Chine, a rapporté dimanche le quotidien torontois The Globe and Mail.
Le transfert de la production entraînerait la perte d’environ 200 emplois aux installations de Bombardier en banlieue de Toronto, selon des sources familières avec le dossier.
Selon la convention actuelle, une telle proposition doit être approuvée par le syndicat.
Unifor l’a rejetée en octobre, mais Bombardier n’a pas abandonné l’idée.
Bombardier veut qu’Ottawa devienne un partenaire du programme C Series en y injectant 1,3 milliard $, tout comme l’a fait le gouvernement du Québec. En même temps, l’avionneur cherche à réduire les coûts dans plusieurs de ses secteurs d’activité afin d’améliorer ses résultats financiers.
Selon le président du syndicat qui représente les employés de Bombardier à Toronto, Scott McIlmoyle, la direction de Bombardier lui a affirmé que tout le programme Q400 était à risque si elle ne parvenait pas à diminuer les coûts. Environ 1000 personnes travaillent à ce programme.
La compagnie montréalaise n’a pas fait d’autres offres au syndicat depuis le rejet de la proposition en octobre par environ 70 % des employés.
Bombardier a déjà transféré la production de plusieurs pièces du Q400 au Mexique et en Chine, notamment à son usine située à Querétaro, au nord de la ville de Mexico, au Mexique.
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