La première loi d’un Parti libéral du Québec avec Dominique Anglade à sa tête viserait à rendre la province carboneutre d’ici 2050.
C’est ce qu’a indiqué la candidate à la direction du parti et députée de Saint-Henri–Sainte-Anne, mercredi, lors d’une conférence de presse.
Pour atteindre cet objectif, Dominique Anglade propose de mettre en place un « Institut du Climat » qui aurait la charge de proposer « les meilleures pratiques à travers le monde » afin de réduire les émissions de gaz à effets de serre (GES) du Québec.
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Cette nouvelle structure serait aussi responsable de réviser annuellement les progrès de la province en la matière, de former la fonction publique et de décarboniser les investissements sous gestion de l’État.
« Il faut qu’on ait des mécanismes de contrôle », a insisté la candidate à la chefferie. Le Québec a raté sa cible de 20 % de réduction de ses émissions de GES par rapport à 1990.
Dominique Anglade admet que la décarbonisation du Québec d’ici 30 ans demandera des efforts individuels de la part des citoyens, mais estime que les Québécois « sont déjà rendus là ».
Le prochain chef du PLQ sera nommé le 31 mai prochain.
Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, est le seul autre candidat en lice pour le moment.