L’école d’aujourd’hui doit, plus que jamais,
préparer les jeunes à s’adapter aux changements.
Jean-Marc Fournier ministre de l’Éducation
Le titre du film
Bon Cop
Bad Cop
illustre de façon mathématique
la force d’attraction de l’anglais sur le français :
anglais + anglais
français + anglais
alors que la symétrie
requiert l’équation suivante :
anglais + français
français + anglais
soit :
Bon Cop
Bad Poulet
Bon Cop
Bad Bœuf
Bon Cop
Bad Flic
Bon Cop
Bad Chien
Au Québec, l’accent se met sur l’anglais
dès le primaire chez les petits
lesquels, dans la région de Montréal,
plus souvent qu’autrement
ne parlent pas français à la maison.
Mais une heure d’anglais par semaine,
cela est encore trop peu.
Par conséquent, la Commission scolaire de Montréal
invite les enfants du 3e cycle primaire à fréquenter une école
offrant un programme d’anglais intensif
pour leur permettre d’être fonctionnellement bilingues.
« Durant la période consacrée à l’apprentissage de l’anglais,
non seulement l’enseignement est-il donné en anglais,
mais l’élève lit, écrit et parle l’anglais. »
Tout ceci serait fort louable
si les jeunes n’éprouvaient pas de difficultés
avec le français.
Or, ceux-ci
lisent mal, écrivent mal et parlent mal le français
qu’ils traînent comme un boulet.
Les Français peuvent se moquer
de notre accent.
Tout le monde en a un.
Ils peuvent trouver « plouc »
que l’on préfère « banc neige » à « congère ».
Un fait demeure,
la qualité du français parlé et écrit au Québec
s’étiole.
Ne pas l’admettre
c’est forcer notre agonie collective
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