Enfermée dans la fédération canadienne, notre Nation est soumise au multiculturalisme constitutionnel canadien. L'État provincial québécois ne peut adopter des lois allant à l'encontre de cette idéologie inscrite dans la Charte à Trudeau à son article 27, même si nous n'avons jamais signé la Constitution de 1982 rapatriée unilatéralement par Ottawa. Une province, ce n'est pas un pays indépendant. C'est en vertu de ce concept que les tribunaux accordent des accommodements religieux aux fondamentalistes islamistes, sikhs et juifs hassidiques. Ces derniers, au nom de la liberté religieuse, profitent du multiculturalisme canadien pour mieux refuser l'intégration à notre Nation et nous imposer leurs signes, symboles, coutumes, valeurs et idéologies contraires à nos valeurs occidentales fondamentales issues de la civilisation hellénico-chrétienne que sont la séparation de l'État et des religions, la laïcité de l'État et de ses institutions, l'égalité de tous devant la Loi (incluant l'égalité des hommes et des femmes), la liberté d'expression, la dignité de la personne humaine et la démocratie libérale. En récompense, ces fondamentalistes obtiennent la citoyenneté canadienne. Pour obtenir cette dernière, un immigrant résidant au Québec n'a pas besoin de parler français et peut continuer à vivre chez nous comme il le faisait dans son pays d'origine.
Le multiculturalisme et l'interculturalisme, son équivalent québécois prôné à divers degrés par tous les partis siégeant à l'Assemblée nationale, sapent la cohésion nationale nécessaire au «vivre-ensemble» harmonieux (basé sur le partage non seulement de notre langue, mais aussi de notre culture et de nos valeurs civilisationnelles) en favorisant un modèle du «vivre-séparés» générateurs de tensions communautaristes interethnicoreligieuses qui menacent la paix sociale. Pire, combiné à l'immigration massive à forte proportion non-occidentale et au bilinguisme officiel canadien, le multiculturalisme menace la conservation même de notre Nation occidentale de langue française vieille de 403 ans.
Nous n'avons qu'à regarder la situation à Montréal pour constater les effets assimilateurs de cette idéologie antinationale: les Québécois sont minoritaires sur l'île de Montréal et sur le point de l'être dans la ville de Montréal; sur fond de babélisation, l'anglais y devient de plus en plus la langue commune; près de 60% des allophones fréquentent les cégeps et universités anglaises grassement subventionnés par l'État québécois et l'État canadien, travaillent et vivent en anglais; les ghettos ethniques, culturels et religieux sont en constante progression; les mosquées sont plus nombreuses que les églises catholiques opérationnelles; le voile islamique (hidjab, nikab, etc.) y prolifère au point que la ville de Montréal est la ville nord-américaine qui compte le plus de femmes voilées au pro rata de sa population, ce qui inquiète les musulmanes venues s'établir au Québec pour fuir les islamistes de plus en plus puissants dans le monde arabo-musulman; de plus en plus de jeunes filles voilées fréquentent les écoles; les jeunes sikhs portent leur kirpan (une arme blanche) dans les écoles; des salles de prière pour les musulmans sont réservées dans les cégeps et universités; la viande halal a remplacé le porc dans les cafétérias des écoles; la polygamie se répand; les gangs de rue se renforcent au point où des zones sensibles se développent; les règlements municipaux sont contournés dans certains arrondissements au nom du différentialisme juridique; des imams fanatiques prononcent des prêches anti-occidentaux invitant au djihad; des tribunaux islamiques parallèles s'installent graduellement; des écoles privées islamistes subventionnées par l'État québécois enseignent les vertus de la Charia qui préconise le fait de trancher les mains des voleurs, la lapidation des femmes accusées d'adultère, le droit pour l'époux de battre sa femme, la mise à mort des apostats, la mise à mort pour blasphème, la conversion des infidèles ou leur mise à mort afin d'instaurer progressivement un État islamique théocratique, etc. Pendant ce temps, les cours d'Éthique et cultures religieuses bourrent le crâne de nos enfants, minoritaires dans les classes, en leur chantant les vertus de tolérance de l'islam.
À 55 000 immigrants par année dont plus de 45 000 s'installent à Montréal (le plus haut taux au monde au pro rata de la population), pas besoin d'un doctorat en études démographiques pour comprendre que nous ne serons plus, dans un avenir rapproché, qu'une ethnie parmi tant d'autres dans une métropole post-nationale balkanisée où les différentes communautés ethno-religieuses auront dépasser le stade des tensions sociales avec accrochages sporadiques pour passer à celui de l'affrontement direct perpétuel comme le vivent présentement les citoyens de plusieurs villes européennes. Sachant que le Québec compte plus de 200 000 musulmans dont plus de 180 000 habitent l'île de Montréal (soit environ 10% de la population), et que leur nombre va plus que tripler d'ici 20 ans en raison des naissances importantes encouragées par l'endogamie et un taux de fécondité des femmes musulmanes plus élevé que les femmes québécoises, mais surtout, de l'immigration massive et des politiques de sélection qui ne tiennent pas compte de la compatibilité culturelle et civilisationnelle des candidats à l'immigration, pas besoin non plus d'un doctorat en sciences religieuses pour comprendre que l'islam radical progressera rapidement à Montréal au point d'en faire une ville aux mille mosquées où les femmes musulmanes non pratiquantes et les femmes non-musulmanes feront l'objet d'agressions physiques et psychologiques de plus en plus courantes de la part des islamistes, et que le risque d'attentats terroristes, comme ceux qu'ont subi Paris en 1995, Madrid en 2004 et Londres en 2005, ira en augmentant. Aurions-nous déjà oublié l'arrestation des islamistes en 2010 dans la région d'Ottawa qui appartenait à une cellule terroriste projetant notamment de faire sauter le métro de Montréal?
Maintenant que les chefs d'État des trois principaux pays européens (Merkel en Allemagne, Cameron en Grande-Bretagne et Sarkozy en France) ont admis l'échec du multiculturalisme en ce qui concerne l'intégration des immigrants à leur nation respective tout en appelant au renforcement de leur identité nationale et au resserrement de l'immigration, donnant ainsi raison au Parti indépendantiste qui réclame l'abolition de cette idéologie dangereuse depuis sa fondation le 3 février 2008, que devons-nous faire pour garantir la conservation de notre Nation présentement menacée non seulement par les autorités politiques étrangères d'Ottawa, la Cour suprême du Canada et la Constitution canadienne, mais par tous nos élus collabos siégeant à l'Assemblée nationale qui appuient une immigration de plus en plus massive, une forme plus ou moins assumée de multi/interculturalisme et le financement d'institutions étrangères anglaises, ce qui revient à favoriser notre suicide national pour mieux obtenir des votes ethniques?
Élire aux prochaines élections québécoises des candidats qui proposent l'adoption des politiques nationalistes suivantes, qui passent nécessairement par l'indépendance politique, afin de garantir l'assimilation des immigrants à notre Nation sur la base du proverbe À Rome, fais comme les Romains:
- Constitution républicaine garantissant notamment les principes suivants: séparation de l'État et des religions; laïcité de l'État, des institutions publiques et parapubliques, des écoles, des hôpitaux et des services publics; égalité de tous devant la Loi (égalité homme-femme et fin de la discrimination positive); le français est la seule et unique langue nationale et officielle du Québec; liberté religieuse cantonnée à la sphère privée (domicile et lieu de culte); protection du patrimoine culturel et historique chrétien (ex.: églises, croix sur le Mont-Royal, croix sur le fleurdelysé, crucifix de l'Assemblée nationale, nom des villages, des rues, des écoles, Noël, Pâques, etc.).
- Réduction de l'immigration et intégration des immigrants à notre Nation: contrôle entier de l'immigration (réfugiés, réunification familiale, immigrants économiques); réduction de l'immigration au niveau de notre capacité d'accueil et d'intégration (maximum: 20 000 par an); sélection des immigrants en fonction de leur maîtrise du français, du partage de nos valeurs occidentales, de leurs compétences et des réels besoins du marché du travail; fin de la sélection de fondamentalistes religieux (islamistes, sikhs, juifs hassidiques, etc.); abolition du multiculturalisme, de l'interculturalisme et des accommodements religieux; interdiction du port de signes religieux ostentatoires par les employés de l'État et les usagers dans les écoles, hôpitaux, tribunaux, institutions, entreprises et services publics et parapublics; interdiction du hidjab, nikab, burka et kirpan dans tout l'espace public; abolition du financement public des institutions ethno-religieuses et fermeture des écoles islamistes antioccidentales; abolition du cours d'Éthique et cultures religieuses et son remplacement par un cours d'histoire et de culture nationales; résidence permanente continue de 5 ans, maîtrise du français, réussite d'un test de citoyenneté, renoncement à sa nationalité d'origine et serment d'allégeance à la Nation et à la Constitution républicaine pour obtenir la citoyenneté québécoise et le droit de vote; expulsion des immigrants réfractaires à l'assimilation républicaine.
- État-Nation français mur à mur: abolition du bilinguisme institutionnel et imposition de l'empire de notre langue nationale sur l'ensemble de notre territoire national et dans toutes les sphères de notre vie nationale (administration et communications de l'État, justice, éducation, santé, travail, affichage, etc.); financement public d'un seul réseau d'éducation fonctionnant dans notre langue nationale des CPE à l'université et obligation pour tous de le fréquenter; francisation des entreprises peu importe leur taille; financement public d'un seul CHU français à Montréal; rétablissement des COFI pour assurer l'intégration des immigrants à notre Nation.
- Politique nataliste favorisant le renouvellement de notre Nation (2,1 enfants par femme), seule façon de rajeunir le Québec et d'assurer la main-d'œuvre qualifiée et la croissance économique nationale de demain en garantissant aux femmes désireuses d'avoir des enfants une allocation de 12 500 $ par année par enfant jusqu'à majorité tout en conservant les programmes d'aide familiale actuels.
Pour le Parti indépendantiste, l'adoption de l'ensemble des politiques précédentes est nécessaire afin de garantir non seulement la pérennité de notre langue, de notre culture, de nos valeurs occidentales et de notre identité nationale, mais la conservation même de notre Nation. Sans ces mesures de redressement national radical, notre Nation succombera sous le poids des 1,5 millions d'étrangers qui viendront s'installer au Québec d'ici 2035. Mais le temps presse pour réussir à nous imposer chez nous.
Lors du référendum de 1995, le veto canadien-anglais et ethniques à renverser notre volonté nationale majoritaire de faire du Québec un État-nation indépendant. Nous étions alors 61% à voter Oui et Eux étaient 95% à voter Non. Sachant que plus de 90% des immigrants s'opposent toujours à notre indépendance nationale, c'est près de 50 000 votes par an contre notre indépendance nationale qui entrent au Québec. Alors que nous formions 82% de la population du Québec en 1995, nous représentons désormais 77% de la population. Pour gagner un référendum en 2011, nous devrions voter à 66% pour le Oui. Plus les années passent, plus notre vote national devra prendre de l'ampleur. Voilà où nous mène le piège à cons référendaire qui donne à des non-nationaux citoyens canadiens le pouvoir de bloquer notre volonté nationale majoritaire de nous donner un pays indépendant. Si nous voulons faire triompher notre droit à l'autodétermination, nous devons renoncer au référendum provincial péquiste et procéder à une déclaration d'indépendance à la suite de l'élection d'une majorité de députés indépendantistes à l'Assemblée nationale. C'est pourquoi le Parti indépendantiste offre le choix électoral de l'indépendance: un vote pour le P.I. est un vote pour un Pays libre et indépendant bien à nous, pour nous et par nous.
En terminant, voici, pour réflexion, deux citations du général de Gaulle que l'on pourrait adapter au Québec:
«C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.» - C’était de Gaulle, tome 1, Alain Peyrefitte, éd. éditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 9782213028323), p. 52
«Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !» - Le transfert d'une mémoire, Benjamin Stora, éd. la Découverte, 1999 (ISBN 2707129682), p. 35
Comme quoi, le fait pour un immigrant de parler français ne suffit pas à en faire un Québécois.
Éric Tremblay
Chef du Parti indépendantiste
www.parti-independantiste.org
Abolir le multiculturalisme: une nécessité vitale
Merkel, Cameron et Sarkozy donnent raison au P.I.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
24 février 2011Cher Monsieur Tremblay
Quel soulagement que de vous lire. Je ne savais pas que nous avions au Québec un politicien qui tenait un tel discours.
Espérons que d'autres suivront vos traces....Au plus tôt, car le temps presse.
Il me semble que comme vous je désire vivre dans un pays démocratique où " tous les citoyens, peu importe leurs religions, obéissent aux mêmes lois".
Votre discours ravive mon espoir.
André Drouin Hérouxville Qc
François Munyabagisha Répondre
22 février 2011Autant abolir la «diversité»!
Cher Éric, la culture touche aussi l'idéologie. Le nationalisme en est une manifestation.
Vous savez, certaines idées font avancer la société, et au mieux l'humanité. D'autres font avancer leurs porteurs, les idéologues. Le multiculturalisme bien compris permet la cohabitation pacifiques de rêves difficilement conciliables comme ceux de la fédération et de la séparation. On se séparera peut-être ou jamais, mais que de monde à qui le rêve aura assuré une belle vie!
Au fond, que signifierait la «monoculture» québécoise? Réfléchissons sans obsession. Ni utopique, ni réalisable!
Archives de Vigile Répondre
21 février 2011Pour une fois qu'on peut commenter, voulez-vous bien me dire comment se fait-il qu'aucun ancien chef indépendantiste
n'est venu vous taper dans le dos? (à moins que vous gardiez ça entre vous).
Je suis mystifié par le mouvement, quoi qu'il en soit il semble bien que vous produisiez des textes indépendantistes contrairement aux autres souverains.
J'ai pas le choix de voter pour vous...
Réjean Labrie Répondre
21 février 2011Cher Monsieur Tremblay,
Vous avez mon vote et je vous en souhaite 6 millions de plus pour la réalisation tant attendue d'un Québec à notre image.
Réjean Labrie