À propos de la coalition

Tribune libre


Devant l’éparpillement des forces souverainistes et la création de nouveaux partis ou mouvements indépendantistes, il est tout à fait naturel que les sympathisants et les militants à la cause sentent le besoin de se rallier et de réunir leurs forces.
Pour y arriver, deux avenues s’offrent à nous : soit une coalition de partis, soit une coalition citoyenne nationale regroupée autour d’un parti.
D’emblée, je vous dirais que si le PQ, un parti déjà implanté depuis plus de quarante ans sur la carte électorale du Québec, décidait de mettre de l’avant la machine indépendantiste, il réussirait à être ce catalyseur qui pourrait mobiliser la coalition nationale. Mais, force nous est de constater que le PQ actuel a perdu toute crédibilité pour réaliser cette mobilisation citoyenne.
Or, devant l’urgence de la situation qui donne des signes évidents que des élections risquent d’être déclenchées dans les prochains mois, il reste donc la première hypothèse, soit une coalition de partis.
Pour ma part, une telle alliance doit reposer sur une base solide et sans équivoque, à savoir, tel que proposé par Jean-Martin Aussant dans la plate forme de son nouveau parti, la mise sur pied d’une constitution qui serait soumise à un référendum, laquelle constitution contiendrait une déclaration de souveraineté et dont l’adoption signifierait de facto que le Québec devient un état souverain.
Quant au véhicule que nous devons utiliser pour articuler une telle coalition, je retiens l’idée exprimée par certains intervenants sur cette tribune à l’effet de signer une entente électorale permettant de choisir dans les comtés le candidat ou la candidate souverainiste ayant les meilleures chances de l’emporter.
Une fois que la base solide à laquelle j’ai fait allusion précédemment dans ce billet sera acceptée par toutes les parties, je crois que cette coalition aura toute l’énergie nécessaire pour mobiliser les citoyens à la cause et ce, peu importe le délai qui nous sera imposé par les humeurs de notre premier ministre et de ses « sages » conseillers!
Henri Marineau
Québec
(version modifiée)

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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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4 commentaires

  • Laurent Desbois Répondre

    14 novembre 2011


    Il y a 73 circonscriptions avec des élus fédéralistes. 51 avec des élus souverainistes. Je m'étonne que QS ait choisi de présenter Françoise David contre Nicolas Girard au moment même ou Amir Khadir disait vouloir une alliance... J'ai des doutes...

  • Archives de Vigile Répondre

    13 novembre 2011

    En attendant une vraie coalition,j'ai trouvé ce video publié par le site The Real News qui selon Wikipedia est une entreprise de droit américain basée au Canada.Quelle belle manifestation d'unité de la part de nos étudiants cette semaine.
    Faut bien que la meilleure couverture de notre capacité à nous unir récente vienne de l'extérieur du Québec.
    Même les commentaires qui suivent sont positifs:
    ''Tens of thousands of students and supporters take to the streets to oppose tuition increases''
    http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=7581&updaterx=2011-11-11+07%3A37%3A27

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2011

    Pour conclure une entente électorale, il faut une plate-forme électorale commune.
    L'un dépend de l'autre. Pas de plate-forme électorale commune, pas d'entente électorale.
    Il faut quelque chose de simple. Un pacte d'une dizaine d'articles. Pas plus.
    Avez-vous compris? Si c'est trop complexe, aucune chance de succès.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2011

    J'écoutais le bulletin de nouvelles de la SRC qui passe en boucle à toute les heures à la radio à la TV et qui est également affiché sur leur site internet et déjà John James Charest est en campagne.
    Sa cible:démoniser la souveraineté en martelant ce mot avec dégout,dédain et mépris au lieu d'espoir fierté et vision.
    Celui que ''nous'' avons élu majoritaire crache son venin sur ceux et celles qui rêvent encore du pays du Québec.
    Le premier ministre du Québec nous déteste publiquement.
    Voilà la carte qu'il a décidé de jouer et c'est sur ce terrain qu'il veut nous battre.
    ''Le premier ministre demande à M. Legault, qu'il a décrit samedi comme un « politicien souverainiste de gauche », de dire où il loge par rapport à la souveraineté du Québec.''...
    ''Selon lui, un premier ministre du Québec ne peut simplement pas être « assis entre deux chaises » et ne pas se positionner comme fédéraliste ou souverainiste.''
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/11/12/001-charest-legault-positions.shtml
    Sa gageure: d'un côté il mise dès maintenant sur la peur et la fragilité des gens ainsi que le sentiment désagréable de la défaite des deux référendums et de l'autre côté il mise sur la confiance des anglos et allos qui oublieront instantanément les scandales de corruptions pour revivre fièrement leur serment d'allégeance au Canada quitte à fournir quelques bruns en d'sous d'la table.
    Comme leur a dit Jean Chrétien en 1995: que voulez-vous nous sommes en guerre,tout est permis pour sauver le Canada.
    Charest ne déclenchera pas une élection mais une guerre.
    C'est sur ce terrain qu'il va nous amener.
    Radio-Canada sera suivi par Gesca puis par Cogeco et le duo Paul Arcand- Jean Lapierre qui martelleront sans arrêt le message de Charest.Cette répétition se transformera en vérité pour plusieurs.
    Ce message de pensée unique martelé ad nauseam et ainsi véhiculé rejoindra toute la population du Québec francophone et anglophone.
    Les lecteurs de Vigile.net ne sont qu'une minuscule partie de l'électorat d'où l'extrême urgence de s'unir en grand nombre sous le dénominateur commun qu'est la souveraineté du Québec.Les chicanes intestines devront faire place à une conscience élargie.
    Comme habilement manigancé par le PLQ,la campagne électorale ne pourra se jouer sur les résultats de l'enquête de la Juge Charbonneau.

    Ils sont trop malins .Attaquer en partant Legault sur la question de la souveraineté est brillant.
    Pris comme un rat comme le disait Richard le Hir ? Pas sur.
    À nous de nous unir à notre tour pour rivaliser en rayonnement sur l'immense machine médiatique mis à leur disposition.La bataille sera féroce et peut-être la dernière.