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www.fetenationale.qc.ca - D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé le jour de la Fête nationale. C’était le début de l’été, c’était la fin de l’école, c’était la Saint-Jean-Baptiste. C’était le jour où mon grand-père sortait son drapeau du Québec et le faisait flotter au-dessus du balcon frais peint, c’était le jour où les gens dansaient dans la rue, un jour de fanfare, de musique et de bonbons. Mais surtout, c’était le jour où les grandes personnes se parlaient entre elles, où le voisin, cet illustre inconnu qu’on n’avait pas revu depuis le début de l’hiver, venait piquer une jasette sur le bord de la clôture. C’était un jour fraternel.
Je me sens privilégié de vivre ici. De partager ce territoire, ce bout d’histoire et cette façon de vivre avec vous tous. On passe 364 jours par année à se parler de tout ce qui ne va pas, à parler de ce qui nous sépare et de ce qui nous déchire. Nos tragédies, nos angoisses, nos déceptions. Mais au jour de la Fête nationale, faudra parler de tout ce qui nous unit, de tout ce qui est joli dans cette vie que l’on se construit dans le nord-est de l’Amérique. Faudra parler et prendre acte du fait que notre nation prend de plus en plus sa place dans le monde et que sa belle voix se fait entendre clairement dans le concert des nations. C’est la voix d’un peuple généreux, curieux et aventurier. La voix d’un peuple en survivance, créateur et talentueux. Une voix qui porte en elle la chaleur « torrieuse » de l’été et la gravité de l’hiver, une voix douce, féminine et virile. Cette même voix que Vigneault n’aura jamais fini d’entendre. Cette voix qui vous dit qu’on est là, qu’on existe et que chacun est le bienvenu à notre table.
La voix de la nation québécoise.
Luc Picard
porte-parole de la Fête nationale du Québec 2007
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