« 30 ou 40 ans sans bon gouvernement responsable ! » Vraiment M. Legault ?

CAQ - Legault - Sirois - 2012



On sait depuis longtemps que François Legault ne se prend pas pour une quantité négligeable, mais là, le jupon dépasse. En entrevue aux Francs tireurs, M. Legault a déclaré que tout ce que les Québécois veulent c’est d’avoir un bon gouvernement responsable, « ce qu’ils n’ont pas eu depuis 30 ou 40 ans. » Vraiment ?
Quarante ans, ça englobe beaucoup : les gouvernements de Robert Bourassa, première mouture, les deux mandats de René Lévesque, les deux mandats de Bourassa, deuxième mouture, les gouvernements de Jacques Parizeau et de son successeur Lucien Bouchard, dont faisait partie M. Legault, ainsi que les gouvernements de Bernard Landry et de Jean Charest.
Attendez qu’on se rappelle : Robert Bourassa, première mouture, c’était la Baie James, la Convention du même nom, la Charte des droits et libertés, pour ne nommer que les plus marquants. René Lévesque, c’était la Charte de la langue française, l’entente Cullen-Couture sur l’immigration, loi anti-scab, l’expansion fulgurante de la Caisse de dépôt, zonage agricole, les RÉA, le Fonds de solidarité (FTQ). Pas trop pire ! Et la liste s’allonge !
S’il faut le croire, en termes de réalisations, François Legault les battra tous. Que propose-t-il pour y arriver ? Rien de plus qu’un plan de gestion : « abolir » les commissions scolaires, « abolir » 4000 postes à Hydro-Québec, « ré-ouvrir (sic) » les conventions collectives des enseignants, « ré-ouvrir (sic) » celles des médecins. Quand même ! Comparer son plan de gestion à des réalisations de l’envergure de la Baie-James ou de la Charte de la langue française, relève de l’enflure verbale si ce n’est de l’enflure de la tête.
Il a également a parlé de la langue, mais surtout pour illustrer son incompréhension de la question. Il ne semble pas saisir que le projet de souveraineté du Québec, qu’il renie entièrement, est le souffle qui a porté le développement du français au Québec depuis les années 1960. C’est à partir du premier référendum, et surtout après celui volé en 1995, que le français a commencé à dégringoler au Québec. Ainsi en reniant le projet d’indépendance, François Legault ratatine la langue française, la faisant passer du statut de langue nationale d’un pays en devenir à celui de langue de la plus importante minorité au Canada. Comment veut-on que le français devienne la langue pour tout, pour tous et partout, si on accepte d’emblée ce statut de minoritaire éternel ?
Il a répété sa foi de ni fédéraliste, ni souverainiste, ni de gauche ni de droite. Mais comment le croire ? Dès qu’on lui a pose une question sur le Parti Québécois, il a identifié deux « gros problèmes » : 1) l’article 1 du programme, la souveraineté du Québec, et 2) la présence d’une gauche « proche des syndicats ». Pour un « ni ni » qui refuse les étiquettes, il a puisé son discours directement des fédéralistes de droite.
Finalement, François Legault s’en est pris, vertement, à des groupes de pression qu’il entend mettre au pas. Or là il pêche là par sélectivité. Les plus importants groupes de pression, ceux qui embauchent les lobbyistes ou encore ceux qui n’en ont pas besoin à cause de la promiscuité de l’élite économique et politique québécoise, sont drôlement absents de sa critique. En faisant l’éloge et en vantant sans la moindre retenue son préjugé favorable pour l’entreprise privée et pour ses amis entrepreneurs, seuls créateurs de la richesse selon lui – et les travailleurs et travailleuses dans tout ça? – on se demande comment il va mettre un frein à leur appétit et leur dire non si jamais il devient premier ministre ?


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11 commentaires

  • Luc Bertrand Répondre

    8 février 2012

    Monsieur Archambault, avec tout le respect que commande votre contribution à la réflexion visant à sortir le Québec du marasme nommé CANADA, votre proposition de coalition nationale souffre de trois vices de fond:
    1. Votre Conseil des ministres fait aussi peu crédible que les Parlementeries de nos humoristes québécois. Pourquoi les gens qui en ont ras le bol des carriéristes que vous avez nommé(e)s feraient-ils davantage confiance à la forme de cabinet que vous proposez? Difficile d'imaginer plus grande cacophonie politique et idéologique!
    2. Une élection référendaire est vouée à l'échec, si les "votes ethniques" et les "French Canadians" ont été assez nombreux - évidemment en faisant abstraction des autres abus de pouvoir et manoeuvres occultes du camp du NON - pour nous empêcher de faire le pays en 1995, avec les CENTAINES DE MILLIERS de nouveaux arrivant(e)s que le Canada nous a imposé(e)s depuis 1995 et le discrédit à la cause que le PQ a apporté depuis, comment pensez-vous qu'on pourra faire mieux que Jacques Parizeau, qui bénéficiait encore d'un restant de vague nationaliste d'après Meech et Charlottetown?
    3. La Chambre des régions (simple transfert des député(e)s québécois(e)s de la Chambre des communes) que vous proposez ne manquera d'être critiquée en étant trop simpliste, la députation trop nombreuse et la représentativité douteuse, car improvisée. Pourquoi pas seulement un(e) représentant(e) par région administrative, quitte à redécouper ces régions pour mieux refléter les réalités locales?
    C'est également la longueur du texte, l'emploi abusif d'accentuation (lettres majuscules, caractères gras ou soulignés) et les nombreuses redondances qui feraient en sorte de décourager la lecture jusqu'à la fin. N'oubliez pas que le commun des mortels constituant l'électorat québécois n'est probablement pas aussi friand de textes aussi techniques et froids que les passionné(e)s de la cause comme nous!
    Enfin, si votre initiative ne s'inscrit pas à travers les instances du Parti québécois, il y a peu de chances qu'elle porte ses fruits ou même qu'elle soit remarquée. Et comme le parti, depuis le départ de Bernard Landry, n'est obnubilé que par sa réélection, il est très peu probable qu'on y accorde quelque importance. En dehors du PQ, oubliez évidemment les partis fédéralistes. Il reste donc QS, ON et le PI. Malheureusement, tant que la vaste majorité des "souverainistes" croit toujours au mythe du "PQ-seul-parti-capable-de-faire-la-souveraineté", l'audience à votre proposition de coalition restera très marginale.
    Ne vous laissez quand même pas décourager. Votre contribution à la réflexion indépendantiste reste toujours précieuse et pertinente. Nous nous devons, hélas, d'être plus réalistes dans nos attentes compte tenu des dommages causés par la maîtrise des médias par l'ennemi.

  • Serge Jean Répondre

    7 février 2012

    Je suis allé scruter attentivement le programme de ce parti : << Coalition Avenir Québec >> et, en gros ce programme, m’apparait comme une opération bigarrée de dégraissage à tous les niveaux et départements, pour sauver de l’argent dit-on; assorti d’un transfert vers le haut des valves de contrôle, qu’il nous reste encore en bas, comme par exemple, les commissions scolaires.
    Sur ce point du progamme, c’est visiblement la phase II du travail de fusion déjà entamé dans un passé assez récent par Pauline Marois.
    Madame Marois n’aurait que procédée à la fusion forcée de pouvoirs citoyens dispersés comme des nids de guêpes sur le territoire, et qui ultérieurement se révéleraient moins compliqués à dissoudre .C’était pour sauver de l’argent encore une fois.
    Créons de la richesse et sauvons de l’argent hein? Y a-t-il une différence dans la marge de manœuvre du gouvernement par exemple, au fait que maintenant le permis de conduire soit devenu annuel au lieu de bisannuel comme ça l’avait toujours été? Ça m’étonnerait, parce que le niveau d’eau est toujours pareil dans la cale on dirait ; ça continue d’écoper en bas.
    S’il y a effectivement une quelconque marge de manœuvre, elle est sûrement restée coincée dans les branches de la cime de l’arbre .
    J’ai remarqué que la prospérité qui n’est jamais , pour tout le monde, c’est une règle d’art de la théorie économique de la poche d’avoine, eh bien cette prospérité si vénéré avait plutôt tendance à estropier l’économie du peuple .
    Vous savez le peuple , oui, oui, ces gens là-bas qui votent pour vous parfois, eh bien eux ils n’ont pas les moyen de suivre la locomotive derrière, elle va toujours trop vite pour eux.
    Vous pourriez pas ralentir un peu si ça ne vous dérange pas, après tout c’est nous qui mettons nos bûches du pays dans la fournaise de cette locomotive toujours pressée.
    Tiens ça me donne une idée, tous les gens restent assis chez-eux tranquille sans bouger pendant un mois, juste pour voir qu’est-ce que ça va faire. Nul doute qu’après quelques jours comme ça, on commencerait à entendre du gargouillis dans la bédaine de la sale bête économique.
    On ne met pas au régime aussi abruptement un obèse d’un pareil poids économique voyons, ça pourrait faire tomber les avions du ciel.
    C’est au tour du caq maintenant de nous offrir de terminer le travail de ménageage de l’argent. Il n’est pas bon que les dollars restent trop longtemps dans les mains du peuple, il faut que ça bouge, sinon la pyramide risquerait de s’effondrer.
    On voudrait vraisemblablement, transférer tous les contrôles de la salle des machines vers la timonerie, afin d’avoir bien en main le contrôle de la situation. Ôtez-vous ‘’dain’’ jambes , on va s’en occuper nous.
    C’est cela se prendre en main y paraît.
    On semble vouloir plutôt former à grands déploiements une armée de matelots bien éduqués et très spécialisés. Une sorte d’armée de réserve du savoir-faire qu’on préparerait pour un projet à venir dont on se garde bien de dévoiler tout le contenu et la mission pour l’instant.
    Les ‘’bons emplois’’ je suppose, ….les bons emplois, comme si cueillir des pommes dans un pommier ou labourer un champ, récolter l’orge d’or, c’était répugnant et déshonorant ça. Un technicien avec son sarrau blanc , assis en train de boire un café à la cafétéria d’une centrale nucléaire , ah ça par exemple c’est un emploi honorable , et ça paye bien en plus, attention là!
    Quelle triste migration de la connaissance humanoïde.
    J’imagine que le projet des caq , doit avoir un rapport avec les richesses naturelles et le paiement de la dette. Dettes et richesses vont bien ensemble. On ne peut pas entendre parler de l’un, sans associer en même temps l’autre. C’est un couple inséparable, c’est le couple le plus fidèle et pérenne que la terre n’ait jamais portée.

    Impossible de divorcer, l’un ne peut survivre sans l’autre. Tous les peuples de la terre brassent des affaires avec ce couple exemplaire, envers qui on ne ménage pas les courbettes et pirouettes , pour l’installer confortablement au dessus des nuages de la conscience générale.
    La dette mondiale sera payée quand ce couple ogre’ois, aura tout dévoré sur son passage. C’est à ce couple qu’on doit rembourser la planète terre avec les intérêts . Faudra-t-il aller chercher quelques voyages de sol lunaire pour rééquilibrer la balance commerciale.
    Quand même bizarre que ceux-là même qui produisent la richesse, soient obligés de rembourser cette même richesse avec des intérêts en plus. C’est comme un jardinier, qui planterait une patate au printemps, qui en aurait produit dix à la fin de la saison et, au moment de la récolte le jardinier serait tenu de rembourser vingt patates. Qui donc possède des droits pareils?

    Combien de temps est-ce que ça dure le remboursement d’une dette d’état? Et quand on aura fini de payer, si toutefois nous y parvenons, j’en doute fort, et donc, le Québec sera-t-il devenu un cratère sans fond à ciel ouvert?
    Pourquoi pas à ce moment là, ne pas creuser un trou bord en bord de la planète tant qu’à y être ; comme ça on perdra pas notre temps à chercher le passage du nord-ouest. On n’aura qu’à y installer un poste de péage, l’argent répare tout, même une planète fendue en deux.
    En tout cas, à en juger par la vitesse de croisière affichée présentement sur la console de bord du vaisseau Québec-dette,
    http://www.iedm.org/fr/57-compteur-de-la-dette-quebecoise
    nous aurions plutôt intérêt à nous diriger en vitesse vers le port au plus sacrant, si nous voulons qu’il nous reste un pays, quand nous rentrerons de notre pêche aux chimères; même s’il fût nécessaire pour cela, d’attacher le capitaine au mât, pour l’empêcher de se laisser séduire par le chant des sirènes, venue des abysses de la faille charlevoix.
    C’est un navire marchand de marque ‘’sans nom’’ que nous propose ce parti caq affrété, issu du parti Québécois piraté depuis quarante ans par les armateurs de navires suicide qui se cachent dans nos buissons du Québec.
    Les agonies de naufragés sur les plages du désespoir seront légions avec ces gens là.
    Coalition Avenir Québec ou peut-être bien, la caque à harengs enfumés?
    Ce n’est pas d’un comptable agréé au service de Séraphin Mondial dont le peuple a besoin, mais surtout de celui ou celle qui ramènera le vaisseau d’or pour mener ce vénérable peuple vers sa dignité et sa destinée . Merci.
    Jean de la PéGas

  • Luc Archambault Répondre

    7 février 2012

    @ Laurent Desbois
    Merci pour vos encouragements.
    De quel rythme parlez-vous ? Ce lui de mes contributions ? Celui des appuis à mes contributions ?
    Vous serez mort seulement si vous ne l'êtes pas aujourd'hui !
    Le mépris aura fait son temps quand nous déciderons de nous commettre pour qu'il cesse.
    Seulement 37 signature depuis le 7 août pour la
    VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec
    Vous semblez dire que c'est peu. C'est vrai !
    Faut-il en déduire qu'il faille cesser ? Non, vous m'encouragez à continuer. Faut-il en déduire qu'à ce si faible rythme d'endossement rien ne bougera en ce sens d'ici la semaine des quatre jeudis ? NON.
    Cette page ne reflète pas les ± 200 signatures obtenues pour d'autres titres similaires ; ne rend pas compte de la réflexion en cours dans bien des chaumières, ni de la progression souterraine de ces idées dans la réflexion de nos élites citoyennes et politiques parties la mouvance souverainiste.
    Gilbert Paquette, pour un, n'a pas signé, mais dit en d'autres mots depuis le mois de novembre 2011 la même chose.
    Les Conservateurs, maîtres chez nous !
    Tribune libre de Vigile 18 novembre 2011
    « Rien n’est plus urgent que d’élire à notre Assemblée Nationale des députés qui s’engagent à mettre en place, au lendemain de l’élection, une démarche collective du peuple québécois souverain visant à rejeter la constitution de 1982 et nous donner notre propre constitution, sans ingérence extérieure, permettant au peuple québécois de gérer ses affaires lui-même... »
    Parce qu'il pourra gouverner l'État qui gouverne les gouvernements qui gouvernent le PEUPLE... ajouterais-je.

    Cette page ne reflète pas non plus l'appui de ± 45 membres du Bloc québécois ( 2011 10 29 ) de Charlesbourg Hautes St-Charles et de Louis-Hébert qui ont voté en novembre dernier et dimanche 5 février 2012 dernier en faveur de la Résolution de Québec [pdf] qui dit la même chose. Ces personnes n'ont plus n'ont pas signé dans cette page. Ces propositions sont donc maintenant autre chose que de simple commission citoyennes orphelines. Elles pourront être déposée en bonne et due forme dans les instances nationales du Bloc québécois.
    Cette page Internet dans jesignequebec.com n'est qu'au plus une référence de contenu, non de popularité.
    La question est : endossez vous ce que met de l'avant Gilbert Paquette ? Si OUI, commettez-vous et endossez la pétition qui ne dit pas autre chose, dès fois que le fait de se commettre sans attendre la commission des autres pourrait produire un effet. Vos encouragements à ne pas lâcher seraient encore plus TANGIBLES. Merci de les rendre encore un peu plus tangibles que ce que vous venez de faire en les publiant ici.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2012

    L'ancien premier ministre de Terre-Neuve, Brian Tobin, dit que la montée incroyable de la CAQ au Québec est un moment phénoménal dans l'histoire politique du Québec.
    http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2012/02/20120207-144900.html

  • Luc Bertrand Répondre

    7 février 2012

    Excellente analyse, monsieur Philpot, que je partage entièrement.
    Malheureusement, Desmarais et PKP ont bien fait leur travail de désinformation. Aujourd'hui, l'ensemble de la population québécoise endosse les demi-vérités et les préjugés grossiers véhiculés par les médias contre les syndicats québécois. Et pourtant, lors de la Révolution tranquille, les luttes pour le français et pour le respect des travailleurs québécois étaient étroitement liées.
    Depuis cette époque et deux référendums (perdus ou volés, le résultat reste le même) plus tard, rien n'a à peu près changé. Les "bosses" et les "foremen" unilingues anglophones ont été remplacés par des "French Canadians" abreuvés des théories de l'Institut économique de Montréal, tout aussi serviles à l'Oligarchie de Bay Street. Après une relative sérénité linguistique suivant l'application de la nouvelle Charte de la langue française, on est progressivement revenus, d'un jugement de la Cour suprême du Canada à l'autre, à peu près à la situation qui prévalait aux années 1960, sauf que ce sont les immigrants qui affichent en anglais.
    Non, la véritable question qu'il faut poser à François "Légo", c'est un bon gouvernement responsable À QUI?
    Tant que le gouvernement québécois contrôlait notre État, il y avait encore moyen de se donner des programmes profitant à la majorité de la population, hormis le fait que nos impôts fédéraux servaient à financer des programmes contraires à nos intérêts ou en compétition aux nôtres. Maintenant que Jean Charest a discrédité les institutions publiques québécoises aux yeux de la population pour les confier aux baîlleurs de fonds de son parti, le loup est carrément dans la bergerie.
    Avec Legault, le travail de démantèlement de nos acquis collectifs sera complété et, croyez-moi, ce ne sera pas nous qui récolterons les dividendes des profiteurs du bar ouvert, si dividendes il y a. Et s'il n'y en a pas, on tirera encore plus l'élastique des mêmes, les "lulucides" à qui les Éric Duhaime donnent le micro viendront encore nous dire que nous ne travaillons pas assez, comme s'ils n'avaient rien à voir avec les fermetures d'usines et la précarisation des emplois.
    Pour répondre à la question de Pierre Cloutier, c'est le carriérisme des ténors du Parti québécois et l'endoctrinement des membres à leur obsession du pouvoir provincial qui sont à blâmer, en plus de la désinformation médiatique.

  • Laurent Desbois Répondre

    7 février 2012

    @Luc Archambault, Ne lâches pas , mais à ce rythme là, je risque d’être mort…
    Le mépris n’aura qu’un temps !
    Pour une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    37 signatures - le 2012 02 07 - 13:46, Depuis le 2011 08 07

  • Luc Archambault Répondre

    7 février 2012

    Che Cloutier écrit :
    « Quel peuple de crétins patentés sommes-nous ? »
    Le mépris du peuple ne nous sera d'aucun secours. Qu'est-ce que de soi-disant libérateurs qui affichent ainsi leur mépris du peuple qu'ils veulent libérer ? Des fous, ni plus ni moins. Car qui d'autres que des fous peuvent vouloir libérer un peuple qui ne mérite pas de l'être puisqu'il est « crétin » ? Comment le peuple pourrait-il faire confiance à de tels fous ?
    Je préfère infiniment donc la question qui précède :
    « Quel mauvais sort frappe donc le peuple québécois ? »
    - Celui d'avoir été abandonné par un Souverain indigne qui a abdiqué son devoir premier de Souverain, à savoir, protéger son peuple de l'envahisseur.
    - Celui d'avoir vu ses élites politiques, militaires, économiques, culturelles et religieuses le fuir.
    - Celui d'être aujourd'hui toujours aux prises avec des élites militantes et politiques IRRESPONSABLES et INCONSÉQUENTES, INCAPABLES d'admettre que ce peuple dispose des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables de RENVERSER sans délai ni condition la DICTATURE d'OCCUPATION séculaire actuelle qui ne doit sa survie qu'à la complicité de NOS élites politiques qui depuis 253 ans n'ont formé que des GOUVERNEMENT COLLABOS des États démocratiquement ILLÉGITIMES qui se sont succédé ici depuis la Conquête.
    En fait, François Legault a parfaitement raison
    Il n'y a pas JAMAIS eu de gouvernement RESPONSABLE, pas davantage depuis 40 ans, ni depuis 253 ans.
    Il n'y a de GOUVERNEMENT RESPONSABLE que dans un ÉTAT RESPONSABLE
    Les gouvernements soi-disant RESPONSABLES qui consentent à gouverner le peuple sous les auspices d'Actes constituants qui gouvernent le gouvernement sans l'aval du peuple, ne peuvent être que des GOUVERNEMENTS démocratiquement IRRESPONSABLES dans des États INDÉPENDANTS du peuple TOUT AUSSI IRRESPONSABLES.
    Comme l'a bien observé Louis-Joseph Papineau dans ses déclarations constituantes de 1837 et 1867.
    « ... il n'y a d'autorité légitime que celle qui a le consentement
    de la majorité de la nation ; de constitutions sages et bienfaisantes
    que celles sur l'adoption desquelles les intéressés ont été consultés et auxquelles les majorités ont donné leur libre acquiescement. »

    Extrait de la conférence de Louis-Joseph Papineau donnée à
    l'Institut canadien de Montréal le 17 décembre 1867
    Citation gravée sur le socle de la statue de Louis-Joseph Papineau
    Place du peuple souverain du Québec | ANQ

    « Les sages et immortels rédacteurs de la DÉCLARATION DE L’INDÉPENDANCE AMÉRICAINE, consignèrent dans ce document les principes sur lesquels seuls sont basés les droits de l’homme et revendiquèrent et établirent heureusement les institutions et la forme de gouvernement qui seules peuvent assurer en permanence la prospérité et le bonheur social des habitants de ce continent, dont l’éducation et les moeurs, liées aux circonstances de leur colonisation, demandent un système de gouvernement entièrement dépendant du peuple et qui lui soit directement responsable. »
    Adresse de la Confédération des six comtés au peuple du Canada par Louis-Joseph Papineau ( La Minerve | 2 novembre 1837 )
    Les États qui se sont succédé ici depuis toujours, ont toujours été IRRESPONSABLES devant Ce PEUPLE méprisé par ses élites INCONSÉQUENTES, autant par les conquérantes que par ses soi-disant libératrices. Pierre Cloutier ne fait pas exception.
    Quel choix a ce peuple aujourd'hui encore ? AUCUN
    Aucun parti, aucune députation en exercice ou candidate ne s'est JAMAIS engagée NI ne prévoit S'ENGAGER à APPELER ce peuple sans délai ni condition à USER de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables d'INVALIDER quel que soit l'État qui s'impose ou se propose, TOUT État qui n'a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. Pas plus l'ON que QS ou que le BlocPQ, et pas davantage sa députation indépendante.
    TOUS et TOUTES tiennent ce peuple pour IMPUISSANT et INCAPABLE alors qu'ils et qu'elles sont aussi RESPONSABLES qu'IMPUTABLES de ce clair déni de la PUISSANCE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE. TOUTES nos élites politiques et militantes sont des élites AUTOCRATES qui méprisent le peuple et qui ont assimilé au plus profond de leur personne l'idée préhistorique que le peuple est INCAPABLE de se gouverner lui-même et qu'il faut lui dire quoi faire et ne pas faire PAR-DESSUS sa tête en lui REFUSANT le droit d'USER de sa PUISSANCE DÉMOCRATIQUE.
    Le mépris n'aura qu'un temps !
    Pour une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2012

    M. Philpot, même si ce n'est pas en ces termes que François Legault s'est exprimé, on peut très certainement le voir ainsi.
    Toutefois, dans la mesure où en parallèle, autant dans une perspective individuelle que collective on puisse avoir un niveau d'endettement ayant atteint des records, on ne peut affirmer que nous avons devant nous un bilan qui témoigne du caractère responsable de la gestion de telles réalisations.
    Pour revenir à un meilleur équilibre dans le contexte économique actuel, cela nécessitera un leadership hors du commun que plusieurs reconnaissent en François Legault.
    Sylvain MARTEL

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2012

    Difficile d'acheter votre programme monsieur Legault...il est inexistant...a ce que je vois, il n'y a que des coupures de postes, je ne vois rien de constructif , vous vous moquez du Plan Nord, vous vous moquez de la création d'emplois et par le fait même du développement de nos richesses...franchement monsieur Legaut soyez un homme relevez vos manches , laissez tomber vos fausses critiques et donnez nous un programme où les Québécois seront fiers de se retrouver. Nous avons besoin de gens positifs pour continuer a être forts, pas de gens négatifs qui désirent abolir tout ce qui a été construit dans le passé, vous n'avez qu'a regarder les réalisations passées....La Baie James ect...Nous avons eu de grands hommes aux Québec...Est-ce- que vous voulez en faire parti....si oui ...Changez votre discour Monsieur Legault

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    Un gouvernement responsable pour Legault, c'est un gouvernement qui se plie totalement aux désirs de la riche aristocratie de la finance et des affaires.
    Ce que monsieur Legault veut dire, c'est que dans ce sens, il va se montrer plus à l'écoute de cette aristocratie que tous les gouvernements qu'on a eus depuis les quarante dernières années.
    Ce qu'il nous faudrait, c'est un gouvernement qui établirait un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel afin que tous puissent vivre décemment et dignement au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2012

    Et dire que ce type se promenait avec son livre sur le budget d'un Québec souverain en 2004-2005 en nous répétant ad nauseam qu'il fallait déposer un "projet de pays" concret et emballant et qu'il a finalement fait alliance avec Pauline Marois (la filière affairiste) pour essayer de débarquer Bernard Landry.
    Finalement, ils ont eu sa peau. Legault s'est éclipsé et Marois a pris son trou devant Boisclair.
    Les revoilà tous les deux, l'un dirigeant la CAQ l'autre le PQ. Quelle misère. Qu'avons-nous fait, Seigneur (pour ceux et celles qui croient à ces sornettes) pour mériter pareille calamité?
    C'est épouvantable quand on y pense vraiment. Imaginez. A moins de voter QS et ON (mon choix) les électeurs auront droit de choisir entre Charest Legault et Marois.
    Quel mauvais sort frappe donc le peuple québécois? Quel peuple de crétins patentés sommes-nous?
    Pierre Cloutier