Une gauche imperturbable et stérile
Que reste-t-il de la gauche quand vacillent ses repères (la laïcité, le peuple, l'égalité sociale...)?
Après 1900 comme après 1945, la gauche, ayant surmonté ses hésitations, a gagné la bataille de la mémoire parce qu'elle a su faire de la crise l'origine d'un progrès. (...) C'est à la gauche de renouer avec l'éthique de responsabilité, le devoir de faire société, de retrouver la capacité de synthèse qui donne espoir à un peuple, à une nation. Il n'est pas interdit d'espérer.