Méga-hôpital anglophone: le sur-financement doit cesser



Aujourd’hui, premier avril 2010, est un jour triste pour Montréal et l’ensemble du Québec. Jean Charest, après avoir saigné la classe moyenne et les plus démunis avec son dernier budget, va inaugurer la construction du McGill University Health Centre (MUHC), un super-hôpital qui coûtera près de 1,5 milliards de dollars au contribuable québécois pour une minorité de 8,2% d’anglophones. En fait, le déséquilibre d...

Par quelque côté qu'on l'approche, le gouvernement Charest est un fruit pourri.

Centre de recherche du CHUM

La démission collective

Mais on a eu droit à une salve d’invraisemblables réponses pour nous convaincre que ce résultat était respectueux des règles et donc absolument irréprochable. Blanc comme neige.


Malgré l'accumulation de preuves selon lesquelles la construction d'hôpitaux en mode PPP coûte plus cher, qu'elle limite l'offre de services et mine toute souplesse, le gouvernement et certains groupes ont continué d'en vanter les avantages imaginaires: vive concurrence, moindres coûts, transfert du risque, injection de fonds privés, meilleure conception, etc. Mais ces fantaisies ont déjà été, une à une, contredi...

Lancement du CRCHUM, mais le CHUM viendra plus tard

Il reste que, au départ, les premières estimations des coûts du CRCHUM étaient de 320 millions de dollars alors que l'actuel budget frôle maintenant le demi-milliard.


Questionné en point de presse, le premier ministre Charest a repoussé ces propos en lançant: «Le PQ dit n'importe quoi.» M. Charest s'est dit «totalement à l'aise» avec le choix du consortium. «C'était un processus ouvert (...) M. Anctil est un homme intègre. Qu'est-ce qu'on peut dire de plus?» a-t-il déclaré.

Centre de recherche du CHUM



Nous apprenions cette semaine (grâce à la journaliste Arianne Lacoursière, La Presse, 17 mars) qu’il n’y avait plus qu’un seul soumissionnaire en lice pour décrocher le contrat de partenariat public-privé pour la réalisa...

CRCHUM: tout a été fait dans les règles, assure Gagnon-Tremblay

Le gouvernement Charest ne s'inquiète pas du fait qu'un seul consortium reste en lice pour la construction du Centre de recherche du CHUM.


CHUM: 10 ans plus tard et toujours pas d’hôpital...



JENNIFER GUTHRIE - Le 25 janvier 2000, Pauline Marois, alors ministre de la Santé, annonce que le gouvernement péquiste de Lucien Bouc...

CHUM-CUSM: l’apartheid linguistique

Et si on se dotait d’un seul méga-hôpital francophone à Montréal?


Que le Centre universitaire de l’université McGill (CUSM) coûte 300 millions de dollars de plus ne constitue pas un énorme scandale en soi. Que cette explosion artificielle des coûts soit causée par l’aveuglement idéologique d’un gouvernement obnubilé par ses foutus PPP, voilà qui est choquant. Mais ce qui est réellement enrageant, c’est de constater qu’en 2009, il existe deux classes de malades au Québec: des Québécois sous-financés et des anglophones sur-financés.

« Y a un boute à toute! »



Deux méga-hôpitaux universitaires à Montréal? Aberrant! À cinq kilomètres l'un de l'autre? Sauté! Traitant 50/50 les français et les anglais? Colon! En PPP? « Y a un boute à toute ! » Cette semaine,

Le CUSM coûtera 300 millions de plus



Denis Lessard - (Québec) Le consortium pour la construction du CUSM en partenariat public-pri...

It's time to give up on the PPP model



It's time for the Charest government to give up on public-private partnerships for the two teaching hospitals Montreal needs so urgently. The government can't even tell if the method will cost taxpayers far more than traditional building financing. But instead of facing facts, Premier Jean Charest's ministers seem determined to ignore new evidence showing that the PPP model should be ditched, and pronto...

Douteux calculs



Finalement, ce ne sont ni les ordres professionnels, ni les organisations syndicales, ni l'opposition et ni la crise financière qui auront eu raison des PPP. Par son manque de rigueur et de sérieux, le gouvernement Charest a lui-même saboté les projets en cours. Dogmatisme, amateurisme ou perte de vue du bien commun?

Centres hospitaliers - Les dés étaient pipés



Il faut suspendre le processus d'attribution des contrats de construction des centres hospitaliers à des consortiums privés le temps de reprendre les études qui ont servi à justifier le choix de la formule PPP. Si ce gouvernement va de l'avant sans avoir fourni la preuve que la formule PPP est avantageuse malgré ses inconvénients très importants, l'histoire retiendra qu'il a troqué sa mission de service public contr...

CHUM: le mirage PPP



Le gouvernement Charest l'a répété à satiété. Si les hôpitaux universitaires montréalais sont construits en partenariat public-privé, ce n'est pas à cause d'un préjugé favorable. Non non. C'est parce que les études montrent que ça coûte moins cher. Sauf que plusieurs des analyses ayant mené à cette conclusion étaient erronées, nous apprend le vérificateur général. Qu'attend-on pour refaire les calculs? Selo...

Pas une bonne idée, le CHUM en PPP



Pour le CHUM, les analyses ne tiennent guère compte des inconvénients de la formule du partenariat public-privé, de la ...

Centres hospitaliers universitaires

L'Agence des PPP a faussé les analyses



Robert Dutrisac - Québec — Au regard des deux projets des centres hospitaliers universitaires de Montréal, le gouvernement Charest s'est fié à des analyses faussées par l'Agence des partenariats publics-privés (PPP) pour choisir le mode PPP au lieu du mode conventionnel, a établi le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance. Si les analyses avaient été «réalistes», le mode conventionne...

Méga-hôpitaux en PPP: vers un désastre financier



L'hôpital Saint-Luc, à Montréal. PHOTO: DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE *** L'infortunée aventure des PPP n'est apparemment...

Ideology killed the promise of PPPs



Quebec's experiment in public-private partnerships is on the verge of being scrapped. Three years after the Charest government decided Montreal's two new teaching hospitals would be built in a public-private partnership, the province is seriously considering taking over the multi-billion-dollar projects. This is a dramatic shift in government thinking. Right up to the time she left politics this spring, then...

CHUM: sans PPP, les travaux pourraient commencer

«C'est tellement démotivant d'entendre dire qu'au Québec, on n'a pas l'expertise. C'est plutôt l'Agence [des PPP] qui ne sait pas comment gérer des projets.»


Attendre la fin de l'appel d'offres au printemps prochain avant de décider de construire ou non le CHUM en partenariat public-privé est une aberration, ont affirmé en choeur les présidents de l'Ordre des architectes (OAQ) et de l'Association des architectes en pratique privée du Québec (AAPPQ), déplorant cette «perte considérable de temps et d'argent». Selon eux, même si les plans et devis sont préliminaires, la construction du CHUM pourrait très réalistement commencer «dès cet automne» si le mode PPP était abandonné dès maintenant au profit du mode conventionnel.

Soyons courageux

De toute manière, si on veut abandonner la formule PPP, faisons-le pour les bonnes raisons


Photo: Alain Roberge, La Presse --- Le débat sur le rôle des PPP en santé refait encore une fois surface ces jours-ci avec le projet du CHUM. Certains pensent que...

PPP: où se situe l'intérêt du public québécois?



Plus de sept mois après la décision du gouvernement du Québec de réaliser la reconstruction du complexe Turcot en partenariat public-privé et près de deux ans après celle de réaliser le CHUM et le CUSM dans ce mode, l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) a cette semaine dénoncé publiquement le recours au PPP pour la réalisation de ces projets. La mission de l'OIQ étant d'assurer la protection du public et de ...

Pas de PPP pour les mégahôpitaux et Turcot



Ordre des ingénieurs du Québec considère que le partenariat public-privé (PPP) est un mode de réalisation inadéquat pour des projets complexes et comportant des inconnus comme les hôpitaux universitaires CHUM et CUSM, de même que pour un autre projet majeur que nous devons entreprendre au plus tôt: la reconstruction du complexe d'échangeurs Turcot. Projets apparemment très différents, les hôpitaux universitaire...

Encore le CHUM !



Maintenant que des jeunes ont entrepris de nous faire lever et de nous faire marcher pour l’indépendance de notre pays, et que ça marche, ne serait-il pas opportun d’en profiter pour crier notre opposition à ce projet démentiel. Réveiller le gouvernement. Il est déjà allé trop loin dans cette aventure cauchemardesque. Arrêter le "grand bâtisseur" d’établir ses lubies malfaisantes sur les ruines annoncées de notre nationalité française.

Pourquoi deux CHU ?



Vous admettrez avec moi que fusionner tous ces établissements en un seul bâtiment poserait des défis considérables. Nous avons déjà des problèmes avec deux CHU, imaginez avec un seul CHU gigantesque.

Sonner le tocsin



Et maintenant qu’en pense l’opposition officielle? En passant, remarquez que le Parti québécois tiendra, le lundi 27 avril, un grand rassemblement de financement à Québec. Avec conférence de la chef. Occasion rêvée pour le PQ de dire clairement à la population de tout le Québec où il se situe par rapport à ce dossier malade de la santé.

CHUM : crise de foi



Profitons-en pour réexaminer une dernière fois le choix du concept, la décision ensuite de construire deux mégahôpitaux plutôt qu'un seul et l'impact des coûts annuels de fonctionnement sur l'ensemble du réseau. Il serait de loin préférable de faire un X sur les dizaines de millions déjà dépensés que de construire des machines à avaler des milliards insatiables.

Voir à notre CHUM



Comment expliquer, en effet, que le gouvernement du Québec finance également deux projets – l’un francophone, l’autre anglophone -, alors que les anglophones représentent moins de 10% de la population québécoise? Une solution équitable n’aurait-elle pas consisté à financer un seul méga-hôpital universitaire francophone, qui aurait contenu une aile ou un pavillon anglophone, afin de respecter pleinement les droits de notre minorité historique?

Exodes à venir



Exode de médecins québécois vers d'autres provinces, exode de médecins canadiens vers les États-Unis... Tels seront les effets pervers de l'accord visant à accroître la mobilité de la main-d'oeuvre entre le Québec et l'Ontario, de même que la réforme de l'assurance-maladie projetée par l'administration Obama.

Oui mais, les francophones s'en vont aussi...

Even francophone medical grads are leaving Quebec



According to the most recent information from the Canadian Institute for Health Information, this province spent 11 per cent less per capita on health care than Ontario, and paid its doctors an average 25 per cent less. Even so, it had 23 per cent more doctors per 100,000 of population than its neighbour.

Lettre ouverte au docteur Gaétan Barrette



À sa face même, la proposition de construire deux mégahôpitaux est une injure et une injustice pour la médecine francophone et ses institutions. Elle les condamne à la sous-performance et les subordonne à un ordre des choses qui les voue au perpétuel rattrapage. Le partage inéquitable et les reports d’échéancier donnent à McGill un avantage structurel indu qui fera de la médecine francophone une médecine de deuxième ordre. On s’attendrait à ce que ses chefs de file soient plus combatifs – la tentation est grande de dire : responsables.