Labeaume sur Seine
Répétons-le, Régis Labeaume a raison, et même parfaitement raison. Mais son message demeurera trompeur tant que cette critique de la France ne servira qu'à se cacher la face devant la gravité de la situation du français au Québec.
L'immigrant qui ne parle pas français en France aura beau avoir l'accent d'Oxford, il se retrouvera vite à la rue. Il faut entendre les garçons de café corriger les touristes américains qui n'utilisent pas le bon mot français. Au Québec, ce même unilingue anglophone risque de se voir offrir la direction de la Caisse de dépôt, ou de la Banque Nationale.





Le chroniqueur nationaliste bien connu Christian Dufour écrivait récemment qu'au dépanneur d'un certain immeuble de médias, un couple taïwanais ne répondait aux gens qu'en anglais bien qu'avec courtoisie, avec une attitude du genre "nous sommes désolés mais vous comprenez qu'il ne pourra jamais en être autrement en raison de la difficulté de votre langue; s...









