La grogne au sein d'Option nationale
12 juin 2013
Bravo, monsieur Marineau, pour votre nouvelle mise en garde. Ce n'est pas parce qu'ON est passée sous le radar des médias depuis la défaite du 4 septembre dernier ou que la direction du parti ait clamé le congrès de mars dernier comme un "succès" qu'il faut en conclure que tout va bien.
Je suis d'accord à 100% avec les opinions de MM. Lamy et Monière. Les médias ont principalement retenu du congrès l'improvisation de la procédure par la présidence, mais je crois que ce n'est rien à côté du fait que les congressistes ont évité de se prononcer sur des enjeux importants. La seule intervention du chef Jean-Martin Aussant pour refuser de discuter de la manière de réaliser l'indépendance (le "LIT") et rejeter la proposition de Denis Monière a clairement illustré son style de leadership.
Ce congrès était, pour moi aussi, mon dernier espoir de voir entériner par le parti la stratégie des "gestes de rupture" de Robert Laplante. Celui de la Convergence nationale les 24-26 mai dernier n'a pas été tellement plus concluant, Bernard Landry s'étant lui-même assuré que personne ne remette en question le principe du référendum gagnant comme préalable à une déclaration d'indépendance. Ayant choisi de passer du Parti indépendantiste à Option nationale pour en clarifier le programme d'accession à l'indépendance, je me dois donc de reconnaître finalement que l'élection d'ON ne nous rapprochera pas plus de l'indépendance que ne pourront le faire Québec solidaire ou même le Parti québécois. Tous s'entendent pour réclamer un référendum, sinon deux, avant que le Québec devienne un pays.
En conséquence, la seule proposition qui m'apparaît réaliste pour atteindre notre objectif est celle de notre collègue, Me Pierre Cloutier (http://www.vigile.net/Message-a-mes-amis-pequistes). Vous pourrez y lire mes seules réserves parmi les commentaires à cet excellent article.