Eh bien, c'est simple: les immigrants, devraient être définis comme appartenant à l'autre nation, soit la canadienne, et ne pas avoir droit de vote, dans le cadre de ce troisième référendum, afin que nous ne nous faisions pas voler notre projet de pays pour notre nation, par des gens venus d'ailleurs, qui pour la plupart, considèrent qu'ils ont strictement immigré au Canada. Et souvent, n'ont rien à faire, des préoccupations de notre propre nation.

Je crois que non; nous manquons sérieusement d'omnipraticiens, alors si des médecins qui sont compétents, venus d'ailleurs, ne demandent pas mieux que de pratiquer, nous pourrions par exemple, leur faire passer un an ou deux comme médecins-résidents, le temps de leur donner une formation d'appoint, et ensuite leur permettre d'exercer (moyennant la réussite d'examens).

Et cela prendrait déjà moins de temps que d'attendre que la prochaine cohorte de médecins diplômés au Québec, fraîchement arrivée des céceps ou d'autres programmes universitaires, soit prête à exercer, un minimum de 6 ans plus tard.

«Il va faire quoi le Canada si le Québec désobéit, envoyer l’armée encore ??».

Je ne sais pas; mais ils l'ont fait, en 1970. Tout comme en 1995, le soir du second référendum, Jean Chrétien a fait envoyer des hélicoptères de l'armée canadienne, qui se sont posés dans les banlieues de Montréal.

Chrétien a dit, par la suite, qu'il avait donné cet ordre, car il tenait à ce que l'armée du «plusse meilleur pays du monde» soit présente à Montréal, pour protéger les édifices appartenant au gouvernement fédéral.

Tout ce qu'il leur faut, est un prétexte...

«Robet Bourassa doit se retourner dans sa tombe, tout libéral qu’il fut.»

Oui, sûrement! Et ce n'est pourtant pas parce que Bourassa lui-même, était un fier nationaliste québécois, en vérité. Mais Charest opère à un niveau où Bourassa n'aurait jamais accepté de s'abaisser.

Et, vous parlez d'un trou à combler, au niveau du leadership, dans le camp indépendantiste? Eh bien, vu l'urgence de la situation, je pense que nous devons nous adapter aux circonstances, et nous rallier derrière Pauline Marois. Pas le temps d'attendre que le Parti indépendantiste lève, et surtout pas, que Force Québec prenne conscience que ce parti ne peut pas vraiemetn mettre en veilleuse, la question de l'avenir du Québec!

Ça fait franchement, l'effet d'une fraîche bouffée d'oxygène!

«Des causeurs à la mode nous accuseront sans doute de vivre dans ce qu’ils appellent avec dédain le "ressentiment".»

Je pense que la plupart de ces démagogues-là, ne croient pas une seconde ce qu'ils disent (ou écrivent), et qu'ils sont tout simplement bien payés, pour travailler à endormir notre nation, ou à semer le doute, la confusion, dans l'esprit de ceux qui ont moins de discernement.

Ou, dit simplement, ne cherchons pas midi à quatorze heures!

En plus des quatre catégories d'individus que vous avez ainsi émunérés, je pense qu'il faut ajouter... les imbéciles!

Oui, vous savez, ceux qui ne comprennent toujours pas la crise que traverse la nation québécoise, et qui pourraient être comparés, au mieux, au célèbre personnage créé par Falardeau, et j'ai nommé: Elvis Gratton!

«Toutefois, ce qu’il faut réclamer si l’on veut reprendre l’initiative, cesser d’être défensifs sur la question de l’école québécoise, c’est UN SEUL RÉSEAU SUBVENTIONNÉ EN FRANÇAIS. UN SEUL PROGRAMME D’ÉDUCATION EN FRANÇAIS POUR TOUS LES QUÉBÉCOIS.».

L'idée peut paraître séduisante, mais ne croyez-vous pas que la Cour suprême du Canada s'en mêlerait? Et assez rapidement?

Je crois que la solution, qui réglerait une multitude de problèmes de ce genre, en même temps, serait l'indépendance du Québec!

Sans blague, je crois que soit nous élisons le PQ au pouvoir en 2012, et que Mme Marois met alors en marche la tenue d'un nouveau référendum, soit nous amorçons un lent processus de disparition, en tant que nation...

Oh, en passant, s'il y a des fédéralistes qui présentement, me lisent, j'ai une suggestion pour vous: puisque vous aimez à ce point l'anglais, et le statut de minoritaires, pourquoi n'allez-vous pas vivre en Ontario, et que vous ne nous laissez pas créer notre propre pays, nous qui voulons que notre société et notre culture québécoises survivent? Vous seriez sans doute plus heureux là-bas, de toute manière.

Notre tendance bien québécoise, à vouloir ménager la chèvre et le chou, fait que nous n'avons pas accompli l'étape finale de ce qui aurait été une véritable révolution «tranquille»: l'indépendance!

Un autre trait québécois qui nous coûte très cher: nous nous faisons cracher collectivement en pleine face, comme par l'actuel gouvernement libéral, mais nous oublions dès le lendemain.

Si John james Charest se trouve encore sur le sol québécois, le Grand jour, je crois qu'il devrait être arrêté par la nouvelle Sûreté du Québec!

«...et révèle enfin son véritable rôle, celui de destructeur du Québec suivi en cela par son re-nouveau petit chien de poche, le déshonorable Jean-Marc Fournier.»

Mais, c'est bien pour ça que Johnny Charest nous a été parachuté, en provenance directe d'Ottawa, en 1998!

Se trouve-t-il encore quelqu'un pour en douter, dans les rangs souverainistes, sérieusement?

Je me souviens que dans une entrevue, peu après la défaite de Charest, en 1998, feu Pierre Falardeau avait dit: «C'est quand même pas croyable, qu'on ait essayé de nous passer ce gars-là!».

Qui aurait cru, que le bonhomme en question, deviendrait premier ministre, en 2002, puis décrocherait pas un, mais deux autres mandats, par la suite?