Canadian tired
6 février 2012
@ Benoit:
«Je ne veux pas être défaitiste mais plutôt réaliste en constatant que dans quelques générations, TOUTE la planète parlera l’anglais et les autres langues seront relégués au folklore.»
Réaliste? Selon une vision pré-établie, peut-être? Avec les États-Unis qui déclinent sans arrêt, et l'empire britannique qui n'existe plus que dans les livres d'histoire, s'il doit y avoir une langue mondiale, je ne parierais pas sur l'anglais.
Vers 1988, beaucoup de gens croyaient que la société dominante, au XXIe siècle, serait le Japon. cela ne s'est pas concrétisé. Et si les Américains, au milieu des années 90 (sous le président Clinton), étaient bien optimistes quand à l'avenir de leur nation, regardez bien dans quel état sont leur société et leur économie, présentement...
Et puis, au lieu d'avoir une langue qui de façon intégrale, qui deviendrait universelle, imaginons plutôt une espèce de fusion de langues, avec le temps. Même l'anglais, tel qu'il existe aujourd'hui, a absorbé beaucoup de termes provenant d'autres langues, à l'origine. Comme le latin de l'empire romain, a évolué au contact d'autres langues, et avec les époques.
Entretemps, un Québec indépendant pourrait se donner un système de lois pour protéger sa langue, mieux que ne le fait aujourd'hui le gouvernement Charest, complice actif de l'assimilation.