On peut poursuivre la longue liste des morts suspectes survenues à la suite des attentats contre les tours jumelles, le 11 septembre 2001. Il s'en est passé des choses pas claires depuis cet événement monstrueux. On en a profité pour attaquer et envahir l'Irak, en laissant entendre que ce pays avait quelque chose à voir avec ces attentats et avec Al-Quaïda. Bush a aussi menti sur les armes de destruction massive en Irak, sur les achats d'uranium de Saddam Hussein, sur les laboratoires clandestins et les armes chimiques que cette armée, soi-disant la sixième meilleure au monde, possédait et avec lesquelles elle s'apprêtait à gazer Israël. Fumisterie et mensonges grotesques. Avec pour résultats des millions de morts, de blessés et de déplacés, et une guerre civile qui dure toujours.
Ces mêmes médias empressés à critiquer et isoler les pays progressistes ont sans doute oublié le cas du scientifique britannique David Christopher Kelly. Vous vous souvenez certainement qu'il avait été nommé inspecteur de l'ONU et envoyé en Irak pour tenter de trouver des preuves de l'existence de ces soi-disant armes de destruction massive. Il ne trouva rien, bien évidemment. Il fut appelé par la suite à témoigner devant le comité des Affaires extérieures du Parlement britannique et il a contredit le premier ministre Tony Blair de façon on ne peut plus clair. Mal lui en prit. Deux jours plus tard, on le retrouvait mort. On affirma qu'il s'était suicidé. L'enquête fut expéditive et on mit sous séquestre tous les éléments de l'enquête pour une période de soixante-dix ans.
Mais ratissons plus près de nous dans le temps.
Philip Marshall, un ancien enquêteur de l'Agence américaine de sécurité (NSA), et ses deux enfants ont été tués par balles, en février 2013. Il enquêtait sur les attentats du 11 septembre et était en possession d'informations explosives impliquant George Bush fils. Un triple assassinat jamais élucidé. Bof!
Et puis, il y a quelques semaines à peine, trois journalistes américains prestigieux mouraient à quelques jours d'intervalle. Le lien qui unit ces trois journalistes occis? Ensemble, ils préparaient un documentaire qui allait prouver la complicité de la CIA dans les attentats du 11 septembre. Le 11 février dernier, Bob Simon, écrivain et présentateur à l'émission 60 Minutes, sur la chaîne CBS, est mort dans un accident d'auto dont on ne connaît pas la cause. Puis le lendemain, ce fut le tour de Ned Colt, correspondant de la chaîne NBC. Il est mort d'une soi-disant hémorragie cérébrale. Le même jour, le troisième journaliste, David Carr, est mort d'un trouble cardiaque dans son bureau du New York Times.
Comment se fait-il que les médias qui relaient les nouvelles des grandes agences de presse pro-américaines, dont Radio-Canada, ne se sont pas interrogés sur ces coïncidences pour le moins troublantes? Ces trois journalistes savaient que le gouvernement américain avait été complice des attentats du 11 septembre et ils s'apprêtaient à rendre publiques certaines preuves mais on les a fait disparaître, eux et les preuves.
Tout cela se passe dans les deux pays les plus «démocratiques» au monde, les États-Unis et l'Angleterre, deux grands donneurs de leçons. Ils sont rapides à détecter la paille qu'il y a dans l'œil du voisin, mais incapables à voir la poutre qu'il y a dans leurs propres yeux.
Entre-temps, le président Obama vient de classer le Venezuela parmi les pays dangereux pour la sécurité des États-Unis! Ce pays latino-américain, à des milliers de kilomètres de la Maison-Blanche, ne possède aucune arme pointée sur les États-Unis, aucune base militaire à l'extérieur de ses frontières, aucun vaisseau de guerre qui mouille proche des eaux territoriales américaines, aucun drone ne survolant l'espace aérien américain, aucun fonctionnaire sur le territoire américain qui conspire contre la souveraineté des États-Unis. Faut le faire! Ce que prépare le gouvernement de Washington, en fait, c'est une nouvelle «révolution orange», jumelée à une invasion militaire pour venir en aide aux putschistes vénézuélien. Indigne d'un prix Nobel de la paix.
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