Reprise d’un article de réflexion composé il y a une année de cela. À l’heure où les préliminaires des élections fédérales viennent d’être déclenchées au Canada, le gouvernement Trudeau a la main sur la gâchette et tente par tous les moyens de discréditer une opposition de plus en plus musclée. Reprenant les poncifs qui concernaient une prétendue infiltration russe dans le cours des dernières élections présidentielles américaines, la fine équipe libérale-libertaire rassemblée autour de Justin Trudeau tente, par tous les moyens, d’utiliser les médias sociaux en qualité de chiens de garde afin de repérer les voix de la dissidence.
Il s’agit, sans autre forme de procès, de discréditer toute pensée réfractaire à la doxa mondialiste imposée en la qualifiant de réactionnaire et de complotiste, tout cela dans un contexte où la simple réflexion citoyenne est prestement assimilée à un « effort de sabotage » du processus électoral et démocratique. Ainsi, la critique des visées néolibérales et mondialistes du gouvernement Trudeau risque d’être traitée comme une « atteinte à la sécurité publique » en bonne et due forme. N’hésitez-pas à faire circuler cet article toujours plus d’actualité au sein de vos circuits d’influence respectifs.
Facebook vient de conclure un partenariat avec l’Atlantic Council afin de verrouiller la matrice médiatique électorale.
Personne n’en parle au Québec et, pourtant, ce mouvement de troupes n’augure rien de bon pour les forces conservatrices qui s’opposent aux visées des mondialistes. La classe politique américaine, proche du clan Clinton, n’a toujours pas digéré le succès des stratégies déployées au moyen des médias sociaux pour appuyer la campagne présidentielle de Donald Trump.
Chez nous, au Canada, il semblerait que l’ancienne ministre de Patrimoine Canada, Mélanie Joly, ait pris les devants pour mandater Facebook afin d’instaurer des processus de vérification de contenus, lesquels permettront de filtrer l’influence de certains groupes de pression face aux élections qui se préparent.
Facebook se transforme en police électorale
L’entreprise de Mark Zuckerberg rejoint un public mondial de près de 2 milliards d’usagers et ce média social constitue l’unique plateforme capable de fédérer autant d’électeurs potentiels parlant une infinité de langues. Voilà pourquoi certaines officines viennent de conclure une série de partenariats avec Facebook dans le but avoué de « protéger le processus électoral d’interférences qui pourraient nuire à la démocratie ».
Ainsi, Facebook a pris la décision de mandater l’Agence France-Presse afin d’instaurer un dispositif d’évaluation et de contrôle des informations mises en ligne, tout cela dans l’objectif d’instaurer une chasse aux « fausses nouvelles ». Par ailleurs, le géant californien vient de conclure un partenariat avec l’Atlantic Council, un groupe de réflexion proche de l’OTAN, afin de repérer les campagnes de « désinformation » sur sa plateforme et de prendre les mesures qui s’imposent.
De nouveaux partenariats controversés
Plusieurs sources d’influence reprochent au géant des médias sociaux de ne pas avoir été à la hauteur pour modérer le partage de contenus susceptibles d’avoir influencé le déroulement des dernières élections américaines. Toute cette pression aurait motivé l’entreprise à conclure ce partenariat d’un genre inusité avec l’Atlantic Council.
Rappelons que l’Atlantic Council a été fondé en 1961 et qu’il s’agit d’un groupe de réflexion géostratégique proche des milieux atlantistes qui peut compter sur des analystes de la trempe d’un Zbigniew Brzezinski. Ce dernier dispose, d’ailleurs, d’une tribune permanente au sein de l’organisme et ne se gêne pas pour inciter les Américains et les forces de l’OTAN à financer l’armement du gouvernement de composition de l’Ukraine.
Certains observateurs froncent les sourcils face aux visées d’un Atlantic Council qui ambitionne de « réguler » les processus électoraux à travers la planète. Ainsi, la journaliste indépendante Rania Khalek rappelait, dans un récent tweet, que « [ l ]’Atlantic Council, qui est financé par les monarchies du Golfe, les gouvernements occidentaux, l’OTAN, les compagnies pétrolières et les compagnies d’armement, etc., va désormais aider Facebook à supprimer ce qu’ils estiment être de la désinformation ».
Une synergie entre les acteurs impliqués
Poursuivant sur sa lancée, Rania Khalek estime que Facebook mettra à contribution les « missions de surveillance de l’unité de recherche numérique de l’Atlantic Council pendant les élections et d’autres périodes très sensibles ». Il est facile de vérifier les dires de Mme Khalek en faisant un bond du côté de la communication officielle de Facebook.
Ainsi, Katie Harbath, directrice des politiques mondiales et des relations avec les gouvernements, admet ouvertement que Facebook investit beaucoup d’énergie pour faire en sorte que ses services ne soient pas utilisés à des « fins abusives » durant le déroulement d’un processus électoral. Les effectifs qui s’occupent de la sécurité du réseau, en utilisant l’intelligence artificielle afin de bloquer les comptes récalcitrants, ont été récemment doublés.
Contrôler l’information numérique
La directrice des politiques mondiales révèle que l’entreprise collabore de manière intensive avec toute une pléiade d’experts, de gouvernements et d’entreprises parce qu’elle est incapable de répondre à tous ces défis de son propre chef.
À titre d’exemple, Mme Harbath souligne, qu’en mai dernier (2018), son entreprise « a annoncé la mise sur pied d’une commission indépendante destinée à aider à l’organisation et au financement d’une vaste recherche qui portera sur l’impact des médias sociaux sur la société, avec un accent plus particulier sur les élections ».
Katie Harbath ne cache pas son enthousiasme en révélant que « Facebook est ravie d’inaugurer un nouveau partenariat avec l’Atlantic Council, un organisme qui jouit qu’une incroyable réputation grâce à son approche innovante pour résoudre des problématiques difficiles. […] Tout cela permettra à Facebook d’obtenir des mises à jour et des révélations concernant les nouvelles menaces et les campagnes de désinformation qui pullulent à travers le monde ».
Un dossier à suivre.
Quelques références instructives : Twitter, Breitbart, Facebook, Russian TV, Anticons et New York Times
PHP
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé