On ne peut s'enrichir en étant endetté jusqu'au cou. Si le Québec veut créer de la richesse, il devrait d'abord commencer par payer ses dettes. Et pour ce faire, il faut accepter de se serrer la ceinture et de vivre selon nos moyens.
Cela signifie entre autres le dégraissage de la taille de l'état (en tant qu'ex-fonctionnaire provincial, j'atteste que la chose est hautement réalisable) et des coupures nécessaires dans tous les programmes sociaux jusqu'à temps que la dette soit sous contrôle. Un chauffeur de Pinto ne peut conduire de Mercédes, même s'il en aurait bien envie.
Si vous n'êtes pas trop sujet au vertige, allez voir le compteur de la dette qui montre en temps réel la croissance de la dette du secteur public: http://www.iedm.org/fr/57-compteur-de-la-dette-quebecoise
Ça fait 15 000$ de plus à la minute!
D'après un représentant de l'Institut économique de Montréal, la solution du problème passerait par un meilleur contrôle des dépenses, pas par la hausse des impôts.
Nous avons besoin d'un gouvernement responsable qui ne balaiera pas le problème sous le tapis des générations futures, c'est-à-dire nos enfants à qui nous avons le devoir de léguer un monde meilleur.
M. Joseph Facal relatait récemment comment le gouvernement suédois, soutenu par la population, a réussi cet exploit de réduire les dépenses: http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/josephfacal/archives/2011/01/20110105-050911.html
Une bonne diette n'a jamais fait de tort à personne.
Mettons la dette à la diette!
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
La dette nationale: destination banqueroute
Vivre au-dessus de ses moyens, mais pour combien de temps encore?
Et cette tentation de pelleter le tout à nos héritiers...
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
12 janvier 2011Voici un article trés simple qui explique le mecanisme de la dette en France mais qui est valable pour tous les pays
http://2ccr.unblog.fr/2010/10/16/la-dette-de-la-france/
Archives de Vigile Répondre
8 janvier 2011Il s'agit d'une discussion dont les aspects ne sauraient se limiter aux opinions de L'Institut économique de Montréal et de Joseph Facal. Une peu plus de recul donnerait une meilleure perspective. Rappelons que les banques privées et les États entretiennent entre eux de drôles de rapports. Les États font une grande faveur aux banques en passant par elles pour emprunter l'argent nécessaire à leurs investissements alors qu'elles auraient d'autres choix, y compris se prêter à elles-mêmes par l'intermédiaire d'une banque centrale. D'autre part, les banques, comme entreprises privées, doivent savoir qu'elles prennent certains risques en contre-partie du profit facile qu'elles retirent. Par conséquent, si la témérité des prêts qu'elles consentent leur font perdre des profits, il ne tient qu'à elles de mieux gérer leurs affaires.
Ce que j'écris plus haut est très simplifié. Aussi, rien de mieux pour comprendre la latitude de l'État souverain que d'ajouter à l'exemple de la Suède, donné par Facal, d'autres exemples. Les cas très actuels de la Grèce et de l'Irlande, sont des cas où les États ont montré leur subordination entière au système des banques plutôt qu'à la souveraineté populaire. Le peuple «passe au cash» pour payer les intérêts des banques. Il existe cependant des contres exemples dont on entend moins parler, c'est dommage. Les cas de l'Argentine et plus récemment celui de l'Islande montrent bien que l'État a des choix quant à ses politiques monétaires et peut faire assumer des pertes importantes à la banque plutôt que de crever son propre peuple. Les économies de ces deux derniers pays s'en sont trouvés d'ailleurs rapidement redressées et plus saines. Un éventail d'actions sont donc à la disposition de toute nation qui assume sa souveraineté dans le domaine monétaire. Naturellement, ce n'est pas la tasse de thé de l'Institut économique de Montréal de rappeler qu'il n'y a pas qu'une façon d'aborder la question de la dette. Joseph Facal ne s'ouvre pas lui non plus à l'ensemble des possibilités, son a-priorisme est évident.
GV
Robert Bertrand Répondre
8 janvier 2011À côté des chiffres de la dette, j'apprécierais les chiffres des ACTIFS.
Toute bonne entreprise qui se respecte présente les faits tels qu'ils sont.
Quand on veut manipuler, on choisit ce que l'on présente.
En conséquence, présentez le vrai BILAN DU QUÉBEC : ses actifs et ses passifs et on discutera sur des bases objectives.
Toute saine comptabilité a des lois.
L'éthique l'exige.
Archives de Vigile Répondre
8 janvier 2011Que la Nation Québecoise s'endette pour se développer c'est normal et inévitable mais qu'une autre nation nous endette encore plus sans réelles représentation par la dette fédérale Canadian royaliste là c'est très appauvrissant et même destructrif.
Voilà ce que nous devons éviter à nos enfants