La plupart des gens conscients et capables de penser ont renoncé à ce qu’on appelle les « médias dominants ». Les pressetitutées ont détruit leur crédibilité en aidant Washington à mentir : « armes de destruction de masse de Saddam Hussein », « bombes atomiques iraniennes », « Assad utilise des armes chimiques », « invasion de l’Ukraine par les Russes », et cetera. La grande presse a aussi détruit sa crédibilité en adhérant complètement à ce que racontent les autorités gouvernementales sur de prétendus « actes terroristes », comme les attentats du 11/09/2001 et du Marathon de Boston, ou bien les présumés tueries de masse, comme Sandy Hook et San Bernardino. Malgré les incohérences flagrantes, les contradictions et les failles de sécurité qui semblent trop improbables pour être crédibles, jamais la presse ne pose de questions ou n’enquête. Elle rapporte simplement comme des faits tout ce que racontent les autorités.
Une presse qui ne ressent pas l’obligation d’enquêter et de découvrir la vérité, et accepte à la place le rôle de propagandiste, est la marque d’un État totalitaire ou autoritaire. L’ensemble de la grande presse occidentale est en mode propagandiste depuis belle lurette. Aux États-Unis, la transformation des journalistes en propagandistes a été finalisée par la concentration d’un milieu diversifié et indépendant en six méga-sociétés qui ne sont plus gérées par des journalistes.
Du coup, les gens réfléchis et conscients comptent de plus en plus sur les médias alternatifs qui posent des questions, passent les faits en revue, et proposent une analyse plutôt qu’une incroyable version officielle.
Le premier exemple est le 11/9/2001. Un grand nombre d’experts ont démenti la version officielle qui n’a pour elle aucune preuve factuelle. Toutefois, bien que les chercheurs de vérité n’aient fourni aucune preuve tangible, la version officielle du 11/9 se trahit. Nous sommes censés croire que quelques Saoudiens sans moyens autres que des cutters, ni soutien du service de renseignement d’un gouvernement, ont réussi à déjouer les énormes moyens de surveillance créés par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) et la NSA (National Security Agency) et porter à une superpuissance le coup le plus humiliant jamais délivré dans l’histoire humaine. De plus, ils ont pu le faire sans que le Président des États-Unis, le Congrès et la presse ne demandent des comptes pour un manquement aussi total de la haute technologie de la sécurité nationale d’État. Au lieu d’enquêter sur une défaillance de sécurité aussi énorme, la Maison Blanche s’est opposée pendant plus d’un an à toute enquête, jusqu’à enfin céder aux demandes des familles qui ne pouvaient être achetées et être d’accords avec la Commission du 11/9.
La Commission n’a pas enquêté, elle n’a fait que siéger et noter ce que lui a dit l’exécutif. Par la suite, le président de la Commission, le coprésident et le conseiller juridique, ont pondu des livres dans lesquels ils ont dit que les informations ont été cachées à la Commission, que les fonctionnaires du gouvernement ont menti à la Commission, et que la Commission « a été établie pour échouer ». Malgré tout cela, les pressetitutées ressassent toujours la propagande officielle, et il reste suffisamment de gens crédules pour empêcher de demander des comptes.
Les historiens compétents savent que des événements sous fausse bannière sont utilisés pour mener à bien des ordres du jour ne pouvant être réussis autrement. Le 11/9 a donné aux néocons, qui contrôlaient l’administration de George W. Bush, le Nouveau Pearl Harbor qui leur manquait pour lancer leurs invasions militaires hégémoniques dans des pays musulmans. L’attentat du Marathon de Boston a permis un galop d’essai de l’État policier étasunien. Arrêtant complètement une grande ville, 10 000 soldats armés et des équipes d’intervention ont été mis dans les rues où des troupes menaient des perquisitions de maison en maison, forçant les habitants à sortir sous la menace des armes. La justification de cette opération sans précédent a été dite nécessaire pour localiser un homme blessé de 19 ans, qui était manifestement un bouc émissaire.
Il y a tellement d’anomalies dans la version de Sandy Hook, qu’elle a généré une industrie artisanale de sceptiques. Je conviens qu’il y a des anomalies, mais je n’ai pas le temps d’étudier la question et d’en faire ma propre conclusion. Ce que je constate, c’est que peu d’explications valables nous ont été données sur les anomalies. Par exemple, dans cette vidéo réalisée à partir de la couverture de l’actualité télévisée, l’auteur de la vidéo met en évidence que le personnage présenté comme le père en deuil de son fils, est le même qu’un individu équipé de vêtements SWAT à Sandy Hook à la suite de la fusillade. Cette personne est identifiée comme un acteur connu. Il me semble à présent facile de le vérifier. Le père en deuil est connu, l’acteur est connu, et les autorités doivent savoir qui est le membre de l’équipe SWAT. Si ces trois personnes, qui peuvent passer l’une pour l’autre, peuvent être réunies en même temps dans une pièce, nous pouvons rejeter ce qu’expose cette seule vidéo. Mais si les trois personnes distinctes ne peuvent être produites ensemble, alors nous devons nous demander pourquoi cette supercherie, qui remet en questions toute la version. Vous pouvez regarder la vidéo entière ou juste sauter à 9:30 et observer ce qui semble être la même personne dans deux rôles différents.
Les « médias dominants » ont la capacité de faire ces enquêtes simples, mais ne les font pas. Au lieu de les faire, ils qualifient de « théoriciens du complot » les sceptiques.
Écrit par le professeur Jim Fetzer et Mike Palecek, un livre dit que Sandy Hook était une manœuvre de la FEMA visant à promouvoir le contrôle des armes à feu, et que personne n’est mort. Disponible chez amazon.com, ce livre a soudainement été retiré. Pourquoi interdire un livre ?
Ce livre est en téléchargement gratuit. Ne l’ayant pas lu, je n’en ai aucune opinion. Quoi qu’il en soit, je sais que l’État policier que deviennent les USA a certainement grand intérêt à désarmer le public. J’ai aussi entendu aujourd’hui un reportage d’actualité selon lequel les gens qui ont dit être les parents des enfants morts ont intenté un procès contre le fabricant d’armes, ce qui est cohérent avec la thèse de Fetzer.
Il y a ici une interview de Buzzsaw avec Jim Fetzer. Si ce que dit Fetzer est vrai, il est clair que le régime US a un ordre du jour autoritaire et que pour le réaliser, il plonge les gens dans une fausse réalité grâce à des événements orchestrés.
Il me semble que les faits présentés par Fetzer peuvent être facilement vérifiés. S’ils se vérifient, une véritable enquête sera alors nécessaire. S’ils ne se vérifient pas, la version officielle gagnera en crédibilité car Fetzer est l’un des plus grands sceptiques.
Fetzer n’est pas un excentrique pouvant être écarté. Diplômé avec mention de l’université de Princeton, il a un doctorat de l’université de l’Indiana et a été Professeur Distingué McKnight des Universités à l’université du Minnesota jusqu’à sa retraite en 2006. Il a eu une bourse de la National Science Foundation et a publié plus de 100 articles et 20 livres sur la philosophie de la science et la philosophie des sciences cognitives. Expert en science de l’intelligence artificielle et des ordinateurs, il a fondé la revue internationale Minds and Machines. À la fin des années 1990, Fetzer a été sollicité pour organiser un colloque sur la philosophie de l’esprit.
Les versions officielles sur l’assassinat du président Kennedy et le 11/9 ne sont tout simplement pas crédibles pour quelqu’un d’intelligent, car elles sont incompatibles avec les éléments de preuve et ce que nous savons. La frustration de Fetzer avec les gens moins compétents et moins observateurs se voit de plus en plus, et cela joue en sa défaveur.
Il me semble que si les autorités à l’origine de la version officielle de Sandy Hook avaient confiance en elle, elles sauteraient sur l’occasion pour attaquer les faits de Fetzer et les réfuter. De plus, il doit y avoir quelque part les photos des enfants morts, mais, tout comme le grand nombre présumé d’enregistrements d’un avion de ligne frappant le Pentagone, pris par les caméras de sécurité, personne ne les a jamais vues. Du moins, pas que je sache.
Ce qui me dérange, c’est que personne au pouvoir ou dans les médias dominants n’a intérêt à vérifier les faits. À la place, ceux qui soulèvent des questions embarrassantes sont traités de théoriciens du complot pour les écarter.
Pourquoi c’est accablant et déroutant. La version gouvernementale du 11/9 est l’histoire d’une conspiration tout comme la version officielle sur l’attentat du marathon de Boston. Ces choses arrivent à cause des complots. Ce qui est en question est : quel complot ? Nous savons par l’Opération Gladio et l’opération Northwoods que les gouvernements se livrent à des complots meurtriers contre leurs propres citoyens. Il est par conséquent erroné de conclure que les gouvernements ne s’adonnent pas à des complots.
On entend souvent l’objection que si le 11/9 était un attentat sous fausse bannière, quelqu’un aurait parlé. Pourquoi auraient-ils parlé ? Seuls ceux qui ont organisé le complot sauraient. Pourquoi auraient-ils nuit à leur propre conspiration ?
Souvenons-nous de William Binney. Il a développé le système de surveillance de la NSA. Quand il a vu qu’il était utilisé contre la population, il a parlé. Mais comme il n’avait pris aucun document pour prouver ses dires, cela lui a permis de ne pas être condamné en justice, mais ne lui a donné aucune preuve pour ses allégations. C’est pourquoi Edward Snowden a pris des documents et les a diffusés. Beaucoup considèrent néanmoins Snowden comme un espion qui a volé des secrets de sécurité nationale, au lieu d’un lanceur d’alerte nous avertissant que la Constitution qui nous protège est renversée.
Des responsables gouvernementaux de haut niveau ont contredit des parties de la version officielle du 11/9 et la version officielle qui relie l’invasion de l’Irak au 11/9 et aux armes de destruction massive. Norman Mineta, le Secrétaire aux Transports, a démenti le vice-président Cheney et la chronologie de la version officielle du 9/11. Paul O’Neill, le Secrétaire au Trésor, a déclaré que le renversement de Saddam Hussein a fait l’objet de la première réunion du cabinet de l’administration de George W. Bush, bien avant le 11/9. Il l’a écrit dans un livre et dit sur CBS News’ 60 Minutes. CNN et d’autres chaînes d’information l’ont signalé. Mais cela n’a eu aucun effet.
Les lanceurs d’alerte paient un prix élevé. Beaucoup d’entre eux sont en prison. Obama en a poursuivi et emprisonné un nombre record. Une fois qu’ils ont été jetés en prison, la question devient : « Qui pourrait croire un criminel ? »
En ce qui concerne le 11/9, toutes sortes de gens ont parlé. Plus de 100 policiers, pompiers et premiers intervenants, ont déclaré avoir entendu et ressenti un grand nombre d’explosions dans les tours jumelles. Le personnel de maintenance a déclaré avoir ressenti d’énormes explosions dans les sous-sols avant que l’édifice soit heurté par un avion. Aucun de ces témoignages n’a eu d’effet sur les autorités à l’origine de la version officielle ou sur les pressetitutées.
2300 architectes et ingénieurs ont écrit au Congrès pour demander une véritable enquête. Au lieu de traiter cette demande avec le respect que méritaient les 2300 professionnels, ces derniers ont été écartés en tant que « théoriciens du complot ».
Les scientifiques d’un groupe international ont signalé la présence de nanothermite brûlée et active dans la poussière du World Trade Centers. Ils ont proposé leurs échantillons à des organismes gouvernementaux et à des scientifiques pour confirmation. Personne n’a voulu y toucher. La raison est évidente. Le financement de la science est aujourd’hui fortement dépendant du gouvernement fédéral et d’entreprises privées qui ont des contrats fédéraux. Les scientifiques savent qu’oser parler du 11/9 signifie la fin de leur carrière.
Le gouvernement nous a amené là où il le désirait – impuissants et désinformés. La plupart des gens sont trop incultes pour être capable de faire la différence entre un bâtiment s’écroulant à cause de dommages asymétriques et une démolition contrôlée. Les journalistes des médias dominants ne peuvent pas remettre en question et enquêter et garder leur emploi. Les scientifiques ne peuvent pas parler ouvertement et continuer à être financés.
Dire la vérité a fichu le camp dans les médias alternatifs d’Internet, et je mettrais ma main au feu que le gouvernement y exploite des sites qui révèlent des complots abracadabrants [comme celui-ci, NdT], qui visent à discréditer l’ensemble des sceptiques.
Original : www.paulcraigroberts.org/2016/02/24/do-americans-live-in-a-false-reality-created-by-orchestrated-events-paul-craig-roberts/
Traduction Petrus Lombard
Source:http://reseauinternational.net/vit-on-dans-une-fausse-realite-creee-par-des-evenements-orchestres/
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