L’éradication des peuples blancs

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La folie de l’autodestruction




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Le 6 octobre 2021 – Source Paul Craig Roberts


L’arasement de la civilisation occidentale se poursuit sous nos yeux. Nous assistons, abasourdis, au déracinement des peuples blancs qui s’anéantissent eux-mêmes. La civilisation occidentale a remporté pour nous la victoire du règne de la loi, ce qui veut dire que le gouvernement est responsable devant le peuple. Cette victoire historique, fruit de siècles de luttes, nous l’avons abandonnée.


Le 2 septembre 2021, j’ai posté des liens vers deux articles qui traitent du remplacement de peuples blancs dans des pays où ils sont encore majoritaires. Que les blancs ne s’inquiètent pas de devenir une minorité raciale alors que, bien qu’encore majoritaires, ils souffrent déjà de discrimination raciale et culturelle, cela amène à s’interroger sur leur volonté de survivre. Comment envisagent-ils leur avenir quand ils seront une minorité diabolisée, une race d’exploiteurs et de racistes contre laquelle la « Politique de l’Identité » réunit une majorité hostile.


Les Blancs ont été endoctrinés pendant des décennies sur leur racisme, sur le besoin de diversité et de multiculturalisme, c’est-à-dire la nécessité pour leur pays de devenir une Tour de Babel, et beaucoup d’entre eux ont été convaincus par la propagande visant à les fragiliser et à les aveugler sur le danger qu’ils encourent en tant que race diabolisée et en déclin.


Les Blancs non juifs en Amérique aujourd’hui sont dans une situation plus vulnérable que les Juifs dans l’Allemagne nazie. Personne ne construira des musées de l’Holocauste pour les peuples blancs anéantis.


Le système éducatif est au service de cette entreprise d’éradication. La « théorie critique de la race », par exemple, et le Projet 1619 du New York Times apprennent aux Noirs à haïr les Blancs et aux Blancs à se haïr eux-mêmes et à avoir honte de leur histoire.


L’Histoire est réécrite et falsifiée pour soutenir l’accusation de racisme des Blancs. Par exemple, Robert E. Lee fut transformé en un symbole d’injustice raciale. Même son État natal, qu’il défendit avec succès pendant plusieurs années contre l’invasion des armées de l’Union, a décidé d’enlever sa statue de la capitale qu’il a défendue.


A l’époque de Lee, les Américains se considéraient plus comme des citoyens de leur État que comme citoyens des États-Unis. Pour avoir défendu son État contre l’invasion Lee a été transformé en raciste.


Lee a servi comme directeur de West Point. L’un des bâtiments de West Point porte son nom. Il suscitait le plus grand respect dans l’armée des États-Unis et on lui offrit le commandement de l’armée de l’Union rassemblée pour envahir le Sud qui avait refusé les tarifs douaniers imposés par le Nord. Lee, un Virginien qui ne possédait pas d’esclaves, déclara qu’il ne pouvait faire la guerre à son propre peuple. Mais la calomnie s’est répandue selon laquelle Lee quitta l’armée des États-Unis afin de « se battre pour l’esclavage ». Le Sud s’est battu parce qu’il fut envahi.


Aujourd’hui, un siècle et demi après, un gouverneur blanc de Virginie et une cour suprême blanche de Virginie ont donné le feu vert pour l’enlèvement de la statue de Lee parce qu’on a inculqué aux résidents noirs à regarder cette statue comme « un monument à la gloire de l’esclavage ».


Pourquoi serait-elle à la gloire de l’esclavage plutôt que de l’héroïsme ou de l’indépendance ? Pourquoi les Noirs devraient-ils imposer la signification d’un monument ?


Pourquoi les opinions d’une minorité de Noirs compteraient-elles plus que celles d’une majorité de Blancs dans ce qui se veut une démocratie ? Pourquoi des Noirs pourraient-ils être « offensés » par une statue et non pas les Blancs par l’arasement de leur histoire ?


Pourquoi les opinions de Noirs mal informés devraient-elles prévaloir sur les faits ? Pourquoi les Blancs se soumettent-ils au règne de la fiction ?


Pourquoi des sentiments basés sur un mensonge historique inculqué dans les têtes d’une minorité de Noirs prévaudraient-ils sur les sentiments de Blancs majoritaires dont l’histoire est d’abord falsifiée et ensuite effacée ?


Pourquoi l’Establishment blanc de Virginie endosse-t-il cette calomnie contre un des meilleurs hommes qu’ait engendrés la Virginie ? Un homme grandement meilleur que la racaille qui efface sa mémoire.


S’il ne s’agit pas là de l’auto-éradication d’une race, qu’est-ce que c’est ? George Washington, Thomas Jefferson, Robert Lee sont diabolisés et vilipendés, mais un criminel drogué, George Floyd, qui s’est tué lui-même avec une énorme dose de Fentanyl, est un objet de culte. Cette transmutation – du héros en scélérat, du scélérat en héros – fut opérée par les Blancs eux-mêmes car les Noirs n’ont pas un tel pouvoir.

Quand les Blancs du Sud eux-mêmes ne s’élèvent pas pour défendre Robert Lee, nous sommes devant le spectacle de Blancs qui ont perdu toute foi en eux-mêmes parce que d’autres Blancs ont jeté l’opprobre sur eux. L’Establishment blanc de Virginie, n’offrant pas plus de résistance qu’un sac en papier mouillé, a tout bonnement capitulé devant des exigences de gens sans aucun poids politique ni économique.


En décembre 2020, l’Académie militaire de Virginie, qui fut la maison du Général sudiste Stonewall Jackson1, fit enlever sa statue parce qu’il était raciste de la part de Jackson de résister à l’invasion Nordiste.


L’Institut Militaire de Virginie (Virginia Military Institute), une des plus sudistes parmi les institutions du Sud, a rejeté le plus célèbre de ses membres. L’héroïsme de Stonewall Jackson fut jeté dans le « Trou de Mémoire »2 par l’Institut même et l’État même pour lesquels il avait combattu si brillamment.


Je n’arrive pas à imaginer pourquoi l’Institut Militaire de Virginie a pu se salir de cette manière. Il n’y a rien de raciste pour un professeur de défendre son pays contre une agression militaire. Pourquoi les administrateurs de l’Institut ont-ils ainsi traité leur collègue le plus célèbre ? Pourquoi quelqu’un d’un tant soit peu intègre entrerait-il dans cet Institut après que ce dernier eut désavoué le plus illustre de ses membres ?


Non contents de déboulonner les statues, les Blancs déracinés de Virginie effacent les noms des écoles, des comtés et des rues qui évoquent le Sud. A Arlington en Virginie les Blancs déracinés ont rebaptisé la route nationale Lee. C’est maintenant le boulevard Langston. Des noms de rues ont été changés à Richmond. Les noms de lycées associés aux Sudistes qui ont résisté à l’invasion décidée par Lincoln ont été effacés. Je me demande quand l’Université Washington et l’Université Lee seront débaptisées.


Le Southern Poverty Law Center, anti-blanc et anti-américain, a fait une liste de 2300 rues, écoles et monuments dans 23 états dont les noms ont, prétendument, des connotations sudistes et racistes. A croire qu’il nous faudra trouver un nouveau mot pour indiquer le point cardinal communément appelé « Sud ».


Parce qu’un criminel noir est mort d’une surdose de fentanyl, le Congrès états-unien, massivement composé d’hommes blancs, a, par un vote, décidé de débaptiser tous les bâtiments fédéraux dont le nom évoque les Confédérés vaincus. C’en est fini de la caserne Lee, du nom du plus célèbre directeur de West Point. Telle est l’œuvre de gens qui ont perdu toute confiance en leur race et se sont mis au service d’une idéologie anti-blanche qui les diabolise.


Ce n’est pas seulement le Sud qu’on efface, mais les Blancs en général. Ce qui étonne, c’est que le Sud subit et ne réagit pas. Les salles de cinéma du Sud ont même renoncé à projeter « Autant en emporte le vent », parce que ce film serait « insensible ».


Que le Sud accepte cet effacement après avoir subi les crimes de guerre de Lincoln, Grant, Sherman et Sheridan3, équivaut, pour les Palestiniens, à accepter leur dépossession en tant que « terroristes ».


Si le film « Autant en emporte le vent » est insensible à quelqu’un, il l’est aux Blancs du Sud qui furent détruits, en même temps que leur culture, par la guerre de Lincoln et transformés en Yankees qui donnent la priorité à l’argent. « Je n’aurai plus jamais faim » déclare Scarlett O’Hara. Voici un dame du Sud transformée en Yankee ordinaire pour qui l’argent est la seule valeur :



La guerre de Lincoln, comme celui-ci l’a répété, avait pour but de préserver l’Empire. Elle n’avait rien à voir avec l’esclavage. C’était pour des raisons économiques. Le Nord voulait bâtir son industrie en exploitant économiquement le Sud. La réinterprétation de ce qu’on a appelé fautivement une « guerre civile » comme ayant pour origine l’esclavage, n’était pas seulement dirigée contre les Blancs du Sud, mais également contre tous les Américains blancs. Si vous en doutez, regardez autour de vous. N’y a-t-il que les Sudistes qui soient accusés de « racisme systémique » ou de « suprématisme blanc » ? Si vous êtes trop bête pour connaître la réponse, demandez à Megan Kelly qui a retiré ses enfants de prestigieuses écoles privées new-yorkaises où on leur serinait qu’ils étaient des racistes blancs. Regardez, dans les États démocrates, les secteurs scolaires qu’on oblige à enseigner la « théorie critique de la race », même dans des écoles entièrement blanches. Si vous êtes un Américain blanc, le gouvernement démocrate a officiellement placé une cible dans votre dos et dans celui de vos enfants et petits-enfants, si vous pouvez en avoir encore malgré le « vaccin » anti-Covid.


Tout l’ « establishment » éducatif et politique est trop stupide pour comprendre que si une civilisation est déconstruite et si se produit un effondrement sociétal, l’effondrement ne touchera pas seulement les Blancs dans le Sud. Tous les Blancs, les Noirs, les Hispaniques, les Asiatiques, sombreront ensemble. Un pays multiracial ne peut exister que si tous ont la même culture. Autrement, il n’y a pas d’unité. Une Tour de Babel – « la diversité » – n’est pas un pays.


Pendant des décennies les intellectuels libéraux et ceux du « marxisme culturel », Juifs et non juifs, ont œuvré à la déconstruction de l’Amérique. La déconstruction de l’Amérique forme tout le contenu d’une éducation libérale. L’éducation américaine a produit des générations de Blancs déracinés. Si vous estimez qu’il est important d’avoir des racines, dites-le à Alex Haley. La série télévisée « Racines » a donné des racines aux Noirs, alors que les intellectuels juifs du « marxisme culturel » et les libéraux blancs non juifs ont conspiré pour déraciner les Blancs américains.


Les Américains d’aujourd’hui ont été réduits à n’être qu’un peuple coupable qui n’a aucun mérite mais qui a l’obligation de « réparer ». Cette réparation consiste à se mettre de côté et à céder la place aux « minorités opprimées ». En d’autres termes, les Blancs ont été tellement endoctrinés contre eux-mêmes que les « minorités privilégiées » n’ont même pas à faire l’effort de les renverser. Les Blancs endoctrinés se sont subvertis eux-mêmes.


Il en est de même à travers tout le monde occidental. Les Blancs sont partout sur la défensive, principalement face à d’autres Blancs anti-Blancs. Ce sont les Blancs qui ont ouvert les frontières à la submersion des peuples blancs par des peuples de couleur. C’est le Président des États-Unis, Biden, qui refuse de mettre en œuvre les lois états-uniennes sur l’immigration et permet aux immigrants-envahisseurs d’entrer dans le pays comme ils veulent. En Europe – Macron, Merkel – il en va de même. L’Italie est un État pour rire. La citoyenneté italienne est une plaisanterie. Elle est vide de sens. L’Angleterre n’est plus l’Angleterre. C’est une Tour de Babel. Le maire de sa capitale est un musulman. 40% seulement de la population de Londres est britannique.

Nulle part en Europe, on ne construit des églises chrétiennes, mais des mosquées s’élèvent partout.


La célèbre faculté Gonville et Caïus de l’Université de Cambridge a fait enlever une fenêtre à la mémoire de Sir Ronald Fisher, ancien membre de la faculté et fondateur des statistiques modernes.


Sir Ronald s’intéressait aussi à l’eugénisme, à l’époque un domaine de recherches légitime mais aujourd’hui diabolisé comme raciste. Des étudiants de minorités raciales qui n’avaient accédé à Cambridge que pour « valoriser les minorités », arguèrent que l’intérêt de Fisher pour l’eugénisme signifiait qu’il était raciste et que la faculté soutenait le racisme en ayant un mémorial de ce célèbre fondateur des statistiques. Des assistants « woke », gens sans compétence ni importance, embauchés pour faire montre de l’ « inclusivité » de la faculté, protestèrent également et la faculté, par faiblesse émotionnelle, intellectuelle, morale et physique, capitula et fit enlever le mémorial du fondateur des statistiques modernes.


Alors que l’université de Cambridge fait enlever une fenêtre commémorative du fondateur des statistiques, la cathédrale de Washington D.C., en fait installer une honorant le criminel repris de justice et drogué George Floyd qui s’est tué lui-même avec une surdose de drogue.


L’université d’Oxford est également agitée par cette question : est-ce que la faculté Oriel fera enlever la statue de Cecil Rhodes qui patronna la prestigieuse Bourse Rhodes d’Oxford, l’une de celles qui furent décernées à l’ancien Président américain Bill Clinton. Rhodes fut un colonisateur en Afrique, donc un raciste et « sa statue et tout ce qu’elle représente » doivent disparaître, comme le disent les lauréats selon des quotas raciaux des Bourses Rhodes.


Ces gens sont tellement dépourvus d’intelligence qu’ils ne peuvent comprendre que si Rhodes est raciste et sa statue déboulonnée tout le prestige des Bourses Rhodes est également anéanti. Tous ceux, incluant Bill Clinton, qui acceptèrent les racistes bourses Rhodes sont par là même discrédités. Ils sont à jamais accusés de racisme par association avec Cecil Rhodes.


En Grande-Bretagne, il semble que tout ce qu’un Blanc peut faire est raciste – même porter des vêtements de seconde main.


James Watson, qui découvrit avec Francis Crick la structure en double hélice de l’ADN et reçut le prix Nobel de biologie a été déclaré raciste et exclu du laboratoire de recherche qu’il avait fondé. L’un des plus grands savants de notre temps a été jeté dans le trou noir orwellien par des petits minables, des nullités universitaires recrutées sur quotas.


Tel est le monde occidental aujourd’hui. Frappé de folie. La science, les faits, la vérité n’ont plus d’autorité. La civilisation occidentale a été vidée de toute substance. Il n’en reste même pas un sac en papier mouillé. Le monde occidental est militairement impuissant, n’a pas de véritable dirigeant, et fut défait en Afghanistan par quelques milliers de Talibans équipés d’armes légères, puis chassé du pays, en complète déroute, par une simple milice. Il y a 60 ans, le Président Eisenhower a mis en garde l’insouciant peuple américain contre le complexe militaro-sécuritaire qui menaçait notre démocratie. Il en veut à votre argent qu’il obtiendra quoiqu’il en coûte, et vous serez suffisamment stupides et insouciants pour le lui donner.


La prédiction s’est avérée.


Les États-Unis ont maintenant une armée féminisée, « transgenrée », qui contraint les soldats et les officiers blancs à suivre des cours de « sensibilisation raciale » pour apprendre qu’ils sont racistes et qu’on leur interdit de sanctionner des soldats noirs, car ce serait raciste, des femmes, car ce serait misogyne, et des hommes qui se définissent comme des femmes ou inversement, car ce serait de la transphobie.


Telle est l’armée américaine aujourd’hui. Comment peut-on être fier de servir dans une institution aussi détraquée ? C’est une armée inutile, mais elle coûte chaque année 1000 milliards de dollars aux Américains, une somme énorme qui pourrait être employée à bien meilleur escient qu’au profit du complexe militaro-sécuritaire.

L’inévitable conclusion est que les Américains sont les otages de la diabolisation du peuple blanc, lequel créa ce pays. Tous les chefs et les héros américains, comme George Washington et Thomas Jefferson sont de méchants hommes racistes qui ont opprimé les Noirs et les femmes et qui ont bâti une nation basée sur l’esclavage. Si vous ne le croyez pas, consultez le Projet 1619 du New York Times ou le conseil d’administration de l’école de votre quartier.


Le monde occidental est si impuissant de par son manque total de foi en lui-même, qu’il se laisse submerger par des immigrants-envahisseurs. Jean Raspail a décrit cet effondrement de l’Occident dans son livre de 1973, « Le camp des saints ». Nous sommes en train de vivre ce qu’il a décrit. Notre temps tire à sa fin.


Si vous en doutez, pensez à votre droit à l’auto-défense. A Saint-Louis, dans le Missouri, un couple qui a défendu sa maison contre des Antifas et des BLM en brandissant des armes, fut arrêté et inculpé pour avoir défendu sa propriété.


Autant que je puisse le savoir, personne, en Europe ou au Royaume Uni, n’a le droit de se défendre avec une arme à feu. Les pistolets sont interdits. Si vous êtes attaqué par une « minorité privilégiée », vous devrez en subir les conséquences ou bien aller en prison pour « crime de haine ». Vous défendre contre un non-Blanc si vous êtes un Blanc, dans l’Europe d’aujourd’hui, cela relève du « crime de haine ».


La privation du droit de se défendre pour les peuples blancs, complète leur déracinement. Privés de confiance en soi, de foi en soi-même, les peuples blancs se sont jetés eux-mêmes dans la poubelle de l’histoire.


Paul Craig Roberts


Traduit par J.A., relu par Hervé pour le Saker Francophone



  1. Thomas Jonathan Jackson (1824-1863), un des plus brillants généraux sudistes, gagna son surnom, « Stonewall », à la première bataille de Bull Run (21 juillet 1861) parce qu’il résista, inébranlable, comme « un mur de pierre », aux assauts des Yankees. 

  2. Allusion, bien sûr , à l’institution du même nom, dans la société totalitaire de « 1984 », qui fait disparaître toute trace de personnages devenus politiquement indésirables. 

  3. William Sherman (1820-1891) et Philip Sheridan (1831-1888), généraux de l’Union, auteurs de crimes de guerre contre les populations civiles de la Confédération puis contre les Indiens des Plaines.

     



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Paul Craig Roberts was Assistant Secretary of the Treasury in the Reagan administration. He was Associate Editor of the Wall Street Journal editorial page and Contributing Editor of National Review. He is coauthor of The Tyranny of Good Intentions.He can be reached at: paulcraigroberts@yahoo.com