Valeurs occidentales, religion et liberté des individus

Tribune libre

Tout d'abord cette charte des valeurs Québécoises porte un mauvais nom car on devrait parler de charte de la laicité ou charte des valeurs occidentales. Les valeurs qu'on veut défendre sont celles héritées de la pensée gréco-latine et judéo-chrétienne; cette dernière au niveau philosophique et non religieux.
Notre nation Québécoise appartient à cette grande civilisation occidentale que malheureusement les gens de la gauche laxiste oublient trop souvent. Cette civilisation repose sur la liberté, les responsabilités individuelles, un esprit sain dans un corps sein, l'entraide, l'égalité hommes-femmes et un État neutre sur la religion. La civilisation chrétienne par ses valeurs malgré trop d'abus du clergé et de guerres stupides à contribuer à l'édification de notre civilisation. Le Québec est d'abord trois choses : Francophone, d'héritage occidental et un État Nord-Américain.
Notre conception de la laicité est d'abord inspiré de la France et de sa révolution française. Pour ce qui est de l'héritage catholique au Québec, je crois qu'on doit en garder seulement l'héritage culturelle ; le patrimoine architecturale, les symboles historiques comme la croix sur le Mont-Royal et le crucifix à l'Assemblée nationale ainsi que ses valeurs et laisser à la conscience personnelle de chacun l'aspect : croyance.
Nous ne devrions jamais tolérer qu'une personne représentant l'autorité de l'État du Québec porte des symboles religieux lorsqu'il ou elle est en fonction. Personnellement, je crois que je préférerais qu'on mette l'emphase dans nos gouvernements sur l'éthique et la science au service de l'État et voir les politiciens laisser leur conviction religieuse à la porte lorsqu'il entre dans le salon bleu de notre parlement national.
Les libéraux fédéraux comme messieurs Couillard et Trudeau trahissent l'esprit du libéralisme original qui devait moderniser le monde pour préférer s'abaisser dans une idéologie tour de Babel gauchiste comme le multiculturalisme et l'obscurantisme des religions. Le PQ et la CAQ sont sur le bon chemin. Heureusement, dans cette affaire, les électeurs conservateurs du Canada sont en bonne partie d'accord avec l'opinion majoritaire au Québec car eux aussi d'héritage occidental.
Je le répète la religion ne doit pas interférer avec la politique et la liberté doit arrêter ou celle des autres débutent. Les religions sont surtout des clubs sociales culturels que les gens transmettent à leurs enfants comme héritage pour leur transmettre des valeurs et croyances et il ne faut jamais oublier que les écrits religieux ne sont pas sacrés et ont été rédigés par des hommes peut-être sage dans certains cas mais loin d'être dictés par des dieux. La civilisation viendra sans doute à bannir un jour les religions et la remplacer par la philosophie, l'éthique et les croyances spirituelles personnelles.
Nous sommes sur la bonne voie. Les libéraux continuent de trahir l'héritage des Québécois ce qu'ils font si bien. Tout l'Occident souffre actuellement de problème d'intégration de ses immigrants et de vieillissement de sa population et le grand défi du 21e siècle avec la réforme de la mondialisation anarchique sera l'assimilation complète des nouveaux arrivants et leur intégration parfaite aux nations.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2013

    @JC Michaud,
    Une religion fournit un ensemble de valeurs et un code de conduite qui font le ciment d'un groupe. L'éthique repose dessus. L'autorité de l'État repose dessus. D'où la primauté de Dieu dans la Constitution et le Droit.
    C'est plutôt dur de séparer l'État de la Religion civique quand il en tire sa légitimité fondamentale. L'État divorce de la Religion quand il cherche à s'affranchir de gênes qui le discréditeraient. C'est le début de la Tyrannie, car faute de foi en l'État, c'est la force de l'appareil qui prédomine. Quand Msgr Couture reprochait à Lucien Bouchard de sabrer terriblement alors qu'il profitait de son salaire de Premier Ministre et d'une pension fédérale, il mettait le poids de l'Église contre l'État. Lucien a plié.
    Comme j'ai déjà écrit, la pensée séculaire qui débouche sur la laïcité moderne est née des œuvres d'un juge musulman (caïd) qui cherchait à utiliser la philosophie aristotélicienne avec la charia pour décider sur des domaines qui ne relèvent pas de la foi. Renseignez-vous sur Averroès.
    Et s'il faut sortir l'Église de l'État, il faut aussi sortir la Contre-Église de l'État. Je parle ici de la Franc-Maçonnerie. Je crois que c'est un bien pire problème.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    2 septembre 2013

    @Christian
    Merci pour votre commentaire, les différences entre les différents chrétiens sont mineures selon moi exceptés l'éthique protestante du capitalisme qui a accompagné la naissance du capitalisme; pour les protestants l'argent n'était pas mal mais les gens devaient selon l'éthique en question vivre simplement et épargner leurs gains qui étaient une bénédiction du ciel un peu comme pour les juifs. D'ailleurs, n'oublions pas que la racine commune est le judaisme pour les religions monothéistes.
    Nos lois sont basés sur des principes inspirés de nos racines religieuses. Mon but n'est pas de faire un débat sur les différences de religions. Simplement de reconnaitre qu'elles ont forgés notre civilisation, point!
    Aujourd'hui la religion devrait être une affaire privée et personnelle. Les valeurs du Québec doivent être civiques et non religieuses. Exemple : démocratie, liberté, entraide.
    Si vous voulez évoquer les problèmes économiques qu'on vit ,c'est un autre débat à faire séparément. Les Québécois et les Canadiens anglais ont une divergence sur le multiculturalisme, la capitale nationale(eux Ottawa; nous Québec) et la langue mais pour le reste en dehors de cela nous ne sommes pas si différent excepté un léger penchant plus socialiste et étatiste des Québécois. Nous appartenons comme eux à la même civilisation et partageons le même continent. Nous pourrions former une union économique nord-américaine plus intégrée que l'Aléna et mieux encadrée par une réglementation commune pour l'équilibrer entre trois pays : Québec, Canada Anglais et USA mais cela est un autre débat.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2013

    « Les valeurs qu’on veut défendre sont celles héritées de la pensée gréco-latine et judéo-chrétienne ; cette dernière au niveau philosophique et non religieux.»
    Que veux-t-on dire par valeurs «judéo-chrétienne» ? Personnellement je ne vois pas à quoi on se réfère.
    Je connais les valeurs chrétiennes, catholiques qui on fondé la civilisation occidentale.
    À l'opposé, je connais aussi les valeurs issues de la pensée «judéo-protestante», c'est à dire le libéralisme et le matérialisme qui sont par nature diamétralement opposées au catholicisme et qui sont à l'origine du monde moderne.

    De la pensée ultra-libérale connue sous le nom des «Lumières» est venu le laïcisme et l'athéïsme et finalement est venu l'opposé du libéralisme: le communisme et le socialisme (opposés dialectiques mais pas opposés de nature).
    Où sont les valeurs québécoises là dedans ? Nos racines sont-elles occidentales et catholiques ou judéo-protestante ou tout simplement schizophrénique (les deux à la fois) ?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2013

    Les Chinois.
    Les chinois se questionnais. Ils étaient perplexes et voulaient comprendre, pourquoi l'occident est si prospère, alors qu'ailleurs dans le monde, c'est pauvretés, violences et décrépitudes, etc... Pas de guerre fratricide entre les pays occidentaux, leurs propriétés ne sont pas barricadés par des murs et des barreaux au fenêtres, les vols et la violences sont peu élevés, alors qu'ailleurs comme en Afrique et au Moyen-Orient, ce sont des guerres fratricides perpétuelles, des murs autours des propriétés et des barreaux aux fenêtres, etc....
    Alors ils se sont mis a étudier les peuples qui composaient notre planète et leurs cultures et leurs fonctionnements. Ils en sont venu a la conclusion, que ce qu'avait entre eux les pays occidentaux, c'était le CHRISTIANISME avec des valeurs de grande morale qui étaient enseignées a leurs adeptes.
    Aujourd'hui les chinois voient d'un bon œil cette religion et il y a des entreprises qui embauchent seulement des adeptes du christianisme dans leurs entreprises.
    Il disent que ces employés sont plus fiables, moins voleurs, plus fidèles, etc..
    http://www.thingsiread.org/2010/09/24/china-is-beginning-to-see-christianity-as-good-for-business/
    http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-10942954
    La chine est le plus grand imprimeur de Bible chrétienne dans le monde.
    http://www.theblaze.com/stories/2012/11/15/shocker-guess-which-country-is-the-largest-producer-of-bibles/

  • Serge Jean Répondre

    1 septembre 2013

    « Charte des valeurs québécoises ».......mais c'est nous ça! « Nous sommes peut-être quelque chose comme un grand peuple, (René Levesque )»
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2013

    Le Québec est d’abord trois choses : Francophone, d’héritage occidental et un État Nord-Américain.
    Un paradigme qui deviendra indéfendable dans deux générations.
    Lionel Groulx disait de notre identité culturelle fondée sur la langue française et la foi catholique installée en Amérique du Nord. Je parle des Canadiens-Français.
    Jadis la majorité à la fin du XIX siècle dans les Prairies, la minorisation des Canadiens-Français a pavé la voie à la création des provinces de l'Alberta et de la Saskatchewan grâce au train qui amena l'immigration de l'Europe de l'Est.
    Pour Groulx, le Québec est le bastion ultime de notre identité. La croix à l'Assemblée, c'est le message de Groulx aux politicards qui oublient contre espèces sonnantes et flatteries. DuPlessis n'est pas celui qui a inventé la corruption politique.
    Demandez au Diable pourquoi tant de pression pour retirer cette croix qui dérange.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 août 2013

    @ M. Marineau
    Vous écrivez :
    «Conséquemment, à mon avis, il est primordial que le gouvernement resitue le débat autour d’une charte de la laïcité proclamant la neutralité « mur à mur » de l’État envers tout symbole religieux dans la fonction publique, à fortiori dans l’enceinte de l’Assemblée nationale en ce qui a trait à la présence du crucifix accroché bien en vue au-dessus du fauteuil du président de la Chambre.»
    Pour que la neutralité soit «mur à mur», comme vous semblez croire qu'il est possible de le faire, il faudra que le Parlement du Québec s'abstienne de toute référence à la Charte canadienne des droits qui affirme la primauté de Dieu. Il faudra aussi retirer tout symbole et toute présence de la monarchie britannique, laquelle représente la tête de la foi anglicane. Voir à ce sujet le tribune de M. Gaston Boivin.
    En toute logique avec ce que vous exprimez, il faudra aller beaucoup plus loin dans la radiation du passé pour une laïcité vraiment propre et nette. Êtes-vous prêt à ce que le débat s'étende jusque là ?
    Gilles Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2013

    Monsieur Michaud,
    Je vous remercie pour votre article très intéressant.
    Vous dites que l’Occident souffre de problèmes d’intégration de ses immigrants. C'est vrai, mais ce n'est rien comparativement à ce que se passe en Israël sous le régime sioniste à l'égard de la population noire:
    http://french.irib.ir/component/k2/item/272641-la-ville-la-plus-lib%C3%A9rale-d%E2%80%99isra%C3%ABl-cr%C3%A9e-des-%C3%A9coles-maternelles-s%C3%A9par%C3%A9es-racialement
    Cette ségrégation inhumaine semble être la norme de ce régime colonialiste arrièré. Avec raison, Martin Luther King en serait dégoûté. En effet, c'est dégoûtant. Parlez-en aux Palestiniens.
    La charte dont vous nous parlez aujourd'hui, peu importe son appellation officielle finale, sera probablement un exemple à suivre pour le respect mutuel des uns envers les autres.

  • Henri Marineau Répondre

    30 août 2013

    Resituer le débat autour d’une charte de la laïcité
    Au jour 15 de la campagne électorale de 2012, soit le 14 août, Pauline Marois promet de faire adopter une « charte de la laïcité » dans les services publics et parapublics advenant l'élection de son parti, une charte qui reposerait sur les principes de neutralité de l'État et de prépondérance de l'égalité entre les femmes et les hommes :
    « Des milliers de gens viennent vivre au Québec pour ce que nous sommes : une terre de liberté dont le coeur bat en français, où les droits des gens sont protégés, où les femmes et les hommes sont égaux et où la religion n'intervient pas dans les affaires publiques. » Extrait de l’allocution de Pauline Marois prononcée le 14 août 2012 à Trois-Rivières
    En mai 2013, le ministre Bernard Drainville annonce que le gouvernement du Parti québécois déposera après les vacances d’été un projet de loi sur une charte de la laïcité établissant les balises et les normes des accommodements religieux, répondant à un engagement de la dernière campagne électorale. Rebaptisée « charte des valeurs québécoises », ce texte entend assurer la neutralité de l’État quant aux services offerts par le gouvernement et réaffirmer la notion d’égalité homme-femme.
    Et voilà, la graine de la discorde et de la confusion était semée…Désormais, la neutralité de l’État cèdera sa place au patrimoine historique des Québécois, travestissant de la sorte la neutralité de l’État en une sorte de fourre-tout patrimonial confus.
    Pire encore, ce fourre-tout ouvre la voie à tous les Charles Taylor et tous les Justin Trudeau du Canada qui pourront désormais clamer que les valeurs québécoises signifient la limitation de l’expression des croyances religieuses, le concept de valeur québécoise devenant de la sorte synonyme de xénophobie, une démagogie contre laquelle il n’existe aucun discours rationnel possible hormis un discours émotif dépourvu de toute crédibilité, et que le ROC a déjà commencé à exploiter en sa faveur.
    Conséquemment, à mon avis, il est primordial que le gouvernement resitue le débat autour d’une charte de la laïcité proclamant la neutralité « mur à mur » de l’État envers tout symbole religieux dans la fonction publique, à fortiori dans l’enceinte de l’Assemblée nationale en ce qui a trait à la présence du crucifix accroché bien en vue au-dessus du fauteuil du président de la Chambre.
    Sinon, les intentions louables du gouvernement péquiste en ce qui a trait à son désir d’inscrire une fois pour toutes dans une charte de la laïcité la neutralité de l’État en matière de symboles religieux risquent de dégénérer en une interminable saga autour de valeurs qui relèvent davantage des croyances personnelles que des traditions collectives des Québécois.