En 2020 avec l’officialisation du Brexit, la Commission européenne, le Parquet européen et la Cour des comptes de l’UE avaient décidé de promouvoir l’anglais « langue commune », en en faisant leur unique langue de travail.
Un énième coup d’État d’Ursula, telle décision ne relevant en fait que du seul Conseil des chefs d’État et de gouvernement de l’Union.
Il s’agit aussi d’une décision totalement illégale, en violation des textes de base de l’Union : le traité de Rome de 1957, la Charte des Droits fondamentaux, et le Règlement n° 1 de 1958 sur les langues officielles et de travail.
Saisi d’un recours par Avenir de la Langue française (ALF), le Tribunal européen s’était déclaré, en août 2021, incompétent sur le fond…
Avec beaucoup de naïveté, le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie en avait appelé à Manu pour qu’il agisse fermement contre cette décision : « une dérive doublement inadmissible : elle est contraire aux traités qui régissent la politique linguistique de l’ UE, donc illégale, et absurde après le départ du Royaume-Uni (Brexit) ».
Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), ses 34 associations et 186 personnalités membres, viennent de lui rappeler sa promesse du 7 mars 2021, réitérée le 15 février 2022, d’utiliser son tour de présidence du Conseil de l’Union, au premier semestre de 2022, pour mettre fin à cette situation.
Il attend donc toujours qu’honorant son engagement, il annonce publiquement les résultats de ses démarches.
Foutriquet haïssant la France, les promesses n’engageant que ceux qui les écoutent, le HCILFF va attendre longtemps sa réponse…
Pour preuve, il y a belle lurette que nombre de rapports de l’UE ne sont plus rédigés qu’en anglais.
Il faut toujours une langue véhiculaire pour communiquer. Le français s’est effacé… l’anglais s’est imposé comme langue européenne. Il n’y a jamais eu une majorité de pays pour se rebiffer…
L’anglais, c’est so smart…
L’anglais, c’est aussi la langue de Biden…