Merci monsieur Parent pour votre article tout à fait pertinent intitulé Le salut dit : « nazi ». La décontexualisation des signes "nazis" dans une perspective plus large permet de montrer que les humains en s'en servant pour s'identifier, religieusement ou socio-politiquement, instaurent des formes de ghettos.
Le tatouage systématique en est un exemple sur le corps : il vise à s'encadrer dans une différence symbolique, sociale, mafieuse ou d’âge, pour se sur-humaniser dans un groupe à part. Le tatouage peut n’être qu’un jeu, mais devenir aussi le signe de groupes criminalisés.
Depuis la Bible, dite Sainte, les juifs suivent une pente incitative au racisme : être élu est une forme de tatouage qui n’est pas qu’ethnique, mais déifiante pour un peuple.
Hegel a fait l’analyse de ce statut privilégié des juifs à travers son œuvre dès le début, pour ne pas dire que c’est l’origine même de sa réflexion philosophique.
Les juifs furent une proie facile en Allemagne pour modifier une crise socio-économique sur leur dos (une social-démocratie supposée vs un abattoir industriel d’humains, le qualificatif de « juifs » s’ajoutant à la choséification); tout ce carnage organisé, ironiquement, par un juif lui-même: Adolf Hitler.
Cette ghettoïsation sert à une fin multiple, de territoriale, idéologique, à monétaire en dernier (et en premier) lieu. Le « bon » argent, comme valeur d’équitabilité, reste à développer : asservir l’argent à l’humain et non l’inverse. C’est pensable, mais peut-être « irréalisable », voire « irréaliste ». Enfin…les paris sont ouverts à tous!
Il faut, par contre, revenir au contexte de crise actuelle au Québec, sur le terrain de la rue, du « bitume-pétrole », et préciser sans hésitation aucune que les étudiants font signes en plusieurs sens et directions, sauf au juifs, très précisément à un État que Charest et Compagnies délèguent à chaque jour plus profondément au "corps" policiers.
La violence et à l’intimidation, subies par tous les québécois à travers les étudiants par la loi "spéciale" 78 (comme une garde SS et $$): un tatouage indélébile pour minoriser le Québec; et dont l'histoire restera marquée, n’en déplaise aux historiens du pouvoir et leur version officielle, toujours déviante ou biaisée.
La différence entre nous et les palestiniens, c'est que le sang ne coule pas industriellement encore, malgré les yeux crevés, les visages défigurés et les blessures diverses, sans compter les traumatismes psychologiques, ces tatouages individuels et collectifs invisibles.
Je regrette que les mêmes associations juives aient réussi aisément à intimider les corporatistes du théâtre Corona à Montréal et fait censurer, annuler, le spectacle d’humour de Dieudonné M'bala M'bala (antisioniste), porteur de signes pour rire non pour tuer, et n’aient même pas levé ou pointé le petit doigt pour condamner le passage de Bernie Ecclestone, le Seigneur des Grands Prix F1, qui se déclare ouvertement hitlériste et pro-dictature; d’autant que ce nazi prétentieusement Maître du monde de la prédation financière se targue de faire s'agenouiller les villes d’elles-mêmes et les juifs devant leur seul Dieu foncièrement inattaquable: l'Argent.
L'humain est loin, par religion, politique ou économie, d'être au pouvoir de lui-même. Donc, l'histoire des associations juives s’élevant contre l’utilisation des signes nazis par les étudiants lors des manifestations (depuis déjà 4 mois bien comptés, notons-le!), c'est plutôt un détournement déprimant d’une réalité inavouable pour les Juifs : les étudiants par le biais des signes nazis, représentent une attaque terrifiante financièrement, une menace certaine aux colonnes du Temple néolibéral.
Israël, sans la collaboration intéressée des État-Unis, c’est le moins qu’on puisse dire au plan militaro-stratégique, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, n’existerait même pas : le peuple bibliquement élu errerait encore dans le désert… parmi nous, sans ghettos-diasporas, ni frontières, ni Mur de honte pour l’humanité entière, partageant une terre unique, notre planète Terre.
Le chemin du savoir et de l’éducation est infini, pavé d'ouverture d'esprit non de croix. Poursuivons la marche démocratisante par tous les signes appuyant les dénonciations d’abus de pouvoir de la gouvernance, désormais policée, du Québec.
Cristal de Paix
complément à l’article pertinent d’Yvan Parent
Une menace certaine aux colonnes du Temple néolibéral
Les juifs s’élèvent contre les étudiants, Bernie Ecclestone est passé
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1 commentaire
Francis Déry Répondre
20 juin 2012"réification" sied mieux que "choséification".
Pour la judaïté d'Hitler, je pense que vous référez à l'histoire des carnets de Dolfuss.
http://just-another-inside-job.blogspot.ca/2009/01/understanding-hitlers-secret.html
J'y ai moi-même déjà cru. Mais lisez l'avertissement.
Bref, il se peut que ce fusse une opération d'intoxication préparée par Dolfuss pour protéger l'Autriche contre l'annexion de force comme fut la Bavière à la suite de l'assassinat de Kurt Eisner. L'histoire fait une belle légende qui demande à être exploité par un scénario d'Hollywood.
À défaut de Juifs dans l'entourage du régime, on peut y retrouver des Mischlings ou des Aryens ayant vécu dans des familles juives.
Le chauffeur et membre fondateur de l'échelon de sécurité, Emil Maurice, compagnon de fidélité assurée a dû recevoir le statut d'Aryen Honorifique, créé pour qu'il reste dans l'entourage d'Hitler. Son grand-père était Juif.
Magdalena Goebbels, sa mère s'est remarié à un Juif qui l'a adoptée. Elle a eu pour amant le sioniste ardent Haïm Arlosoroff. Sioniste et hébraïsante elle-même, elle fut mariée à un autre Juif avant de s'unir à Josef Goebbels.
Hermann Göring. Son parrain fut un chevalier d'origine Juive, Hermann Epenstein, amant de sa mère et géniteur de son petit frère Albert Günther. Il avait une excellente relation avec son parrain malgré "l'affaire" et fut désigné son héritier.
Le général Erhard Milch. Sa mère, mariée à un Juif, a eu une liaison avec son oncle dont il est le fruit illégitime.
Du moins c'est l'affidavit qu'elle a signé sur présentation de Göring qui voulait gardé son protégé menacé par l'enquête de la Gestapo.
Le vice-amiral Bernhard Rogge est passé par le processus de certification de sa germanicité puisque son grand-père serait juif.
Le comte Anton von Arco auf Valley assassina Kurt Eisner pour prouver sa valeur à la société Thulé en dépit de son ascendance juive maternelle. Il fut proclamé héros national par le NSDAP au pouvoir.
Le portrait du soldat allemand idéal : Werner Goldberg