L'Alberta et la Saskatchewan peuvent rester unilingues, a décidé la Cour suprême.
Devant la décision de la Cour suprême du Canada de ne pas reconnaître les droits linguistiques des Canadiens-français qui vivent en Alberta et en Saskatchewan et de maintenir le statut unilingue anglais de ces provinces, il ne reste pas beaucoup d’alternatives disponibles. Soit on oublie nos compatriotes, soit on s’en occupe. Mais l’État du Québec a peu de moyen pour intervenir dans les autres provinces canadiennes.
De ces temps-ci, on parle beaucoup de réfugiés de guerre syriens. Le gouvernement Trudeau veut importer 25,000 réfugiés Syriens dont possiblement 4000 à 8000, selon les sources, seraient imposés au Québec contre la volonté manifeste et majoritaire des Québécois.
Nous constatons qu’il est dorénavant très clair que la guerre pour le français est perdue dans le Rest Of Canada. L’épuration linguistique fonctionne à plein régime.
Il existe pourtant une solution gagnant/gagnant, celle, pour le gouvernement du Québec, de considérer les Canadiens-français des autres provinces canadiennes, ceux qui veulent vivre en français, comme des réfugiés de la guerre linguistique qu’on leur mène depuis les débuts de la Confédération.
Les Canadiens-français des autres provinces devraient se voir octroyer le DROIT AUTOMATIQUE de revenir vivre au Québec, puisque, pour la plupart, ils sont nos descendants et qu’ils sont victimes de discrimination et de persécutions.
En plus de débarrasser les autres provinces du problème de ces minorités irritantes, les avantages d’une telle solution sont évidentes :
• maîtrise préalable du français,
• connaissance du contexte législatif canadien et québécois,
• détention de diplômes d’études canadiens automatiquement reconnus,
• détention d’une expérience de travail canadienne pertinente au contexte québécois,
• désir de vivre en français,
• partage des mêmes valeurs et de la même identité culturelle, etc.
Étant donné que, selon le rapport de l'Institut Fraser, le coût annuel de l’immigration au Canada est d’environ 20 milliards de dollars par année pour les contribuables canadiens, et que la population québécoise assume environ 5 milliard de cette somme, si le Québec a tant besoin d’immigration, il serait extrêmement profitable pour nous et pour eux, que nous accueillions de tels immigrants canadiens-français. Même qu’il serait judicieux de leur octroyer une subvention de 100,000 $ par famille, question de les aider à s’installer.
Pour la même somme de 5 milliards, nous pourrions nous offrir 50,000 nouvelles familles qui deviendraient instantanément des familles québécoises françaises. Imaginez le boum économique qui pourrait en rejaillir.
Cette solution est tout à fais légitime et ne serait pas un précédent puisque l’État d’Israël l’a déjà fait en 1950 pour rapatrier les Juifs expatriés.
« Un visa d’immigrant sera délivré à tout Juif qui aura exprimé le désir de s’établir en Israël, à moins que le ministre de l’Intérieur soit convaincu que le candidat mène des activités dirigées contre le peuple juif, risque de porter atteinte à la salubrité publique ou à la sécurité de l’État ou encore a un passé criminel susceptible de mettre en danger le bien-être public. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_retour
Nous pourrions faire comme eux et encadrer le tout par une LOI DU RETOUR. Le Parti Québécois pourrait intégrer une telle loi dans son prochain programme électoral comme un antidote à l’immigration multiculturelle qui vient dissoudre notre tissu social.
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4 commentaires
Serge Jean Répondre
23 novembre 2015Exact, et l'on devrait inclure également tous ceux du nord-est étasunien; dix millions semble-il.
Serge Jean
Gabriel Proulx Répondre
21 novembre 2015Même les francophones restants de la Louisiane ne sont pas dans un aussi piteux état que les francophones de l'ouest canadien, dans ce pays autoproclamé « bilingue ». C'est tout dire. L'indépendance au plus, ou nous serons les prochains.
Gabriel Proulx, Saint-Eustache
Lise Reid Répondre
21 novembre 2015Excellente idée cette loi du retour , ces canadiens-français subissent tant d'injustices
depuis tant de décennies , qu'à leur façon ils sont comme des réfugiés.
François A. Lachapelle Répondre
20 novembre 2015Quel intéressant parallèle à faire entre l'accueil au Québec d'environ 20% des 25 000 réfugiés syriens d'une part, et d'autre part, l'accueil de centaines de "canadiens-français" vivant dans le "Rest of Canada" visés par une Loi du Retour au Québec avec une indemnité assortie à leur retour.
Félicitations Arthur Beauchesne pour ce parallèle flagrant et positif pour le futur État du Québec. Tous les partis de l'Assemblée nationale devraient s'unir pour accepter un tel projet de loi.