L’unanimité québécoise a battu tous les records depuis l’arrivée de Marine Le Pen sur notre sol.
À part Amir Khadir, le Kid Kodak qui souhaitait la rencontrer pour faire sortir ses propres vertus, Marine Le Pen, la présidente du Front national, fait fuir tout le monde. Au Québec, tous fuient le mal incarné par cette blonde qui parle sans filtre et se fiche des insultes, étant elle-même l’insulteuse en chef de la France.
Elle s’oppose à l’immigration, à l’Europe et souhaiterait que la France se retire de l’Union européenne. Elle a le verbe haut, un riche vocabulaire et ses contradicteurs doivent être de taille pour la déstabiliser.
Elle sera candidate à l’élection présidentielle de 2017 et ne refuserait pas de rencontrer Donald Trump, avec qui elle partage une admiration pour la Russie de Poutine, qui finance son parti.
Marine Le Pen défend la francophonie mondiale et s’intéresse au nationalisme québécois. Elle pourrait sans effort lancer un «Vive le Québec libre» bien senti.
Un soutien gênant
Et voilà où le bât blesse. Marine Le Pen au Québec devient un danger pour les souverainistes à qui elle offre le baiser de la mort. Pas étonnant que PKP se soit dissocié de ces péquistes à la tête légère qui sont tombés sous son charme, ignorant sans doute que le Front national, créé par son père, s’est construit sur la négation de l’Holocauste. Ignorant aussi que le FN a attiré toute la racaille d’extrême droite qui sévit en France.
Certes, la fille a renié le père, expulsé des fascistes de ses rangs et obtenu une légitimité institutionnelle en se faisant élire au Parlement européen.
Aucune personnalité n’a voulu la rencontrer chez nous au risque d’être ostracisée et aussi d’être incapable de la confronter intellectuellement. En ce sens, Marine Le Pen ressemble à l’imam Charkaoui, un débatteur que personne ne semble capable de mettre KO.
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