Aucun parti ne propose d'alternative à l'impasse canadianisatrice

Une alternative gagnante à l'impasse !?

Agir sur les VRAIES causes : appeler ce peuple à dire OUI à ce qu'il est

Tribune libre

Dans le titre de JC Pomerleau Le vrai noeud du débat : les affects persiste et signe toujours PQ-COLLABO. Les anti-PQ jubilent et tapent avec raison sur cette crispation d'un PQ et de sa députation qui refuse de tenir compte du résultat du 2 mai. C'est l'impasse.
Il n'y a pas d'alternative
L'affect est bien sûr en cause. On a le sentiment d'être totalement impuissant devant un spectacle qui met en scène des incapables impuissants. Et ce sentiment est fondé.
C'est l'impasse et rien ne permet de croire ( affect ) qu'une alternative ( rapport de force ) est à portée de main. La députation du PQ se réfugie dans le connu. Elle propose de refaire ce qui a déjà été fait.
Qui n'avance pas recule
Refaire ce qui a déjà été fait ne peut être qu'un recul. JRM Sauvé nous dit qu'en élisant le PQ doté du même programme de gouvernance collabo créera une onde de choc porteuse. Or, ce n'est encore que refaire ce que le PQ a déjà fait en 1976, créer une onde de choc. Qu'est-ce que cela a pu donner à terme de mettre de l'avant la souveraineté de l'État ? Rien d'autre que de permettre aux canadianisateurs contrôlant la très concrète Couronne canado-britannique de pouvoir sans problème proférer des menaces de représailles contre l'État abstrait à venir.
S'ATTAQUER à la CAUSE
La cause de l'incapacité du PQ/Bloc de rendre effective la souveraineté de l'État du peuple Souverain du Québec n'est pas de n'en avoir pas suffisamment parler, ni le fait de ne pas l'avoir mis de l'avant. Jacques Parizeau l'a mise de l'avant, mais il n'a pu rendre effective la souveraineté de l'État.
La cause de cette incapacité : les menaces de représailles contre l'État à venir.
Si l'État SOUVERAIN du Québec n'était pas menacé de représailles, il y a longtemps que le peuple Souverain du Québec l'aurait fondé. C'est donc aux menaces de représailles qu'il faut s'attaquer.
L'alternative : priver les canadianisateurs du recours aux menaces
Une femme battue, une victime d'un rapt, d'un mariage forcé, d'un chantage mafieux ne peut se libérer que si la victime d'abus peut échapper aux menaces et aux coups de son abuseur. Une force externe doit pouvoir s'interposer entre la victime d'abus et l'abuseur. La femme battue, la personne prise en otage, les victimes de mariages forcés ou de chantages mafieux doivent être sorties de la maison de l'abuseur ou protégées des représailles mafieuses. Une fois à l'abri, la victime peut dénoncer l'abus et l'abuseur. Ce pourquoi la protection doit être extérieure et cette force doit pouvoir échapper aux coups et aux menaces de l'abuseur.
Si l'abuseur peut menacer le tiers libérateur, la victime ne se sent pas en sécurité et ne pourra se libérer. Si la mafia peut menacer, tuer, les juges, les témoins, si le Refuge de femmes battues peut être victime d'assaut de la part des batteurs de femme, si l'homme ayant forcé le mariage peut sans problème être validé par l'entourage, voire la famille même de la maumariée, aucune de ces victimes ne pourra avec raison se sentir la force de se libérer, et s'empêchera de dénoncer et l'agression et l'agresseur. L'abus, les coups, le mariage forcé, le chantage mafieux pourront sans problème se poursuivre ad vitam aeternam. Les menaces de l'abuseur proférées contre sa victime et contre les forces externes voulant prendre la défense de la victime feront foi de tout. Et l'abuseur se félicitera d'y avoir eu recours et continuera à y avoir recours avec succès.
Le cercle vicieux de la terreur
Le batteur de femme, l'abuseur comme les malfrats de la mafia, sont reconnus pour être violents, quelques coups suffisent. Ils n'ont pas à poser perpétuellement des gestes violents pour menacer l'abusé,e. Il suffit de menacer de l’être. En venir aux coups n'est utile qu’un temps ou en cas de force majeure. Entre deux crises, tout baigne et tout le monde il est gentil.
Ici, l'État ILLÉGITIME de la Couronne canado-britannique qui succède sans rupture à l'État d'occupation de l'Empire britannique est l'héritier direct d'un long historique de coups portés : Conquête par le feu des armes et celui incendiant villes et campagnes, exécutions sommaires, déportations, viols ; et rebelote en 1837-38, exécutions sommaires et solennelles, exil des patriotes et plus tard en 1885, soumission des métis et pendaison de Louis Riel ; avril 1970 Coup de la Brink's ; octrobre 1970 Loi des mesures de guerre ; 1995 Grand messe de l’Amour infini commanditaire ( la carotte ), manipulations et désaveux des lois référendaires ( le bâton ); 2011, retour en force des symboles impériaux de la Couronne canado-britannique.
Briser le cercle vicieux
Le souverainisme étatique historique a été impuissant à briser ce cercle vicieux, il a en fait qu'alimenté le vice et empêché que le cercle soit brisé. Rien de plus normal puisqu'il a refusé de sortir du cercle. Nous avons depuis 252 ans mis de l'avant une gouvernance collabo qui refuse de se situer hors le cercle vicieux de la terreur.
Pour BRISER le cercle, il faut SORTIR du cercle
Retour historique
M. JRM Sauvé a bien démontré que la Conquête de la Nouvelle-France entamée par celle de la « province » française d’Acadie n’avait pour seul et unique but de priver ses Colonies délinquantes de Nouvelle-Angleterre de l’appui de la France pour pouvoir en tirer le maximum de richesses tout en les tenants toujours sous tutelle. Il n'était pas question de s'intéresser à ce territoire périphérique difficile d'accès, si peu fertile parce que plongés dans de froids, inconfortables et interminables hivers.
Si nous n'avons pas été exterminés ou déportés ce n'est pas par grandeur d'âme, mais bien parce que l'occupant n'avait pas les ressources pour occuper le territoire et le défendre, il avait besoin des neufrançien,es pour ce faire et pour nourrir et loger ses maigres forces occupantes, ce n'est qu'après avoir constaté la volonté expansionniste étatsunienne de prendre possession des Grands Lacs que les Britanniques ont décidé de prendre position et coloniser ensuite ce qui est aujourd'hui l'Ontario plus fertile et tempéré. Le reste de la Conquête de ce qui est aujourd'hui le Canada n'a fait que suivre le 45e parallèle au fur et à mesure de la progression plus au sud de la même Conquête étatsunienne. L'Empire y est parvenu grâce à ses ouvrages ingénierie : ponts, chemin de fer, canaux.
Les Britanniques se sont donc bien gardés de menacer directement le peuple Neufrançien et se sont contentés de fabriquer le consentement de ses élites, du moins les rares qui étaient restées ici et celles que secrétait de génération en génération le peuple Souverain du Québec. Un système dont Noam Chomsky a démontré bien plus tard l'efficacité dans La fabrication du consentement.
L'INDIRECT RULE : mettre au pouvoir des Rois nègres qu'on menace
Un système aussi vieux que l'Empire romain d'avant et d'après Jésus-Christ et que les Britanniques ont appliqué partout dans leurs colonies sous le vocable de l'INDIRECT RULE qui s'impose grâce à des Rois nègres. Ici, des Rois nègres blancs d'Amérique. C'est le système de la gouvernance collabo appliqué par le gouvernement de PÉTAIN/Laval sous occupation allemande. Ce qu'a renversé de Gaulle en appelant le peuple, non pas à fonder un nouveau parti, non pas à appeler le peuple de France à rédiger sous occupation la Constitution de la France LIBRE ! mais bien en appelant TOUS les partis, toutes les forces citoyennes et politiques à faire l'UNION de leurs forces pour renverser la GOUVERNANCE COLLABO d'un État qui n'avait pas NI sollicité NI obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire du peuple Souverain de France. Ce, de l'extrême gauche communiste à l'extrême droite nationaliste en passant par l'extrême centre socialiste. C'est seule cette UNION de la résistance démocratique qui a pu libérer le peuple de France.
De Gaulle est venu dans un navire de guerre Français pour crier VIVE le Québec LIBRE ! pour faire écho au cri qu'il lançait en juin 1940 pour appeler au renversement de la gouvernance collabo de PÉTAIN/Laval, VIVE la France LIBRE ! Le message était clair, mais nos élites ne l'ont encore pas compris !
Le BlocPQ comme sa députation, comme celle de QS, comme l'ON de Aussant, comme les indépendants, comme les indépendantistes sans partis, prévoient toujours former des gouvernements collabos d'un État qui NIE la primauté effective de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du peuple Souverain du Québec.
Ils offrent ainsi à la menace canadianisatrice ce qui peut être le plus facilement et impunément menacé. C'est comme si les Refuges de femmes battues publiaient leurs adresses et la donnaient aux batteurs de femmes quand ses responsables sortent une femme battue de la maison d’un abuseur. C'est comme si l’État ne protégeait pas les policiers, les procureurs, les juges et les témoins contre les assauts mafieux. C'est comme si tous les intervenants VALIDAIENT un mariage forcé. Que peuvent bien espérer les abusé,es dans un tel contexte où peut sans protection être menacé ce qui prétend protéger l’abusé,e.
La tierce personne libératrice doit pouvoir offrir un abri contre les coups et la menace de coups pour protéger la victime, à défaut, la victime ne peut se sentir ni protégée, ni en sécurité.
L’État abuseur canadianisateur peut porter des coups, l’Histoire ancienne et récente le démontre, lui suffit de montrer ses gros bras pour menacer les forces de libération, sans avoir à menacer la victime elle-même. Le meilleur des deux mondes puisque l’abuseur peut prétendre à un libre consentement de la victime. Il n’y a ni abus, ni rapt, ni mariage forcé, ni chantage mafieux. Et ce ne sont pas les « gratuites » accusations qui pourront y changer quelque chose. L’État libérateur a été rejeté par la victime. La cause est entendue.
Les élites qui montent SEULES au front ne font donc que prêter face et flancs aux coups et aux menaces sans que l'Empire n'ait à menacer le peuple lui-même qui est exclu du débat autant par l’Empire que par les forces du changement.
Que peut faire le peuple ? Rien, il n'a pas le choix
Il est tenu à l'écart par TOUTES les parties. Il n'a pas le choix. Il ne peut voter que pour des partis COLLABOS d’un État qui NIE la primauté effective de sa souveraineté de peuple DÉMOCRATIQUE. Personne, aucune députation en exercice ou candidate ne s'ENGAGE à appeler ce peuple Souverain à USER de ses pleins pouvoirs DÉMOCRATIQUES capables d'INVALIDER tout État qui NIE le plein exercice de sa SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de PEUPLE SOUVERAIN sur SON sol et SON sous-sol national du Québec.
L’alternative du BlocPQ d’avant le 2 mai : afficher profil bas et cesser de monter au front, pour se soustraire aux menaces de représailles. Ce qui ne fait que toujours valider la gouvernance collabo qui, comme la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault, ne fait que prévoir GOUVERNER le peuple en tolérant que s’IMPOSE à lui un État démocratiquement ILLÉGITIME qui NIE le principe premier de la DÉMOCRATIE, à savoir, le principe qui fait du peuple Souverain, LE SOUVERAIN, le patron de l’État, la seule VALIDE Autorité démocratique suprême. Le contraire de la démocratie. Ce contraire, c’est la dictature d’occupation actuelle. Une dictature qui se fait passer pour une démocratie dès lors qu’elle n’a pas à porter de coups puisque la soumission est de mise.
Quand on veut un pays, on dit qu’on veut un pays
Cette VÉRITÉ révélée ne fait toujours qu’abonder à ce qui fabrique l’IMPASSE. En effet, mettre de l’avant le PAYS, ne fait qu’exposer ce qui peut le mieux subir des coups et des menaces de coups sans forcer l’abuseur à porter des coups à la victime elle-même qui du coup se sens mieux protégée par l’abuseur que par ses supposés libérateurs. Avec raison, car les forces de libérations sont trop stupides pour trouver comment se soustraire elles-mêmes aux coups et aux menaces, comment pourraient-elles soustraire le peuple aux coups et aux menaces ?
Un certain François Mitterrand a mis 3 ans à comprendre l’appel à la Résistance du 18 juin 1940 du général de Gaulle, 3 longues années d’occupation avant de rompre avec la gouvernance collabo. Toutes les raisons étaient bonnes pour appuyer la collaboration, jusqu’au jour où il a compris que la gouvernance collabo ne pouvait que favoriser la pérennité de l’occupation qui était INCAPABLE d’obtenir le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire française. C’est cette gouvernance des IMPUISSANTS qui a fait foi.
Les fédéralistes-rénovateurs sont IMPUISSANTS et proposent une gouvernance d’INCAPABLES. La gouvernance COLLABO est INCAPABLE d’obtenir le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. C’est l’impasse des IMPUISSANTS.
La Révolution électorale du 2 mai 2011
Le 2 mai dernier les Québécois,es ont illustré par leur vote à Ottawa ce qu’ils veulent à Québec. Ils veulent mettre au pouvoir une VRAIE Coalition DÉMOCRATIQUE capable d’USER des pleins pouvoirs DÉMOCRATIQUES qui sont ceux du peuple Souverain du Québec, quel que soit l’État qui gouverne le gouvernement qui gouverne le peuple.
Le peuple Souverain du Québec le 2 mai 2011 a voté pour les néo-DÉMOCRATES qui s’étaient engagés en faveur d’une COALITION capable de mette au pouvoir la majorité contre la minorité activiste ploutocratique qui contrôle l’État d’occupation des son territoire national du Québec. Ce qui a plongé le BlocPQ dans la plus grave crise de sa courte existence. Une crise qui menace son existence même.
Les IMPUISSANTS indépendantistes en somme nous disent « à la prochaine fois ». Tant pis pour le BlocPQ, on recommence à neuf et retour à la case départ. Les IMPUISSANTS souverainistes nous disent, il faut malgré tout le prendre le pouvoir même si on se trouve à NIER la SOUVERAINETÉ du peuple elle-même.
Dans cet état lamentable de division, c’est l’IMPASSE, et il n’y a pas d’alternative.
L’ALTERNATIVE
Un renversement paradigmatique complet s’impose. Les élites politiques soi-disant souverainistes doivent l’être vraiment avant, pendant et après les élections. Elles doivent cesser de prêter face et flancs aux coups et aux menaces. Elles doivent cesser de monter seules au front, comme l’a fait un Montcalm impatient qui s’est précipité dans la bataille sans faire l’UNION de nos forces, en méprisant les forces vives de nos milices populaires et de nos alliés des Premières nations ; en obligeant ses armées et les nôtres à combattre sur le terrain de l’ennemi, selon ses règles et son agenda impérial.
Gilles Duceppe en avril 2011 s’est pareillement précipité dans la bataille unilatéralement sans avoir fait l’UNION de nos forces, méprisant QS et les militants les plus fervents et mobilisés. Comme il l’avait fait en 2008 alors que la stupidité activiste conservatrice s’était mis dans la tête d’attaque de front les artistes.
En 2011, la députation du PQ, sa direction et ses partisan,nes, persistent et signent et veulent nous précipiter dans la prochaine bataille en faisant du PQ le seule force valide devant monter SEUL au front, sans faire l’UNION de nos forces, en méprisant les forces citoyennes les plus motivées, en méprisant QS, la députation indépendante, et en tolérant que ne soient pas mobilisées les forces campant dans le champ hors champ du découragement. Et c’est cela qui devrait nous permettre de contrer la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.
Et on laisse faire, on se permet de demeurer dans la querelle et la division, rien n’est trop beau pour écarter tout ce qui pourrait faire l’UNION de nos forces puisqu’est toujours valorisé ce qui peut nous diviser. On refuse de mettre l’accent sur ce qui peut nous UNIR.
Ce qui peut nous UNIR
La DÉMOCRATIE et ce qu’elle engage. Qui peut être contre la démocratie ?
La DÉMOCRATIE exige que soit EFFECTIVE la primauté de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE. À défaut, c’est la dictature d’occupation. C’est soit l’un, soit l’autre, ça ne peut être les deux. Il ne peut y avoir d’effective SOUVERAINETÉ de l’État que si est effective la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE.
Ce qui permet d’UNIR autant les souverainistes que les indépendantistes, autant les autonomistes, que les fédéralistes-rénovateurs, c’est un Programme COMMUN d’État qui rompt avec la gouvernance collabo d’un État abuseur qui NIE le principe premier de la démocratie. Un Programme COMMUN d’État qui permet d’UNIR, par delà ce qui les divise sur la gouvernance de l’État, TOUTES les forces démocratiques du peuple SOUVERAIN du Québec.
Un Programme COMMUN d’État qui cesse d’exclure le peuple du débat ; qui cesse d’exposer l’État abstrait à venir aux coups et aux menaces de l’État concret ILLÉGITIME du Québec/Canada qui n’a pas obtenu le clair OUI de la démocratie québécoise.
Il faut mettre à l’abri le Refuge du peuple et cesser d’exposer nos élites et l’État qu’elles mettent de l’avant aux coups et aux menaces. Il faut s’attaquer à l’État ILLÉGITIME actuel AVEC le peuple qui détient les pleins pouvoirs pour INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu le clair OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise.
À l’époque des patriotes, Louis-Joseph Papineau ne pouvait pas être protégé par la DÉMOCRATIE. Il ne pouvait que l’appeler des ses vœux et réclamer un gouvernement responsable. Maintenant que grâce à son action nous disposons d’un gouvernement responsable, il nous faut un gouvernement responsable qui refuse de gouverner le peuple sous la houlette d’un État IRRESPONSABLE et INCAPABLE, IMPUISSANT.
« Les sages et immortels rédacteurs de la DÉCLARATION DE L’INDÉPENDANCE AMÉRICAINE, consignèrent dans ce document les principes sur lesquels seuls sont basés les droits de l’homme et revendiquèrent et établirent heureusement les institutions et la forme de gouvernement qui seules peuvent assurer en permanence la prospérité et le bonheur social des habitants de ce continent, dont l’éducation et les moeurs, liées aux circonstances de leur colonisation, demandent un système de gouvernement entièrement dépendant du peuple et qui lui soit directement responsable. »

Adresse de la Confédération des six comtés au peuple du Canada par Louis-Joseph Papineau ( La Minerve | 2 novembre 1837 )


« ... il n'y a d'autorité légitime que celle qui a le consentement
de la majorité de la nation ; de constitutions sages et bienfaisantes
que celles sur l'adoption desquelles les intéressés ont été consultés et auxquelles les majorités ont donné leur libre acquiescement.
»

Extrait de la Conférence de Louis-Joseph Papineau donnée à
l'Institut canadien de Montréal le 17 décembre 1867
Citation gravée sur le socle de la statue de Louis-Joseph Papineau
Place du peuple souverain du Québec | ANQ


Il faut opposer à l’IMPUISSANCE des autruches SIROIS/Legault, la PUISSANCE de la DÉMOCRATIE et des pleins pouvoirs DÉMOCRATIQUES du peuple Souverain qui dispose autant du pouvoir de VALIDER l’État qu’il désire, que du pouvoir d’INVALIDER l’État dont il ne veut pas.
Le Canada ne passe pas au Québec
TOUS les États DOIVENT obéir à la même règle DÉMOCRATIQUE. Aucun État fut-il hérité d’un Régime autocrate impérial, n’a légitime droit de s’IMPOSER indéfiniment contre l’aval du peuple. Et si nos élites ont consenti à telle mise sous tutelle, le peuple, lui, n’y a jamais consenti clairement, NI en usant du privilège électoral accordé par l’Empire et qui lui a permis d’élire un gouvernement responsable tenu de gouverner dans un État irresponsable imposé d’autorité féodale par les autorités impériales siégeant à Londres ou Ottawa ; NI en payant ses impôts ; NI en recevant ensuite des sommes du fédéral ; NI en profitant du système. Et si tout cela est clairement une approbation du Régime autocrate qui s’arroge le droit indigne de désavouer les lois et motions votées par la députation du peuple, alors une claire INVALIDATION de ce Régime par peuple est tout autant un clair DÉSAVEU.
Voilà ce qu’il nous faut faire. Prendre Acte de la prétention démocratique de cet État autocratique. Le prendre aux mots de sa propre Loi dite de la clarté que le Canada refuse de s’appliquer à lui-même.
Il faut s’engager à appeler ce peuple à DÉMOCRATIQUEMENT trancher. Ou bien il INVALIDE tout État qui n’a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise ; ou bien il tolère que s’impose contre son libre gré la Constitution d’un État qui ne lui a jamais permis de l’approuver.
Référendum gagnant
Cet appel aux voix du peuple, ce peuple Souverain peut le gagner, et haut la main. Ce qui lui permet d’USER des pleins pouvoirs DÉMOCRATIQUES qui sont les siens ; ce qui permet de rompre avec la déprime, la démission, le silence des autruches ; ce qui permet de renverser le fardeau de la preuve ; ce qui permet de faire l’UNION de toutes les forces démocratiques de ce peuple ; ce qui permet de battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault ; ce qui permet de rompre avec la gouvernance collabo ; ce qui permet de protéger des coups et menaces de représailles l’État Souverain à venir ; ce qui permet de s’attaquer à la cause de notre IMPUISSANCE ; ce qui permet d’en finir avec la trahison des clercs, avec l’INDIRECT RULE, avec le cercle vicieux de la division.
C'est, MAINTENANT ou JAMAIS
Ce n’est plus ÉGALITÉ ou INDÉPENDANCE.
C’est ÉGALITÉ tout court. ÉGALITÉ DÉMOCRATIQUE maintenant !.
C’est d’abord l’INDÉPENDANCE du PEUPLE et ensuite l’INDÉPENDANCE de l’État du PEUPLE. Non plus le contraire qui n’arrive jamais. Ou pire qu'on prévoit d'avance en faire l'objet de clauses suspendues...
C’est MAINTENANT ou JAMAIS, avant, pendant et après les prochaines élections à tenir à Québec et Ottawa. AVANT donc que ne soit complètement démantelé l’État du peuple souverain du Québec ; AVANT, que ne soit liquidé pour une bouchée de pain notre capital d’énergies non-renouvelables, que ne soient pillées nos ressources humaines et naturelles, que ne soient contaminés NOS sols et NOTRE sous-sol ; AVANT que ne soit indirectement privatisée Hydro-Québec ; AVANT que ne soit anglicisé Montréal ; AVANT que ne soient complètement corrompues nos institutions démocratiques ; AVANT que ne soit vraiment démocratique le Nouveau parti démocratique.
Pour que soient confrontés et sommés de se positionner tout un chacun face à l’URGENTE nécessité DÉMOCRATIQUE. On est SOLIDAIREMENT DÉMOCRATE et Coalisé pour l’être, ou on ne l’est pas ; autant chez les NÉO-démocrates qu’à l’Action DÉMOCRATIQUE ; autant dans la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault que dans Québec SOLIDAIRE ; autant chez les indépendant,es qu’au BlocPQ.
Nos forces citoyennes seront crédibles pour blâmer la division de nos forces politiques le jour où elles sauront s’élever au-dessus de leurs propres divisions perpétuelles. Elles pourront sortir de l’IMPUISSANCE lorsqu’elles sauront se situer dans la PUISSANCE de l’autorité démocratique suprême du peuple démocratique du Québec SOUVERAIN sur son sol et son sous-sol national du Québec.
L’affect de la dépression
Il n’y a plus d’affect dépressionnaire dès lors qu’on met de l’avant une alternative gagnante. Il ne peut y avoir de gagnant que le peuple. C’est donc lui qui doit être aux commandes et tenu pour être la seule Autorité démocratique suprême capable d’INVALIDER tout État dont il ne veut pas et de VALIDER l’État qui émane de lui : la République démocratique du peuple souverain du Québec.
Nos élites soi-disant souverainistes doivent imiter François Mitterrand et DOIVENT AVANT les prochaines élections ROMPRE avec la gouvernance collabos
Avant qu'il ne soit trop tard pour être complètement discréditées, rangées irrémédiablement au rang des traitres à la nation, nos élites citoyennes et politiques DOIVENT être VRAIMENT souverainiste est DOIVENT cesser des prévoir former chacune séparément dans des partis divisés sur la Raison d'État, des gouvernements collabo d'un État du Québec/Canada qui NIE la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple Souverain du Québec. Au premier chef la députation en exercice et candidate du BlocPq, de QS, de l'ON de Aussant et des indépendant,es.
VIVE le Québec LIBRE !
Chaque jour perdu aujourd'hui comptera en triple à l'heure des échéances. Il sera trop tard quand la fièvre électorale se sera emparée de nous pour mettre au point une VRAIE COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté.
PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.


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