Depuis la conquête de la Nouvelle-France en 1760 et la Condération de 1867, le Canada qui est un pays sans identité, nous a usurpé le Canada qui était notre pays, celui que nous avons parcouru et découvert, la feuille d'érable, le castor, notre hymne national, etc... Nos forêts ont été vidées de leurs pins blancs acheminés en Angleterre pour la construction des navires de la flotte de cet empire où le soleil ne se couchait jamais.
Depuis la révolution tranquille, cette mise à jour aux normes internationales de l'époque et téléguidée d'Ottawa via Jean Lesage et ses mercenaires québécois bien assimilés et bien colonisés, ont fait disparaître, sous prétexte de progressisme, de modernisme, notre identité, nos us et coutume, nos traditions, notre Histoire (voir l'acharnement qu'on met à détruire nos héros tels Madeleine de Verchères, Dollard des Ormeaux et maintenant Champlain, etc...), notre religion, à tel point que le Québec est considéré maintenant comme une terre de mission en pays païen.
Et le premier ministre actuel, fédéraliste notoire et sans doute lui aussi à la solde du fédéral, s'acharne à faire disparaître ce qui reste : notre langue.
La boucle est à la veille d'être bouclée. Et il se trouve des inconscients québécois pour dénoncer le génocide culturel des Tibétains et qui désirent poursuivre l'oeuvre de Lord Durham en donnant le pouvoir aux nouveaux arrivants par le biais de la réforme de la carte électorale.
Il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Bons vents!
Marie Mance Vallée

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6 commentaires

Archives de Vigile Répondre
24 avril 2008
Je me permets de remercier ceux qui ont commenté mon billet. Y a-t-il de la relève dans la salle? Je l'espère parce que le temps est compté à ceux qui sont de la génération d'avant les boomers.
J'ai fait suivre à ma liste, et particulièrement à mes neveux et nièces, vos commentaires. Prenons cette habitude de sensibiliser les plus jeunes.
Diffusion! Diffusons! Il en reste toujours quelque chose.
Marie Mance V
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
24 avril 2008
Mme Vallée,
Voyez le barrage que vous venez de faire sauter. Un mot suffit pour que la conversation aboutisse sur notre destinée de sacrifiés. Nous croyons tous savoir que le plan canadien fut de tout temps l’épuration ethnique par les iniques britanniques.
Mais nous parlons seuls dans le noir, sous un tonneau où l’oxygène se raréfie. Si nous avions le moindre réseau de contacts, le moindre réflexe de défense, la vérité se serait propagée aux francophones de notre espèce. Au lieu de prêter foi à l’hydre à 2 têtes personnifiée par Charest-Harper, au lieu de laisser nos jeunes errer dans les gas à effet de serre (désormais irréversibles) pour oublier l’étau qui se referme en accéléré sur leur identité, au lieu de gober au jour le jour la potion anesthésiante de Gesca et Québécor, au lieu de s’excuser de laisser nos orteils sous les sabots sans gêne des arrogants allophones venus de l’extérieur nous montrer à vivre, nous serions une NATION en marche, occupée à VIVRE vraiment, tous ensemble, cette aventure commune que nous aurions saisie à bras le corps, à la barbe de ceux qui s’étoufferaient avec leur MÉPRIS (mot qu’ils épellent bizarrement CONTEMPT)!.
Mais non, nous avons bu le poison petit à petit; après d’occasionnels spasmes, nous nous sommes endormis. Jusqu’à quelle naïveté? Jusqu’à croire encore qu’il suffira de réunir les derniers naïfs sous une bannière qui s’affichera dérisoirement « indépendantiste » et se dresser comme une fourmi sous la bottine francocide pour faire : BOOH!
Archives de Vigile Répondre
22 avril 2008
Huit oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune !!!
Détails sur mon point 3 ci-haut.
Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980)
Lors du recensement américain de 1980, les personnes qui se déclaraient d’origine Française constituaient le cinquième groupe ethnique aux États-Unis, juste avant les Italiens et ils représentaient 13 millions d’habitants. Si le sujet vous intéresse, il est exploité dans le livre « The French-Canadian Heritage in New England » écrit par le franco-américain Gerard J. Brault, University Press of New England, Hanover, 1986. On peut y lire : « Many Franco-Americans also have Acadian ancestors, but an overwhelming majority are descended from Quebecois. Emigration to the United States occurred mainly from 1870 to 1930, peaking in the 1880s. ». Effectivement, il y a deux fois plus de Québécois aux Etats-Unis, qu’au Québec!!!!!
Cette émigration était aussi motivée par les mêmes raisons économiques.
Après la pendaison de Louis Riel et le génocide des métis dans l’ouest canadien, le gouvernement canadien appliqua une politique de colonisation dans l’ouest canadien, en y distribuant des subventions et en y donnant des terres. Il y eu une vaste campagne de promotion en Europe. Il est important de noter que ces privilèges n’étaient pas disponibles pour les Québécois, qui comme vous le dites, manquaient de terres à cultiver. C’est ce qui explique leur exil aux États-Unis, plutôt que vers l’ouest canadien.
Il y a environ 7 millions de francophones au Québec et un million de francophones hors Québec. Si le Canada avait permis aux Québécois de coloniser l’ouest canadien plutôt que de s’exiler aux États-Unis, on peut supposer qu’il y aurait 21 millions de canadiens dont la langue maternelle serait le français. La population totale du Canada est d’environ 32 millions d’habitants. Les francophones seraient, et de loin, le groupe majoritaire dans ce beau Canada. Est-ce que la politique d’exclusion des Québécois dans ce beau Canada, tout comme celle de rendre le français illégal dans tous les autres provinces à la même époque, était préméditée ou un pur hasard??? Serait-ce l’application du rapport Durham, qui préconisait la disparition ou le génocide des Québécois? Que de se poser la question, est d’y répondre!!!!
Archives de Vigile Répondre
21 avril 2008
Si il ne s'agissait que de cela ! Je suis allé en France il y a trois ans, et j'ai remarqué la même chose. Vous pensez que cela est différent ailleurs ? Non. C'est juste que les choses sont toujours plus dramatiques ici. Génocide le mot est lancé. Mais la faute à qui en bout de ligne ? Nous avons choisi inconsciemment ou sciemment de jeter tout par dessus bord au nom du supposé progrès et de la supposée ouverture. Ouverture sur quoi ? Ouverture sur la diversité culturelle ? Même pas. Toutes les cultures mondiales sont menacées par l'uniculturalisme américain. Même les Britanniques risquent de perdre ce qui les distinguaient. C'est pour vous dire comme les choses sont moches, tristes et déprimantes. Les Québécois ne savent plus ce que veut dire avoir des racines. Mais pensez-vous que c'est différent pour les autres ? Hélas non. Tenez bon malgré la déprime et la dépression. Tenez bon. Il faut survivre.
Archives de Vigile Répondre
21 avril 2008
De 95 % de la population en 1760 à 23 % aujourd'hui, le projet d'épuration linguistique de l'Amérique du Nord s'est doté de fondements idéologiques solides depuis Durham. Et ça continue...une seule tendance historique s'affirme. Nos efforts sont dérisoires car ils ne font que retarder l'échéance de notre déchéance. Seule la prise en mains politique de notre destinée pourrait nous faire passer de la survivance à l'effervescence. En ce sens, tout ajournement du vrai combat conforte les uns et ralentit notre recul dans le cas des autres mais ne nous délivre pas. Tout compromis sur la lutte essentielle ne nous a valu que des gains immédiats et mal assurés. Le Parti indépendantiste nous offre la possibilité de nous liguer contre l'inéluctable. On peut rêver de mieux, le poids de la réalité pèse et n'attend pas. Une fois pour toutes, combattons pour l’essentiel.
GV
Archives de Vigile Répondre
21 avril 2008
Huit oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune!!!
Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery : « Nous étions en guerre! »
Ottawa et les anglais ont toujours été en guerre contre la nation Québécoise!
1. En 1970, lors de la crise(?) d’octobre;
2. En 1900-1920, lors de l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
3. Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980);
4. En 1885, lors du massacre des Métis et la pendaison de Louis Riel;
5. En 1837-38, lors des patriotes;
6. En 1800, lors de l’occupation militaire;
7. En 1759, suite à la prise de Québec;
8. En 1755, lors de la déportation des Acadiens.
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Génocide n. m.
Définition :
Destruction délibérée et systématique de l'ensemble ou d'une partie d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Note(s) :
Le génocide est considéré comme un crime contre l'humanité en droit international.
[Office québécois de la langue française, 2003]