Un candidat libéral «atypique» pour affronter Gabriel Nadeau-Dubois

536d0a9aa002b1d1de71213d9864edb9

Très habile de la part du PLQ

Une bataille d'anciens «carrés rouges» s'engage dans la circonscription de Gouin entre le candidat vedette de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois et le candidat libéral Jonathan Marleau, le président de la commission jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ). Le jeune homme de 25 ans, qui se qualifie lui-même de « candidat libéral atypique», a tiré à boulets rouges sur son opposant solidaire mardi soir.
Pour présenter son candidat en vue de l'élection partielle dans Gouin, le premier ministre Philippe Couillard avait dépêché de nombreux ministres et députés libéraux au marché Jean-Talon. « Jonathan représente la jeunesse, la fougue, la diversité, l'énergie, la modernité et l'ambition de notre parti pour le Québec», a souligné Philippe Couillard, en présentant son candidat sous les applaudissements.
«Je suis noir. Je suis membre de la communauté LGBTQ, je viens d'une famille à faible revenu, je suis le fruit de l'école publique, j'étudie présentement à l'UQAM et je milite ainsi au sein du Parti libéral du Québec», a énuméré Jonathan Marleau pour décrire sa candidature «atypique». « J'ai porté un carré rouge, j'ai revendiqué dans le respect, j'ai fait résonner les casseroles, j'ai défendu l'économie du partage et dénoncer le racisme systémique», a-t-il ajouté. Le candidat dirigeait jusqu'à ce mardi l'aile jeunesse du Parti libéral depuis plus d'un an.
Jonathan Marleau, un ancien membre de l'exécutif national de la Fédération collégiale étudiante du Québec (FECQ) pendant le conflit étudiant de 2012, a décoché plusieurs flèches à l'endroit de Gabriel Nadeau-Dubois, l'ex-porte-parole de la CLASSE durant le printemps érable. «Il faut garder en tête que Gabriel Nadeau-Dubois est quelqu'un qui, oui, a des opinions, mais qui crée la polémique, et la suscite. Françoise David a toujours été capable d'aller parler avec ses collègues parlementaires, d'établir la discussion, de les faire réfléchir, ce que Gabriel Nadeau-Dubois, dans sa démarche actuelle, ne démontre pas du tout», a-t-il affirmé.
> Lire la suite de l'article sur La Presse


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé